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Hystérectomie

L'hystĂ©rectomie est un acte chirurgical qui consiste Ă  enlever l’utĂ©rus, en entier ou seulement une partie. Il peut Ă©galement impliquer la suppression du col de l'utĂ©rus, des ovaires, des trompes de Fallope et d'autres structures environnantes.

Hysterectomie
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Diagramme montrant ce qui est enlevé avec une hystérectomie radicale

Description

Habituellement rĂ©alisĂ©e par un gynĂ©cologue, l'hystĂ©rectomie peut ĂȘtre totale (retrait du corps, du fond de l'utĂ©rus et du col de l'utĂ©rus; souvent appelĂ© « complet ») ou partielle (ablation du corps utĂ©rin en laissant le col intact, Ă©galement appelĂ© « supracervical »).

  • On parle « d'hystĂ©rectomie totale » (« non conservatrice » ou « avec annexectomie ») si l'ablation comprend le corps et le col utĂ©rins.
  • Elle est dite « subtotale » si on laisse en place le col utĂ©rin.
  • On dit enfin hystĂ©rectomie « conservatrice » ou « interannexielle » si les ovaires et les trompes de Fallope sont laissĂ©s en place.

Plusieurs techniques chirurgicales sont proposées :

C'est la procĂ©dure chirurgicale gynĂ©cologique la plus couramment rĂ©alisĂ©e. En 2003, plus de 600 000 hystĂ©rectomies ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es aux États-Unis, dont plus de 90% ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es pour des conditions bĂ©nignes[3]. Ces conditions bĂ©nignes incluent l'extraction de fibromes (tumeurs bĂ©nignes de l'utĂ©rus), les cas de saignements anormalement abondants, ou les cas d'endomĂ©triose. Certaines femmes souffrant de douleurs pelviennes anormales et handicapantes dans leur vie quotidienne ont Ă©galement eu recours Ă  cette procĂ©dure.

L'ablation de l'utérus rend la personne incapable de procréer (tout comme le retrait des ovaires et des trompes de fallope). De plus, cette intervention, comme toute opération chirurgicale comporte des risques ainsi que des effets à long terme. Cette chirurgie est donc généralement recommandée lorsque les autres options de traitement ne sont pas viables pour la personne. Par exemple, une femme souffrant de douleurs pelviennes intense et ne supportant pas un traitement à base d'hormones peut envisager l'hystérectomie[4].

L'ovariectomie (ablation des ovaires) est souvent rĂ©alisĂ© en collaboration avec l'hystĂ©rectomie pour diminuer le risque de cancer de l'ovaire. L'hystĂ©rectomie avec ablation des ovaires augmentait le risque pour les femmes de mourir d'une maladie cardiaque[5]. Des Ă©tudes plus rĂ©centes appuient Ă©galement l'idĂ©e que le fait de laisser les ovaires intacts est bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© Ă  long terme des femmes, car ceux-ci continuent de produire des hormones (l'ƓstrogĂšne et la progestĂ©rone), mĂȘme aprĂšs la mĂ©nopause.

Histoire

Le terme vient du grec ᜑστέρα, hystera, « utĂ©rus » et ጐÎșÏ„ÎżÎŒÎź, ektomᾗ, « une coupe ».

DĂšs 1862, EugĂšne KoeberlĂ© est l'un des tout premiers Ă  procĂ©der avec succĂšs Ă  des hystĂ©rectomies sur des bases scientifiques. Avant la fin du siĂšcle, des progrĂšs essentiels sont obtenus par Jules-Émile PĂ©an et Paul Segond dans l'hystĂ©rectomie vaginale appliquĂ©e au traitement des suppurations pelviennes (opĂ©ration de PĂ©an-Segond)[6] - [7].

Types

Dessin schématique des types d'hystérectomie.

L'hystĂ©rectomie, au sens littĂ©ral du terme, signifie simplement l'ablation de l'utĂ©rus. Cependant, d'autres organes tels que les ovaires, les trompes de Fallope et le col de l'utĂ©rus peuvent Ă©galement ĂȘtre retirĂ©s au cours de la procĂ©dure, ce qui arrive frĂ©quemment.

