Jean-François Florent Seigland
Jean-François Florent Seigland, né le à Aurignac et mort le à Paris est un militaire français.
Jean-François Florent Seigland | ||
Naissance | Aurignac, France |
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Décès | (à 70 ans) Paris 2ème, France |
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Origine | France | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1833 – 1887 | |
Commandement | État-major du 8ème corps | |
Conflits | Conquête de l'Algérie par la France, Campagne d'Italie (1859), Expédition française en Syrie, Expédition du Mexique, Guerre franco-prussienne de 1870, Campagne de 1871 à l'intérieur | |
Distinctions | Commandeur de la LĂ©gion d'honneur | |
Famille | Eugène Casimir Lebreton Henri Claudon | |
Biographie
Fils de François Seigland, officier alors en non activité, et de Marie Bertrande Senat, Jean-François Florent Seigland est né le à Aurignac.
Retraité depuis , il se marie le à Paris avec Marie Carlotta de Schreiber, mère d'Henri Claudon, futur général alors élève à l'École supérieure de guerre.
Par ce mariage Seigland devient également le beau-fils du général Eugène Casimir Lebreton, mort quelques années plus tôt, qui s'était marié en secondes noces avec la mère de Marie-Carlotta.
Cette union le rapproche enfin indirectement de feu le général Félix Charles Douay puisque celui-ci avait épousé la fille du général Lebreton, Élisa, issue d'une premier lit.
Mort le à Paris 2ème, le général Seigland est inhumé au cimetière de Montmartre le 23[1].
Carrière militaire[2] - [3]
Premiers pas (1833-1844)
Jean-François Florent Seigland entre dans l'armée comme enfant de troupe au 9ème régiment d'artillerie le où il devient élève-trompette le .
Son régiment est envoyé en garnison en Algérie à partir du . Toujours en Algérie, il passe 2ème canonnier au 13ème régiment d'artillerie le où il commence à préparer le concours d'entrée à l'École spéciale militaire.
Élève de l'École spéciale militaire (1845-1847)
Il rentre en métropole le pour intégrer le l’École spéciale militaire en tant qu'élève de la 29ème promotion (promotion d’Ibrahim ou de Pologne). Nommé sous-lieutenant au 43ème régiment d'infanterie le il ne rejoint pas son affectation et se présente aux examens de l'École d'application d'état-major.
À l'École d'application d'état-major (1848-1854)
Il intègre l'École d'application d'état-major le .
Nommé lieutenant du corps d'état-major le il est stagiaire au 69ème de ligne puis au 5ème régiment de chasseurs où il est promu capitaine de 2ème classe le .
Ses stages terminés, il est en disponibilité le .
Premier poste en Ă©tat major (1854-1856)
Il est affecté à l'état-major de la 12ème division militaire le où il est maintenu après avoir été nommé capitaine de 1ère classe le .
Campagnes d'Italie (1859) et de Syrie (1860-1861)
Il est affecté à l'état major de la 2ème division du 4ème corps de l'Armée d'Italie du général Niel le et participe à la campagne à partir du 1er mai. C'est en Italie qu'il apprend qu'il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le . Revenu en France le , il est nommé à l'état major de la Place de Paris le .
Nommé à l'état major du général d'Hautpoul dans le corps expéditionnaire de Syrie le , il est en campagne du au avant de revenir à l'état major de la Place de Paris.
Aide de camp du général Félix Douay (1862-1879)
Le capitaine Seigland est nommé aide de camp du général Félix Douay le , il restera à son service 17 ans.
Campagne du Mexique (1862-1867)
Seigland arrive au Mexique le sous les ordres du général Douay qui commande successivement la 1ère puis la 2ème division d'infanterie du corps expéditionnaire.
Après la prise de Puebla, le capitaine Seigland est nommé officier de la Légion d'honneur le .
Le il est cité à l'ordre général comme s'étant "particulièrement distingué à la prise de la place de Teocaltiche".
