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Jardin botanique de Metz

Le jardin botanique de Metz, ancien parc Frescatelly, est un parc paysager de 4,4 hectares acheté par la ville de Metz en 1866 à la baronne de l’Espée, après avoir appartenu à différents notables de la ville. Il se trouve sur le ban communal de Montigny-lès-Metz.

Jardin botanique de Metz
Image illustrative de l’article Jardin botanique de Metz
Le jardin Ă  l'anglaise
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
Subdivision administrative Lorraine
Commune Montigny-lès-Metz (de facto)
Metz (de jure)
Gestion
Protection Jardins botaniques de France et des pays francophones
Lien Internet Site officiel du Jardin botanique de Metz
Localisation
CoordonnĂ©es 49° 06′ 16″ nord, 6° 09′ 39″ est

Le jardin botanique de Metz fait partie du réseau transfrontalier Jardins sans limites. Il prend part à une immense promenade continue comprenant le plan d'eau, la place de la République et l’Esplanade, le parc municipal du Saulcy, les rives de la Moselle avec le canal et le bras morts de la rivière, dont la surface globale atteint 429 hectares.

Le 16 septembre 2019, le jardin botanique de Metz est parrainé par les Jardins botaniques de France et des pays francophones [1].

Histoire

La propriété Frescatelly est une résidence d’été construite en 1719 par Philippe d’Aubertin de Bionville à Montigny-lès-Metz et décrite comme « un vaste terrain clos d'une grille, avec au centre une villa, à l’avant un parc et à l’arrière des jardins […] ». La ville de Metz[2] décide de l’acquisition de cette propriété fin 1865 pour y transférer les collections botaniques situées rue du Tombois ainsi que pour y accueillir l’école de botanique et les sociétés savantes d'Histoire naturelle et d'Horticulture[3].

La commission des jardins et promenades publiques réunie par le maire Félix Maréchal retient le projet de l’architecte de la ville Demoget pour transformer le nouveau parc[4], intégrant le jardin des plantes et un jardin d’agrément à l’anglaise[3].

Les travaux démarrent en et le nouveau jardin botanique a rapidement la faveur des habitants puisqu’on y compte une moyenne de 142 visiteurs par jour pour le mois de juillet[3].

Les serres datent de l’exposition universelle de 1861 et sont l’œuvre du ferronnier messin Pantz.

Le parc abrite un ensemble d’arbres rares et remarquables dont certains, vieux de cent cinquante ans et quelques-uns qui pourraient dater de la fin du XVIIIe siècle : Sophora japonica, cyprès chauve, trois ginkgo biloba, hêtres, platane, sequoiadendron, plaqueminier de Virginie, Torreya californica, Torreya nucifera… Certains possèdent des dimensions considérables, dont quatre spécimens dépassent les 4,60 m de circonférence. Toute une collection de cultivars est à observer en se promenant dans les sentiers : tulipier de Virginie 'variegata', hêtre pleureur et pourpre, peuplier fastigié, érable plane 'cucullatum'…[5]

Cyprès chauve de Louisiane (Taxodium distichum)

Deux bassins l’agrémentent, reliés par un ruisseau, où s’ébattent cygnes et autres volatiles. Des bronzes animaliers sculptés par Christophe Fratin, artiste messin du XIXe siècle, ornent le jardin.

Un bronze, très semblable à celui qui met en scène un combat d’aigles et de cerf à l’entrée haute du jardin, se trouve à New York. Il est la pièce maîtresse de Central Park. Il a été installé dans le parc américain en 1863, connu pour être la plus ancienne sculpture de tous les parcs new-yorkais[6].

Le pavillon Frescatelly abrite actuellement la direction du sService des espaces verts et du cadre de vie.

Organisation paysagère

Des tulipes remplacent les roses au printemps

Aujourd'hui, on peut observer trois types de paysages dominants dans ce parc:

Les serres

Les serres

Le service des Espaces verts y produit 490 000 fleurs chaque annĂ©e. Les serres abritent 4 500 plantes appartenant Ă  quatre-vingts familles diffĂ©rentes. Leur superficie de mille mètres carrĂ©s abrite une flore spĂ©cifique ainsi que des bassins agrĂ©mentĂ©s de poissons, de tortues et une volière avec des oiseaux exotiques.

Le nouveau jardin

Organisation végétale

  • une roseraie prĂ©sente quelque quatre-vingts variĂ©tĂ©s de roses ;
  • des carrĂ©s d’essais : plantes issues de variĂ©tĂ©s rĂ©centes (annuelles, bisannuelles et bulbeuses) ;
  • un mur de plantes grimpantes ;
  • des rocailles ;
  • dans les serres sĂ©parĂ©es en diffĂ©rents endroits oĂą poussent plantes tropicales et orchidĂ©es, cactus et succulentes.

Biographie

  • Dufour, Lasaulce, FĂ©lix MarĂ©chal, « Rapport sur le jardin botanique lu au conseil municipal dans sa sĂ©ance du », S. Lamort, Metz, 1851, 26 p.
  • Ville de Metz. Jardin botanique. Catalogue des graines rĂ©coltĂ©es en 1931, s.l.n.d., 4 feuilles.

Notes et références

  1. « Liste des Jardins Botaniques Parrainés au 16-09-2019 », sur Jardins botaniques de France et des pays francophones (consulté le )
  2. « Jardin Botanique de la Ville de Metz - 150 ans d'histoires végétales », sur metz.fr
  3. Michèle Kuntz, thèse sous la direction de François Roth, Urbanisme et mentalité, Metz 1850-1870, archives municipales de Metz (CB1334).
  4. Journées européennes du patrimoine 19 et 20 septembre 2009 — 36. Le jardin botanique, dans Metz Magazine, hors série no 3, 2009, p. 9.
  5. Ville de Metz, « Guide pratique des 90 arbres remarquables de Metz », sur metz.fr, (consulté le )
  6. « Metz / Des serres du Botanique à l'Esplanade de la République... », Fier de vivre à Metz,‎ le 31 mai 2014 à 00:14 (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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