  • L'hystĂ©rectomie radicale : la suppression complĂšte de l'utĂ©rus, du col de l'utĂ©rus, de la partie supĂ©rieure du vagin, et du parametrium. IndiquĂ©e pour le cancer. Les ganglions lymphatiques, les ovaires et les trompes de Fallope sont gĂ©nĂ©ralement Ă©liminĂ©s dans cette situation, comme pour l'hystĂ©rectomie de Wertheim[8].
  • HystĂ©rectomie totale : ablation complĂšte de l'utĂ©rus et du col de l'utĂ©rus, avec ou sans ovariectomie.
  • L'hystĂ©rectomie subtotale: ablation de l'utĂ©rus en laissant le col.

L'hystérectomie subtotale (supracervicale) a été proposée dans l'espoir d'améliorer le fonctionnement sexuel aprÚs hystérectomie.

On a postulé que le retrait du col provoque une perturbation neurologique et anatomique excessive, entraßnant un raccourcissement vaginal, un prolapsus de la voûte vaginale, et des granulations de la coiffe vaginale. Ces avantages théoriques n'ont pas été confirmés dans la pratique, mais d'autres avantages par rapport à une hystérectomie totale ont émergé.

Le principal inconvénient est que le risque de cancer du col de l'utérus n'est pas éliminé et que les femmes peuvent continuer à avoir des saignements cycliques (bien que sensiblement moins qu'avant la chirurgie).

Ces questions ont été abordées dans une revue systématique de l'hystérectomie totale versus supracervicale pour les conditions gynécologiques bénignes, qui ont rapporté les résultats suivants[9] :

  • il n'y avait aucune diffĂ©rence dans les taux d'incontinence, la constipation, les mesures de la fonction sexuelle ou l'attĂ©nuation des symptĂŽmes prĂ©-opĂ©ratoires ;
  • la durĂ©e de la chirurgie et la quantitĂ© de sang perdue au cours de la chirurgie Ă©taient significativement rĂ©duites durant l'hystĂ©rectomie supracervicale par rapport Ă  l'hystĂ©rectomie totale, mais il n'y avait pas de diffĂ©rence dans les taux de transfusion post-opĂ©ratoire ;
  • la morbiditĂ© fĂ©brile Ă©tait moins probable et un saignement vaginal cyclique en cours un an aprĂšs la chirurgie Ă©tait plus probable aprĂšs une hystĂ©rectomie supracervicale ;
  • Il n'y avait pas de diffĂ©rence dans les taux d'autres complications, de rĂ©tablissement ou de rĂ©admission.

À court terme, des essais randomisĂ©s ont montrĂ© que la prĂ©servation ou l'Ă©limination du col n'affecte pas le taux de prolapsus ultĂ©rieur des organes pelviens[10].

L'hystĂ©rectomie supracervicale n'Ă©limine pas la possibilitĂ© d'avoir un cancer du col puisque le col lui-mĂȘme est laissĂ© intact, et peut donc ĂȘtre contre-indiquĂ© chez les femmes ayant un risque accru de ce cancer; des frottis de pap rĂ©guliers pour dĂ©pister la dysplasie cervicale ou le cancer sont encore nĂ©cessaires[11] - [12].

Utilisations médicales

L'hystérectomie

L'hystérectomie est une intervention chirurgicale majeure, avec des risques et des bienfaits inhérents à celle-ci. Cette intervention affecte l'équilibre hormonal de la femme, il est donc primordial de se renseigner auprÚs de spécialistes. De par son caractÚre irréversible, l'hystérectomie est normalement recommandée en dernier recours, si d'autres traitements ne sont pas viables. Ainsi, il est possible de remédier à certaines conditions intraitables du systÚme utérin et reproducteur. Voici une liste non exhaustive des raisons pour lesquelles pratiquer une hystérectomie :

