AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Insurrection bulgare d'avril 1876

L’insurrection d' (en bulgare АпрОлсĐșĐŸ ĐČŃŠŃŃ‚Đ°ĐœĐžĐ”, Aprilsko vǎstanie) est une insurrection organisĂ©e par les Bulgares contre l'Empire ottoman d'avril Ă  mai 1876, qui a entraĂźnĂ© indirectement le rĂ©tablissement de l'indĂ©pendance de la Bulgarie en 1878.

Elle a Ă©tĂ© brutalement Ă©crasĂ©e par l'armĂ©e rĂ©guliĂšre ottomane et les troupes irrĂ©guliĂšres de bachi-bouzouks, provoquant une indignation publique en Europe et aux États-Unis, avec de nombreuses condamnations d'intellectuels occidentaux contre les atrocitĂ©s et l'oppression du peuple bulgare.

L'insurrection a seulement concerné les territoires ottomans peuplés majoritairement de Bulgares. L'émergence d'un sentiment national est fortement liée au rétablissement de l'indépendance du Patriarcat de Bulgarie en 1870. Associée aux notions de nationalisme romantique, la progression de la conscience nationale est appelée « Renaissance nationale bulgare ».

Contexte

Drapeau rebelle de Gorna Oryahovitsa. Le texte signifie La Liberté ou la Mort.

En Europe, au XVIIIe siĂšcle, l’Empire ottoman Ă©tait un empire multi-ethnique dirigĂ© par un sultan. La population de l'empire Ă©tait constituĂ©e de plusieurs groupes ethniques, qui parlaient de nombreuses langues. La notion d’État-nation progressait alors Ă  grands pas au cours du XIXe siĂšcle. La caractĂ©ristique la plus remarquable Ă©tait le degrĂ© avec lequel chaque nation utilisait l’État comme un instrument d’unitĂ© nationale, dans la vie Ă©conomique sociale et culturelle. Au XIXe siĂšcle, les Ottomans Ă©taient scientifiquement, industriellement et technologiquement en retard sur l’Europe. La population bulgare Ă©tait aussi oppressĂ©e socialement et politiquement sous le joug ottoman. De plus, les lourds problĂšmes tant Ă  l’intĂ©rieur qu’à l’extĂ©rieur auxquels Ă©tait confrontĂ© l’Empire de la Sublime Porte au milieu des annĂ©es 1870 offrirent des causes plus immĂ©diates pour une forte mobilisation. En 1875, des taxes sur les non-musulmans furent levĂ©es par peur d’une banqueroute nationale qui, Ă  son tour, causa des tensions additionnelles entre musulmans et chrĂ©tiens et facilita la scission de l’HerzĂ©govine (1875-1878) et la rĂ©volte de Stara Zagora.

L’échec des Ottomans Ă  rĂ©pondre au soulĂšvement en HerzĂ©govine montra la faiblesse de l’État ottoman alors que les atrocitĂ©s qui s’ensuivirent discrĂ©ditĂšrent encore l’Empire face Ă  l’opinion publique. À la fin du XIXe siĂšcle, les idĂ©es europĂ©ennes de nationalisme Ă©taient adoptĂ©es par l’élite bulgare.

Préparation

En , des activistes du Comité central révolutionnaire bulgare se rencontrÚrent dans la ville roumaine de Giurgiu et décidÚrent que la situation politique était favorable à un soulÚvement. Celui-ci fut programmé en avril ou en . Le territoire du pays était divisé en cinq districts révolutionnaires ayant pour centre Vratsa, Veliko Tarnovo, Sliven, Plovdiv et Sofia.

Les rebelles avaient accumulĂ© des armes et des munitions depuis quelque temps et possĂ©daient mĂȘme des canons de fortune faits en bois de cerisier. Une description de la fabrication de ces canons apparaĂźt chez Vazov, Ivan Minchov (1971) dans « Sous le joug » (traduit du bulgare ĐŸĐŸĐŽ ĐžĐłĐŸŃ‚ĐŸ par Marguerite Alexieva et Theodora Atanassova) et dans d'autres publications[1].

