Jean-François Rome
Jean-François Rome, né le à Monay (Jura) et mort le à Nancy (Meurthe), est un général de brigade du Premier Empire.
Jean-François Rome | ||
Naissance | Monay (Jura) |
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Décès | (à 52 ans) Nancy (Meurthe) |
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Origine | France | |
Allégeance | Empire français | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1792 | |
Distinctions | chevalier de l'Empire commandeur de la LĂ©gion d'honneur chevalier de Saint-Louis |
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Après une longue carrière d'officier pendant toute la Révolution et l'Empire, il accède au grade de général de brigade en 1813, combat pendant les Cent-Jours et reprend du service à la deuxième Restauration.
Carrière
Engagé comme sous-lieutenant dans le 8e bataillon de volontaires du Jura le , Jean-François Rome fait toutes les guerres de la Première Coalition dans l'armée du Rhin[1].
En 1798 et 1799, il sert dans l'armée d'Helvétie puis repasse à l'armée du Rhin pour la campagne sur le Danube en 1800[1].
Passé au 21e régiment d'infanterie de ligne comme capitaine en 1803, il fait avec la Grande Armée les campagnes d'Allemagne de 1805, et de Prusse et de Pologne en 1806 et 1807[1]. Il y est blessé à Auerstadt et à Pultusk[1].
Il combat en Espagne sous Moncey et assiste au second siège de Saragosse[1]. En Hollande en 1809, il participe aux combats liés à l'expédition de Walcheren puis part en Allemagne commander le 21e régiment d'infanterie de ligne[1].
Fait colonel le , il prend la tête du 7e régiment d'infanterie légère au sein de la division Gudin et fait avec lui la campagne de Russie au cours de laquelle il est blessé à la bataille de la Moskowa[1]. Fait général de brigade le [1], il commande en 1813 une brigade de la division Vichery lors du siège de Hambourg[2].
Pendant les Cent-Jours, il commande la 1re brigade de la division Pécheux[1]. Lors de la bataille de Ligny le , sa brigade est en première ligne à l'assaut du village de Ligny[3]. Il est encore engagé le au combat de Namur[4].
Mis en non-activité le , il reprend du service en devenant lieutenant du roi à Calais le , puis à Strasbourg le [1].
Bénigne-Claude Délorier, Capitaine d’Infanterie du Premier Empire, était l'aide de camp du général Rome.
Distinctions
Alors colonel, Jean-François Rome est fait commandeur de la Légion d'honneur le [1] - [5]. Il était chevalier depuis le , et officier de l'ordre depuis le [5].
Le , le colonel Rome est fait chevalier de l'Empire[6].
Il est fait chevalier de Saint-Louis le [1].
Notes et références
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire : 1789-1814, t. 2, Paris, Saffroy, , p. 386-387
- François-Guy Hourtoulle, Davout le Terrible : duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, le meilleur lieutenant de Napoléon, colonel-général des grenadiers, 1770-1823, Paris, Maloine, , 407 p. (ISBN 2-224-00175-4), p. 344
- Jean-Claude Damamme, La bataille de Waterloo, Paris, Perrin, , 414 p. (ISBN 2-262-01528-7), p. 127
- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9), p. 548
- « Dossier de la Légion d'honneur de Jean-François Rome », base Léonore, ministère français de la Culture
- Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN 2-235-02302-9), p. 348
Bibliographie
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 386