  • endomĂ©triose sĂ©vĂšre et rĂ©fractaire (croissance de la muqueuse utĂ©rine en dehors de la cavitĂ© utĂ©rine) et / ou adĂ©nomyose (une forme d'endomĂ©triose, oĂč la muqueuse utĂ©rine s'est dĂ©veloppĂ©e et parfois Ă  travers la paroi musculaire utĂ©rine), aprĂšs Ă©puisement des autres options pharmaceutiques ou chirurgicales[13] - [14] ;
  • les douleurs pelviennes provoquĂ©es pouvant ĂȘtre handicapantes, l'hystĂ©rectomie peut ĂȘtre une solution si la personne ne souhaite pas/ne supporte pas d'autres traitements[13] - [14] ;
  • certaines femmes ne dĂ©sirent pas procrĂ©er et font ainsi le choix de l'hystĂ©rectomie comme mĂ©thode de contraception dĂ©finitive ;
  • aprĂšs l'accouchement pour Ă©liminer soit un cas grave de placenta praevia (un placenta qui s'est formĂ© au-dessus ou Ă  l'intĂ©rieur du canal gĂ©nital), soit un placenta percreta (un placenta qui s'est dĂ©veloppĂ© dans et Ă  travers la paroi de l'utĂ©rus pour se fixer Ă  d'autres organes) ;
  • dans les cas d'hĂ©morragie obstĂ©tricale excessive[15] ;
  • dans le cas de plusieurs formes de prolapsus vaginaux[13] - [14] ;
  • dans les cas de rĂ©assignation sexuelle ;
  • dans les cas de traitement de cancers gynĂ©cologiques.

Les femmes peuvent également exprimer le désir de subir une hystérectomie élective pour des raisons autres que la résolution des conditions du systÚme reproducteur ou des maladies.

Certaines des conditions dans lesquelles une personne (ou une personne de confiance si le patient n'est pas en Ă©tat) peut demander une hystĂ©rectomie pour des raisons autres que la maladie peuvent ĂȘtre une prophylaxie contre certains cancers du systĂšme reproducteur, surtout s'il existe de nombreux antĂ©cĂ©dents familiaux de cancers du systĂšme reproducteur (en particulier le cancer du sein en collaboration avec les gĂšnes BRCA1 ou BRCA2) ou dans le cadre de la guĂ©rison de tels cancers.

Certaines personnes ayant de graves troubles du dĂ©veloppement ont eu des hystĂ©rectomies. Aux États-Unis, les tribunaux suprĂȘmes de l'État ont jugĂ© que des cas particuliers de stĂ©rilisation attribuable Ă  des dĂ©ficiences dĂ©veloppementales violaient les droits constitutionnels et de common law du patient[16]. Il est donc important de respecter le consentement de la personne dans le choix de la pratique d'une intervention chirurgicale.

Cancers gynécologiques

De nombreux types de cancers du systÚme reproducteur sont traités chirurgicalement. Ceux-ci comprennent l'utérus, du col de l'utérus, de l'ovaire, de l'endomÚtre ou des tumeurs ; ainsi que les fibromes utérins qui ne répondent pas à des options de traitement plus conservatrices[13].

Chirurgie de réassignation sexuelle

Les hystérectomies électives avec salpingo-ovariectomie bilatérale sont souvent pratiquées avant ou dans le cadre d'une chirurgie de réassignation sexuelle pour les hommes trans. Certains hommes choisissent d'opter pour une hormonothérapie substitutive au début de leur transition sexuelle afin d'éviter les complications liées à l'utilisation de testostérone, tout en ayant des organes producteurs d'hormones femelles (p. ex., cancer de l'utérus et coronaropathie) ou pour retirer autant de sources d'hormones sexuelles féminines que possible afin de mieux « passer » pendant les expériences de vie réelle de leur transition. D'autres préfÚrent attendre d'avoir une « chirurgie du bas » complÚte (retrait des organes sexuels féminins et construction d'une anatomie externe d'apparence masculine) pour éviter de subir plusieurs opérations séparées.

Traitements possibles avant une hystérectomie

La myomectomie
Suture de l'utérus aprÚs une myomectomie

L'hystérectomie étant irréversible et une intervention chirurgicale intrusive, chaque patiente doit réfléchir à la solution qui lui convient le mieux avec l'aide d'un spécialiste, voici une liste non exhaustive des possibilités de traitements qu'une patiente peut avoir avant de pratiquer une hystérectomie selon différents cas.

Saignements importants

Les dispositifs intra-utĂ©rins au lĂ©vonorgestrel sont trĂšs efficaces pour contrĂŽler les saignements utĂ©rins anormaux (DUB) ou les mĂ©norragies et devraient ĂȘtre envisagĂ©s avant toute chirurgie[17].