Au cours de la prĂ©paration de l’insurrection, les organisateurs abandonnĂšrent l’idĂ©e d’un cinquiĂšme district Ă  Sofia Ă  cause de la situation dĂ©plorable des comitĂ©s rĂ©volutionnaires locaux et ils dĂ©placĂšrent le centre du quatriĂšme district rĂ©volutionnaire de Plovdiv Ă  PanagyurichtĂ©. Le , une rĂ©union gĂ©nĂ©rale des comitĂ©s des quatre districts rĂ©volutionnaires se tint dans la localitĂ© de Oborishte prĂšs de PanagyurishtĂ© pour discuter de la proclamation de l'insurrection. L'un des dĂ©lĂ©guĂ©s, cependant, divulgua le complot aux autoritĂ©s ottomanes. Le , la police ottomane tenta d'arrĂȘter le chef du comitĂ© rĂ©volutionnaire local de Koprivchtitsa, Todor Kableshkov (en).

Déclenchement et répression

Officier ottoman capturé par des volontaires bulgares en 1877.

En conformitĂ© avec les dĂ©cisions prises Ă  Oborishte, le comitĂ© local attaqua le quartier gĂ©nĂ©ral de la police et proclama l’insurrection deux semaines en avance. En quelques jours, la rĂ©bellion s’étendit Ă  toute la Sredna Gora et Ă  un certain nombre de villes et de villages dans les Rhodopes.

L’insurrection fut Ă©galement dĂ©clenchĂ©e dans les autres districts rĂ©volutionnaires, bien qu’à une Ă©chelle moindre. Les zones de Gabrovo, Tryavna, et de Pavlikeni se rĂ©voltĂšrent massivement, de mĂȘme que des villages au nord et au sud de Sliven et prĂšs de Berovo (actuellement en RĂ©publique macĂ©donienne). Selon un rapport contemporain de Walter Baring, secrĂ©taire Ă  l'ambassade anglaise de l’Empire ottoman[2], la population civile musulmane ne fut pas affectĂ©e de maniĂšre significative[3], et cela fut confirmĂ© en substance par les rapports d'Eugene Schuyler et de James F. Clarke, selon lesquels trĂšs peu de musulmans pacifiques furent tuĂ©s[4]. Cela fut d'ailleurs attestĂ© par la plupart des historiens modernes, et notamment par Richard Shannon, qui indique que moins de 200 musulmans auraient Ă©tĂ© tuĂ©s, et que trĂšs peu d’entre eux auraient Ă©tĂ© non-combattants[5]. En fait, selon le rapport Ă©crit par McGahan et Schuyler, mĂȘme le gouvernement ottoman ne dĂ©clara pas plus de 500 musulmans tuĂ©s, la plupart en combattant[6]. Januarius MacGahan (en) est aussi connu pour ĂȘtre un ami proche du gĂ©nĂ©ral russe MikhaĂŻl Skobelev, avec qui il couvrira plus tard la guerre russo-turque et le siĂšge de Plevna. Mac Gahan fut aussi mariĂ© Ă  la fille d’un noble russe, Ă©tant bien en vue Ă  la cour russe aprĂšs sa couverture du siĂšge de Khiva par l’armĂ©e russe[7] - [8]. L’historien amĂ©ricain Justin McCarthy, largement connu pour avoir un parti-pris pro-turc[9], affirme que plus de 1 000 musulmans furent assassinĂ©s pendant les rĂ©voltes et plus encore furent expulsĂ©s[10]. Selon Stanford Shaw, lui aussi considĂ©rĂ© comme pro-turc[11] - [12], et dont la femme Ă©tait de cette origine[13], affirme que plus de musulmans ont Ă©tĂ© tuĂ©s lors de l’Insurrection d’avril que de chrĂ©tiens[14]. Selon Barbara Jelavich, professeur d'histoire Ă  l'universitĂ© de l'Indiana, le dĂ©but de l’insurrection fut synonyme du massacre de civils musulmans (aucune donnĂ©e n’est toutefois spĂ©cifiĂ©e)[15].