Il est promu chef d'escadron le et revient en France le .
Affectations en France et guerre franco-prussienne (1867-1870)
Il conserve son poste d'aide de camp du général Félix Douay et le suit lorsqu'il est nommé à la 4ème division d'infanterie du camp de Châlons puis à la 1ère division d'infanterie du 1er corps d'armée () et enfin au 7ème corps de l'armée du Rhin le .
En campagne Ă partir du , il est fait prisonnier Ă Sedan le .
Campagne de l'intérieur (1871)
Il rentre en France le et reste affecté comme aide de camp du général Douay qui commande le 4ème corps d'armée de Versailles à partir du et participe à la Campagne intérieure de Paris jusqu'au .
En garnison (1871-1879)
Il conserve son affectation au 4ème corps lorsqu'il est nommé lieutenant-colonel le avant de suivre le général Félix Douay en tant que sous-chef d'état-major du 6ème corps d'armée de Châlons-sur-Marne le .
Promu colonel le , il est maintenu dans cet emploi.
Fin de carrière (1879-1887)
Le général Clinchant succède au général Félix Douay mort le .
Alors que le corps d'état major est supprimé, il passe par tirage au sort dans l'artillerie (hors cadre) le avant d'être nommé le chef d'état major du général Schneegans commandant le 8ème corps à Bourges. C'est devant la garnison de Bourges rassemblée qu'il reçoit l'insigne de commandeur de la Légion d'honneur le .
Promu général de brigade le , il est maintenu dans sa fonction avant d'atteindre la limite d'âge et d'être placé dans le cadre de réserve le . Il se retire à Toulouse où il est admis à la retraite le suivant.
États de service
- Enfant de troupe au 9ème régiment d'artillerie le ,
- Élève-trompette au 9ème régiment d'artillerie le
- 2ème canonnier servant au 13ème régiment d'artillerie le
- Élève à l'École spéciale militaire le
- Élève d'élite à l'École spéciale militaire le
- Caporal à l'École spéciale militaire le
- Sergent-fourrier à l'École spéciale militaire le
- Sous-lieutenant le
- au 43ème régiment d'infanterie
- puis élève à l'École d'application d'état-major le
- Lieutenant de Corps d'Ă©tat-major le
- stagiaire au 69ème de ligne
- stagiaire au 5ème régiment de chasseurs
- Capitaine de 2ème classe le
- disponible le
- à l'état-major de la 12ème division militaire le
- Capitaine de 1ère classe le
- à l'état major de la 2ème division du 4ème corps de l'Armée d'Italie le
- Ă l'Ă©tat major de la Place de Paris le
- à l'état major du général d'Hautpoul dans le corps expéditionnaire de Syrie le
- Ă l'Ă©tat major de la Place de Paris le
- aide de camp du général Félix Douay le
- Chef d'escadron le
- prisonnier de guerre Ă Sedan le
- entré en france le
- aide de camp du général Félix Douay le
- Lieutenant-colonel le
- aide de camp du général Félix Douay
- Sous-chef d'état major du 6ème corps le
- Colonel le
- passé dans l'artillerie (hors cadre) le
- chef d'état major général du 8ème corps le
- Général de brigade le
Distinctions
- Commandeur de la LĂ©gion d'honneur
- Chevalier le
- Officier le DiplĂ´me de chevalier de la LĂ©gion d'honneur
- Commandeur le
- Médaille commémorative de la campagne d'Italie
- Médaille commémorative de l'expédition du Mexique
- MĂ©daille de la Valeur militaire de Sardaigne le
- 5ème classe de l’Ordre du Médjidié le
- Officier de l'ordre de Notre-Dame de Guadalupe le
Notes et références
- Chemin Amiot / division 17 / ligne 2 / numéro 11.
- SHD 10 YD 156 - LH/2494/30
- « Base Leonore »