La mĂ©norragie (saignements menstruels abondants ou anormaux) peut Ă©galement ĂȘtre traitĂ©e par l'ablation de l'endomĂštre qui est une intervention ambulatoire moins invasive dans laquelle la muqueuse de l'utĂ©rus est dĂ©truite par la chaleur, mĂ©caniquement ou par radiofrĂ©quence. L'ablation de l'endomĂštre rĂ©duit considĂ©rablement ou Ă©limine entiĂšrement les saignements mensuels chez quatre-vingt-dix pour cent des patients atteints de DUB. Il n'est pas efficace pour les patients prĂ©sentant une muqueuse utĂ©rine trĂšs Ă©paisse ou des fibromes utĂ©rins[18].

Fibromes utérins

Les dispositifs intra-utérins au lévonorgestrel sont trÚs efficaces pour limiter le flux menstruel et améliorer d'autres symptÎmes. Les effets secondaires sont généralement trÚs modérés parce que le lévonorgestrel (un progestatif) est libéré localement avec une faible concentration. Il existe aujourd'hui des preuves substantielles que Levongestrel-DIU offrent un bon soulagement dans le cas de fibromes[19].

Les fibromes utĂ©rins peuvent ĂȘtre enlevĂ©s et l'utĂ©rus reconstruit dans une procĂ©dure appelĂ©e « myomectomie ». Une myomectomie peut ĂȘtre effectuĂ©e par une incision ouverte, par laparoscopie ou par le vagin (hystĂ©roscopie)[20].

L'embolisation de l'artÚre utérine est une procédure peu invasive pour le traitement des fibromes utérins.

Sous anesthésie locale, un cathéter est introduit dans l'artÚre fémorale au pli de l'aine et déplacé sous contrÎle radiographique dans l'artÚre utérine. Une masse de microsphÚres ou d'alcool polyvinylique (PVA) est injectée dans les artÚres utérines afin de bloquer l'écoulement du sang à travers ces vaisseaux. La restriction de l'approvisionnement en sang entraßne une réduction significative du nombre de fibromes et limite les saignements abondants.

Dans une étude réalisée par Cochrane en 2012, comparant l'hystérectomie et les UAE, il n'a été trouvé aucun avantage majeur pour l'une ou l'autre procédure. Alors que les UAE sont associés à un séjour hospitalier plus court et à un retour plus rapide aux activités quotidiennes normales, ils étaient également associés à un risque plus élevé de complications mineures plus tard. Il n'y avait pas de différences entre les UAE et l'hystérectomie en ce qui concerne les complications majeures[21].

Les fibromes utĂ©rins peuvent ĂȘtre enlevĂ©s avec une procĂ©dure non invasive appelĂ©e ultrasons focalisĂ©s de haute intensitĂ© (MRgFUS).

Prolapsus

Le prolapsus peut Ă©galement ĂȘtre corrigĂ©e chirurgicalement sans ablation de l'utĂ©rus[22].

Technique

L'hystĂ©rectomie peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e de diffĂ©rentes maniĂšres. La plus ancienne technique est l'incision abdominale. Par la suite, ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es la technique vaginale (en effectuant l'hystĂ©rectomie par le canal vaginal) et plus tard, les techniques vaginales laparoscopiques (avec des instruments supplĂ©mentaires insĂ©rĂ©s Ă  travers un petit trou, frĂ©quemment proche du nombril).

Hystérectomie abdominale

La plupart des hystĂ©rectomies des États-Unis sont rĂ©alisĂ©es par laparotomie (incision abdominale, Ă  ne pas confondre avec la laparoscopie). Elle est utilisĂ©e par exemple aprĂšs une cĂ©sarienne, dans le cas d'un cancer, lorsque des complications sont Ă  prĂ©voir ou qu'une exploration chirurgicale est nĂ©cessaire.

Une incision transversale (Pfannenstiel) généralement au-dessus de l'os pubien, aussi prÚs que possible de la ligne supérieure des poils du bassin de la personne, semblable à l'incision pratiquée pour une césarienne.

Cette technique permet aux médecins d'avoir le meilleur accÚs aux structures reproductives et est normalement effectuée pour l'élimination de l'ensemble du complexe reproducteur.

Une hystérectomie ouverte fournit le moyen le plus efficace d'explorer la cavité abdominale et d'effectuer des chirurgies compliquées. Avant l'amélioration des techniques vaginales et laparoscopiques, c'était aussi la seule possibilité d'obtenir une hystérectomie subtotale, alors que la voie vaginale est la technique préférée dans la plupart des cas[23] - [24].