L'insurrection qui s'est réduite à des combats décousus est rapidement écrasée par les forces ottomanes[16] : des détachements des troupes ottomanes réguliÚres ainsi que des groupes de bachi-bouzouks furent mobilisés pour attaquer les premiÚres villes insurgées dÚs le . Des massacres de population civile furent perpétrés, en particulier à Panagyurichté, Perouchtitsa, Bratsigovo et Batak[17].

À la mi-mai, la rĂ©volte Ă©tait rĂ©primĂ©e. L’une des derniĂšres Ă©tincelles de rĂ©sistance fut la tentative du poĂšte Khristo Botev de venir en aide aux insurgĂ©s avec un dĂ©tachement d’émigrĂ©s politiques bulgares rĂ©sidant en Roumanie, qui Ă©choua cependant avec la mort de Botev et la dĂ©route de l'unitĂ©[16].

Premiers rapports

Les nouvelles du massacre de la population bulgare atteignirent Istanbul en mai et en grĂące aux Ă©tudiants bulgares du Robert College, l’universitĂ© amĂ©ricaine de la ville. Les membres de la FacultĂ© Ă©crivirent Ă  l’ambassadeur britannique et aux correspondants Ă  Istanbul du The Times et du London Daily News (en).

Un article du Daily News du narrant les massacres provoqua un dĂ©bat au Parlement sur le soutien de la Grande-Bretagne et on exigea une enquĂȘte. Le premier ministre Benjamin Disraeli promit de conduire une enquĂȘte sur ce qui s’était rĂ©ellement passĂ©.

En juillet, l’ambassade britannique Ă  Istanbul envoya son second secrĂ©taire, Walter Baring, en Bulgarie pour enquĂȘter sur les histoires d’atrocitĂ©s. Baring ne parlait pas le bulgare (bien qu’il parlĂąt turc) et la politique britannique Ă©tait officiellement pro-turque, la communautĂ© bulgare d’Istanbul eut donc peur qu’il ne raconte pas la vĂ©ritĂ©. Elle demanda au consul amĂ©ricain, Eugene Schuyler, de conduire sa propre investigation.

Constantin Makovski (1839–1915). Les Martyres bulgares (1877).

Schuyler partit en Bulgarie le soit quatre jours aprĂšs Baring. Il Ă©tait accompagnĂ© d’un correspondent de guerre bien connu, Januarius MacGahan (en), d’un journaliste allemand et d’un diplomate russe, le prince Aleksei Tseretelev.

Le groupe de Schuyler passa trois semaines Ă  visiter Batak et d’autres villages ou des massacres avaient eu lieu. Le rapport officiel de Schuyler, publiĂ© en , explique que 58 villages avaient Ă©tĂ© dĂ©truits, 5 monastĂšres dĂ©molis et 1 500 personnes massacrĂ©es. Le rapport fut imprimĂ© en un livret et circula largement en Europe[18]

Le rapport de Baring au gouvernement britannique Ă©tait similaire mais Ă©lĂšve le nombre de victimes Ă  1200.

RĂ©action en Europe et aux États-Unis

Les frappants articles bulgares de MacGahan firent se dĂ©placer l’opinion publique contre la Turquie. Le journaliste dĂ©crit en particulier ce qu’il avait vu dans la ville de Batak, ou 500 sur un total de 700 rĂ©sidents ont Ă©tĂ© assassinĂ©s, dĂ©capitĂ©s ou brĂ»lĂ©s vifs par des troupes irrĂ©guliĂšres. Leurs corps furent empilĂ©s au milieu de la place publique et prĂšs de l’église. Il dĂ©crit le massacre ainsi : « Des crĂąnes aux cheveux gris, des tresses noires ayant auparavant ornĂ© des tĂȘtes de jeunes filles, des troncs mutilĂ©s d’hommes, des lambeaux pourrissants d’enfants »[19].