Le temps de récupération pour cette hystérectomie ouverte est de 4-6 semaines et parfois plus longtemps en raison de la nécessité de couper à travers la paroi abdominale.

Historiquement, le plus gros problÚme de cette technique était les infections, mais les taux d'infection sont bien contrÎlés et ne sont plus une préoccupation majeure dans la pratique médicale moderne.

Hystérectomie par voie vaginale

L'hystérectomie vaginale est réalisée entiÚrement par le canal vaginal et présente des avantages évidents par rapport à la chirurgie abdominale, comme la réduction des complications, la réduction du séjour à l'hÎpital et la réduction du temps de guérison.

HystĂ©rectomie par voie vaginale assistĂ©e par cƓlioscopie

Avec le développement des techniques laparoscopiques dans les années 1970 et 1980, l'«hystérectomie vaginale assistée par laparoscopie» (LAVH) a gagné en popularité auprÚs des gynécologues car elle est moins invasive que la procédure abdominale et la récupération postopératoire est beaucoup plus rapide. Il permet également une meilleure exploration et des chirurgies légÚrement plus compliquées que la procédure vaginale.

La LAVH commence par la laparoscopie et se termine par l'ablation dĂ©finitive de l'utĂ©rus (avec ou sans retrait des ovaires) par le canal vaginal. Ainsi, LAVH est Ă©galement une hystĂ©rectomie totale; le col de l'utĂ©rus doit ĂȘtre retirĂ© avec l'utĂ©rus.

Hystérectomie supracervicale assistée par coelioscopie

L'« hystĂ©rectomie supracervicale assistĂ©e par laparoscopie » (LASH) a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e plus tard pour retirer l'utĂ©rus sans retirer le col en utilisant un morcellateur qui coupe l'utĂ©rus en petits morceaux qui peuvent ĂȘtre retirĂ©s de la cavitĂ© abdominale via les orifices laparoscopiques.

Hystérectomie laparoscopique totale

L'hystĂ©rectomie laparoscopique totale (TLH) a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 1990 par Prabhat K. Ahluwalia dans l'État de New York[25]. La TLH est rĂ©alisĂ©e uniquement par les laparoscopes dans l'abdomen, en commençant au sommet de l'utĂ©rus, gĂ©nĂ©ralement avec un manipulateur utĂ©rin. L'utĂ©rus entier est dĂ©connectĂ© de ses attaches en utilisant de longs instruments minces Ă  travers les «ports». Ensuite, tous les tissus Ă  enlever sont passĂ©s Ă  travers les petites incisions abdominales.

Autres techniques

L'hystérectomie laparoscopique (subtotale) (LSH) est réalisée de maniÚre similaire à la chirurgie laparoscopique totale mais l'utérus est coupée entre le col de l'utérus et le fundus.

La laparoscopie à double orifice est une forme de chirurgie laparoscopique utilisant deux incisions de mm à mi-hauteur : l'utérus est détaché par les deux orifices et évacué par le vagin[26] - [27].

L'«hystérectomie assistée par robot» est une variante de la chirurgie laparoscopique utilisant des instruments spéciaux contrÎlés à distance qui permettent au chirurgien un contrÎle plus fin ainsi qu'une vision grossie en trois dimensions[28].

  • L'utĂ©rus avant l'hystĂ©rectomie
    L'utérus avant l'hystérectomie
  • HystĂ©rectomie laparoscopique
    Hystérectomie laparoscopique
  • Moignon cervical (blanc) aprĂšs l'ablation du corps utĂ©rin lors de l'hystĂ©rectomie supracervicale laparoscopique
    Moignon cervical (blanc) aprÚs l'ablation du corps utérin lors de l'hystérectomie supracervicale laparoscopique
  • Extraction vaginale de l'utĂ©rus lors d'une hystĂ©rectomie laparoscopique totale
    Extraction vaginale de l'utérus lors d'une hystérectomie laparoscopique totale
  • Fin d'une hystĂ©rectomie laparoscopique
    Fin d'une hystérectomie laparoscopique

Récupération

Le sĂ©jour Ă  l'hĂŽpital est de 3 Ă  5 jours ou plus pour la procĂ©dure abdominale, et entre 1 et 2 jours (mais peut ĂȘtre plus long) pour les procĂ©dures vaginales et vaginales assistĂ©es par laparoscopie[29].

Comparaison des techniques

Les caractéristiques du patient telles que la raison de l'hystérectomie, la taille de l'utérus, la descente de l'utérus, la présence de tissus malades entourant l'utérus, la chirurgie antérieure dans la région pelvienne, l'obésité, l'histoire de la grossesse, la possibilité d'endométriose, ou la nécessité d'une ovariectomie, influencera l'approche chirurgicale lors de l'hystérectomie[30].

Voie vaginale

L'hystérectomie par voie vaginale, quand elle est possible, est plus recommandée que d'autres variantes pour les femmes atteintes de maladies bénignes[23] - [24] - [30]. L'hystérectomie vaginale s'est révélée meilleure que la LAVH et que certains types de chirurgie laparoscopique, entraßnant moins de complications à court et à long terme, un effet plus favorable sur l'expérience sexuelle avec des temps de récupération plus courts et des coûts moindres[31] - [32] - [33].

L'hystérectomie vaginale est la seule option disponible qui soit réalisable sans anesthésie totale ou en ambulatoire (bien que le faire sans anesthésie ne soit recommandé que dans des cas exceptionnels).

Laparotomie versus laparoscopie

La chirurgie laparoscopique offre certains avantages lorsque la chirurgie vaginale n'est pas possible, mais l'opération a aussi l'inconvénient de prendre beaucoup plus de temps[30] avec un taux plus élevé de complications majeures, tout en offrant une guérison beaucoup plus rapide[34].

En cas d'hystérectomie totale pour cancer de l'endomÚtre, la procédure par laparoscopie offre des résultats périopératoires améliorés avec un taux de réopération inférieur et moins de complications postopératoires que la laparotomie[35].

La technique abdominale (laparotomie) est trÚs souvent appliquée dans des circonstances difficiles ou lorsque des complications sont attendues. Compte tenu de ces circonstances, le taux de complications et le temps requis pour la chirurgie se compare trÚs favorablement avec d'autres techniques, mais le temps nécessaire pour la guérison est beaucoup plus long[30]. Elle est corrélée à une incidence beaucoup plus élevée d'adhérences intestinales que les autres techniques[36].

Morcellement

Le morcellement a été largement utilisé, surtout dans les techniques laparoscopiques et parfois pour la technique vaginale, mais il semble aujourd'hui associé à un risque accru de propagation de tumeurs bénignes ou malignes[37] - [38]. En , la FDA a émis une alerte destinée aux professionnels de la santé sur les risques du morcellement[39].

Assistée par robot

La chirurgie assistée par robot est actuellement utilisée dans plusieurs pays pour les hystérectomies. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les avantages et les risques associés, par rapport à la chirurgie laparoscopique conventionnelle[40].

Une revue de 2014, Cochrane, a montrĂ© que la chirurgie assistĂ©e par robot semble avoir un taux de complications similaire Ă  celui de la chirurgie laparoscopique conventionnelle. En outre, il existe des indices suggĂ©rant que mĂȘme si la chirurgie prend plus de temps, la chirurgie assistĂ©e par robot peut entraĂźner une hospitalisation plus courte. Plus de recherches sont nĂ©cessaires pour dĂ©terminer si les hystĂ©rectomies assistĂ©es par robot sont bĂ©nĂ©fiques pour les personnes atteintes de cancer.

Les avantages marginaux prĂ©cĂ©demment rapportĂ©s de la chirurgie assistĂ©e par robot n'ont pas pu ĂȘtre confirmĂ©s; seules les diffĂ©rences de sĂ©jour hospitalier et de coĂ»t restent statistiquement significatives[41] - [42] - [43] - [44] - [45]. En outre, des prĂ©occupations au sujet d'allĂ©gations commerciales trompeuses gĂ©nĂ©ralisĂ©es ont Ă©tĂ© soulevĂ©es[46].

Temps d'opération

Le temps requis pour l'achĂšvement de la chirurgie dans les tests eVAL est[34] :

  • abdominale 55.2 minutes en moyenne, dans une fourchette allant de 19 Ă  155 minutes ;
  • vaginale 46.6 minutes en moyenne, dans une fourchette allant de 14 Ă  168 minutes ;
  • laparoscopique (toutes les variantes) 82.5 minutes en moyenne, dans une fourchette allant de 10 Ă  325 minutes (donnĂ©es combinĂ©es des deux groupes de l'essai).