L’impact de ces rapports fut immĂ©diat et dramatique. Le chef de l’opposition britannique, William Ewart Gladstone, Ă©crivit un livret dĂ©nonçant ce qu'il appelle « les horreurs bulgares », il exige de la Grande-Bretagne de retirer son soutien Ă  la Turquie. « Je prie mes concitoyens », Ă©crit-il, « Ă  qui beaucoup plus que sur n'importe quel autre peuple en Europe dont il dĂ©pend, d’exiger et d’insister de notre gouvernement, qui a travaille dans une direction, de travailler dans l’autre et de mettre en application toute sa vigueur pour inviter les autres États d’Europe Ă  obtenir l’arrĂȘt du pouvoir exĂ©cutif turc en Bulgarie. Laissons les turcs maintenant supporter leur crime de la seule façon possible, c’est-Ă -dire seuls[20]... Il dĂ©nonce la turcophilie supposĂ©e du cabinet britannique dĂ©crivant les Ottomans comme « le plus grand spĂ©cimen anti-humain de l'humanitĂ© Â»[16]. Gladstone se fait, contre Benjamin Disraeli, le chantre d'une « diplomatie morale Â» qui connaĂźtra une importante postĂ©ritĂ© au XXe siĂšcle[16].

Des EuropĂ©ens de renom, tels que Charles Darwin, Oscar Wilde, Victor Hugo, et Giuseppe Garibaldi, se prononcĂšrent contre le comportement turc en Bulgarie. Lorsque la guerre russo-turque dĂ©buta en 1877, le gouvernement turc demanda de l’aide Ă  la Grande-Bretagne mais le gouvernement anglais la lui refusa, citant l’outrage public causĂ© par les massacres.

L’Insurrection bulgare d’ fut l’échec d’une rĂ©volution mais, Ă  cause de la publicitĂ© crĂ©Ă©e par les reprĂ©sailles qui s’ensuivirent, cela mena les EuropĂ©ens Ă  exiger des rĂ©formes dans l’Empire ottoman, cela mena aussi Ă  la guerre russo-turque et Ă  la dĂ©faite turque, Ă  la signature du traitĂ© de San Stefano en , suivi en juillet par le traitĂ© de Berlin. Ainsi donc, l’insurrection atteignit finalement son but, la libĂ©ration de la Bulgarie du joug ottoman.

Historiographie

L’historien amĂ©ricain Richard Milliman Ă©tablit qu'Eugene Schuyler a personnellement visitĂ© seulement 11 de ces villages. On confirme que Schuyler a nĂ©anmoins visitĂ© de nombreuses villes et villages dĂ©truits, dont Batak, Perouchtitsa[21] et PanagyurichtĂ©[22]. Millman affirme aussi que la rĂ©alitĂ© des massacres tient largement du mythe[23]. Les historiens bulgares contemporains reconnaissent le nombre de pertes bulgares Ă  la fin des massacres Ă  environ 30 000.

Un siĂšcle plus tard, un historien affirme que le nombre de tuĂ©s Ă©tait exagĂ©rĂ© et Ă©tait plus proche de 300[24]. Mais il est difficile d’ignorer les enquĂȘtes de MacGahan, Schuyler et Baring, qui visitĂšrent les sites des massacres trois mois aprĂšs les Ă©vĂšnements et virent de nombreux cadavres non enterrĂ©s. Le nombre rĂ©el de victimes ne sera jamais connu.