Tableau récapitulatif

Résumé - Avantages et inconvénients des différentes techniques d'hystérectomie
Technique Avantages Inconvénients
Hystérectomie abdominale
  • Aucune limitation dus Ă  la taille de l'utĂ©rus[30]
  • Combinaison avec chirurgie d'incontinence ou de rĂ©duction possible
  • Aucune augmentation des complications post-chirurgicales par rapport Ă  vaginale[30]
  • PĂ©riode de rĂ©cupĂ©ration la plus longue avant le retour aux activitĂ©s normales[30]
  • Risque accru de saignement par rapport Ă  la chirurgie laparoscopique[30]
  • Technique vaginale ou laparoscopique prĂ©fĂ©rĂ©e pour les personnes obĂšses[47]
Hystérectomie vaginale
  • OpĂ©ration la plus courte[30]
  • Courte pĂ©riode de rĂ©cupĂ©ration et de sortie de l'hĂŽpital[30]
  • Moins de mĂ©dicaments contre la douleur et des coĂ»ts hospitaliers infĂ©rieurs par rapport Ă  la technique laparoscopique[30]
  • CoĂ»t le plus bas[30]
  • LimitĂ© par la taille de l'utĂ©rus et les chirurgies antĂ©rieures[30]
  • CapacitĂ© limitĂ©e Ă  Ă©valuer les trompes de Fallope et les ovaires[48]
Hystérectomie supracervicale laparoscopique (hystérectomie subtotale)
  • Soupçons non Ă©tablit que l'approche subtotale conduit Ă  une rĂ©duction des prolapsus des organes pelviens au long terme[49]
  • Aucune preuve que cette technique amĂ©liore la fonction sexuelle ou rĂ©duit le risque opĂ©ratoire de dommages urinaires ou intestinaux[49] - [50]
  • Retour plus rapide aux activitĂ©s normales[49]
  • Les personnes opĂ©rĂ©es doivent subir un dĂ©pistage rĂ©gulier du cancer du col utĂ©rin aprĂšs la chirurgie[49] - [50]
  • PossibilitĂ© de saignement cyclique avec l'approche subtotale[49]
Hystérectomie vaginale assistée par laparoscopie (LAVH)
  • Possible avec un utĂ©rus plus grand, selon les compĂ©tences du chirurgien[48]
  • Combinaison avec des opĂ©rations de rĂ©duction possibles
  • CoĂ»t plus Ă©levĂ© que l'approche vaginale[48]
  • Les tumeurs malignes ne peuvent ĂȘtre Ă©liminĂ©es que si elles sont intactes[48]
  • Non recommandĂ© pour les personnes atteintes d'une maladie cardiopulmonaire[48]
Hystérectomie laparoscopique totale
  • DurĂ©e du traitement hospitalier court par rapport Ă  l'abdomen[30]
  • Permet la possibilitĂ© de diagnostiquer et de traiter d'autres maladies pelviennes[30] - [48]
  • Moins de saignements, fiĂšvres, infections par rapport Ă  la chirurgie abdominale[30] - [48]
  • Retour plus rapide aux activitĂ©s normales par rapport Ă  l'abdomen[30]
  • Meilleure qualitĂ© de vie Ă©levĂ©e Ă  long terme par rapport Ă  l'abdomen[30]
  • Augmentation de la durĂ©e de la chirurgie[30]
  • NĂ©cessite un haut degrĂ© de compĂ©tences chirurgicales laparoscopiques[30] - [48]
  • Peut avoir un risque plus Ă©levĂ© de lĂ©sion de la vessie ou de l'utĂ©rus[30]
Hystérectomie laparoscopique à un seul orifice / mini-hystérectomie laparoscopique
  • Aucune amĂ©lioration clinique significative par rapport Ă  l'hystĂ©rectomie laparoscopique conventionnelle[30]
  • RĂ©sultats cosmĂ©tiques amĂ©liorĂ©s par rapport Ă  l'hystĂ©rectomie laparoscopique conventionnelle[30]
  • Plus de recherches requises[30]
Hystérectomie assistée par robot
  • Taux de complication similaire par rapport Ă  la laparoscopie conventionnelle[40] - [30]
  • Peut entraĂźner des sĂ©jours Ă  l'hĂŽpital plus courts[40]
  • OpĂ©ration plus longue[40] - [30]
  • CoĂ»t plus Ă©levĂ©[41]
  • Plus de recherches requises[40]

Effets indésirables

L'hystérectomie a, comme toute autre chirurgie, certains risques et effets secondaires [51] - [52] - [53].