Références

  1. A picture entitled "Plate 4.8 A wooden cannon captured from the Bulgarian insurgents by the Turks, January 1877" appears in: Crampton, R. J. (1997) A Concise History of Bulgaria Cambridge University Press, Cambridge, England, p. 83, (ISBN 0-521-56183-3).
  2. (en) Lord Augustus William Frederick Spencer Loftus, The Diplomatic Reminiscences of Lord Augustus Loftus. 1862-1879, London, Cassell, limited, , 353 p., 2 vol. (lire en ligne) p. 170.
  3. The Eastern question: from the treaty of Paris, 1856, to the treaty of Berlin, 1878, and to the second Afghan war ; George Douglas Campbell Argyll; 2005, p. 229.
  4. (en) Andrew G Bostom, The legacy of Jihad : Islamic holy war and the fate of non-Muslims, Amherst, N.Y, Prometheus Books, , 759 p. (ISBN 978-1-591-02307-4 et 978-1-591-02602-0, OCLC 1040953402). p. 664].
  5. (en) Richard Shannon (préf. G.S.R. Kitson Clark), Gladstone and the Bulgarian agitation 1876, Hassocks, Harvester Press, (1re éd. 1963), 308 p. (ISBN 978-0-901-75967-2, OCLC 1052822822, lire en ligne), p. 47
  6. The Turkish atrocities in Bulgaria: Letters of the special commissioner of the "Daily news"; Januarius Aloysius MacGahan, Eugene Schuyler; 1876; p. 13.
  7. Todorova, Mariiïž aïžĄ Nikolaeva, "Imagining the Balkans", Oxford University Press, 1977, p. 106.
  8. By Federal Writers' Project, Writers' Program (Ohio), "The Ohio guide", The Ohio State Archeological and Historical Society, 1946, p. 464.
  9. Michael Mann, The dark side of democracy: explaining ethnic cleansing, p. 112-114, Cambridge, 2005 “
 figures are derive[d] from McCarthy (1995: I 91, 162-4, 339), who is often viewed as a scholar on the Turkish side of the debate”.
  10. McCarthy, Justin., "Death and Exile: The Ethnic Cleansing of Ottoman Muslims, 1821-1922" The Darwin Press Inc., Princeton, Sixth Printing 2008, p. 60.
  11. The Holocaust in Historical Context: The holocaust and mass death before the modern age; Steven t. Katz; 1994; p. 87.
  12. The Armenian massacres in Ottoman Turkey: a disputed genocide; Guenter Lewy; 2005; p. 154.
  13. Armenian Christians and Turkish Muslims: Atrocity, Denial and Identity; A. Christian van Gorder; 2004; p. 17.
  14. Shaw and Shaw: History of the Ottoman Empire and Modern Turkey, Nide 2 Cambridge University Press 1977, p. 162.
  15. Barbara Jelavich Barbara : History of the Balkans: Eighteenth and nineteenth centuries, Nide 1, Cambridge University Press 1999, p. 347.
  16. Charles Zorgbibe, « Quand l'Angleterre inventait la diplomatie des droits de l'homme », Conflits, no 13, janv.-mars 2017, p. 33-35
  17. "Bulgaria" in the EncyclopĂŠdia Britannica, 11e Ă©d. (Cambridge, 1911).
  18. (en) The Turkish Atrocities in Bulgaria, Letters of the Special Commissioner of the Daily News, J.A. MacGahan Esq. With an Introduction and Mr Schuyler's Preliminary Report (Londres, 1876).
  19. MavGahan, Turkish Atrocities in Bulgaria.
  20. Bulgarian Horrors and the Question of the East, William Ewart Gladstone, London, 1876, p. 64.
  21. Selected essays; Eugene Schuyler, Evelyn Schuyler Schaeffer; 1901; p. 71, 74.
  22. Bulgaria today: the land and the people, a voyage of discovery; "William Cary"; 1965; p. 45.
  23. Richard Millman, « The Bulgarian Massacres Reconsidered. », The Slavonic and East European Review, Vol. 58, No. 2 (avril 1980), p. 218,227-228.
  24. Millman, ibid, p. 230.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) L.S. Stavrianos, « Balkan Crisis and the Treaty of Berlin: 1878 » from The Balkans Since 1453 http://www.suc.org/culture/history/berlin78/
  • (en) Charles Jelavich, Barbara Jelavich, The Establishment of the Balkan National States, 1804–1920 (History of East Central Europe), University of Washington Press (Seattle, 31 dĂ©cembre 1977).
  • (en) Mazower, Mark. The Balkans. Weidenfeld & Nicolson history (20 juin 2002).
  • (en) Walter Short, The Massacres of the Khilafah.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.