Mortalité et risques

En 1995, la mortalité à court terme (dans un délai de 40 jours à compter de la chirurgie) a été signalé à 0,38 cas pour 1000 lorsqu'elle est effectuée pour des causes bénignes. Les facteurs de risques de complications chirurgicales sont : la présence de fibromes, le jeune ùge (bassin vasculaire avec un risque de saignement plus élevé et un utérus plus grand), des saignements utérins dysfonctionnels et la parité[54].

Le taux de mortalitĂ© est plusieurs fois plus Ă©levĂ© chez les patientes enceintes, atteints d'un cancer ou d'autres complications[55]. Si le volume de l’utĂ©rus est augmentĂ©, le CollĂšge Français des ObstĂ©triciens et GynĂ©cologues (CNGOF) recommande un traitement hormonal par des agonistes de GnRH de avant l’intervention d’hystĂ©rectomie, justement pour prĂ©venir des multiples complications[56] - [57]. Plusieurs recommandations sont Ă©mises par le CollĂšge Français des ObstĂ©triciens et GynĂ©cologues (CNGOF) pour baisser le taux des complications pendant une hystĂ©rectomie pour des pathologies bĂ©nignes[53]. La SociĂ©tĂ© d’ObstĂ©triciens et GynĂ©cologues Canadienne a aussi Ă©mis des recommandations concernant l’hystĂ©rectomie et la prĂ©vention des complications[52].

L'effet Ă  long terme sur toutes les causes de mortalitĂ© est relativement faible. Les femmes de moins de 45 ans ont une mortalitĂ© Ă  long terme significativement accrue que l'on pense ĂȘtre causĂ©e par les effets secondaires hormonaux de l'hystĂ©rectomie et de l'ovariectomie prophylactique[58].

Environ 35% des femmes ayant subi une hystérectomie subissent une autre intervention chirurgicale liée dans les deux années suivantes. Des problÚmes de prolapsus d'organes peuvent survenir aprÚs une hystérectomie. Une étude menée en 2014 sur plus de 150 000 des patientes a révélé que 12% des patients aprÚs une hystérectomie avaient besoin d'une chirurgie du prolapsus d'un organe pelvien[59].

Le risque pronostique avant ou aprĂšs une complication est calculĂ© avec un score pronostique, notamment l'Indice de GravitĂ© SimplifiĂ© (IGS), ou Score « APACHE » (Acute Physiologic and Chronic Health Status)[60]. DerniĂšrement il y a le Score POSSUM 2 utilisĂ© pour les patients opĂ©rĂ©s[61] par la SociĂ©tĂ© Française d’AnesthĂ©sie et RĂ©animation (SFAR)[62].

Complications

Quoique l'hystĂ©rectomie soit une opĂ©ration trĂšs couramment pratiquĂ©e, elle prĂ©sente un taux minime mais rĂ©el de complications, comme toute procĂ©dure chirurgicale[63]. Les patientes sont informĂ©es normalement avant l’intervention d’hystĂ©rectomie par leurs gynĂ©cologues.

Les principales complications rencontrĂ©es pendant l’intervention sont :

  • des rĂ©actions Ă  l’anesthĂ©sie ;
  • des saignements importants pendant l’intervention nĂ©cessitant parfois une transfusion sanguine ou plus souvent un traitement par perfusion de fer en intraveineux[63] ;
  • des blessures d’organes avoisinant l’utĂ©rus[63] : vessie, uretĂšre, colon, intestin grĂȘle. Ces lĂ©sions ont peu de consĂ©quences si elles sont dĂ©couvertes et rĂ©parĂ©es au cours de l’intervention.

Dans les jours ou semaines qui suivent les complications peuvent ĂȘtre :

  • la phlĂ©bite et l’embolie pulmonaire (prĂ©sence de caillots dans les veines). C'est la raison pour laquelle un traitement prĂ©ventif anticoagulant sera systĂ©matiquement instaurĂ© dĂšs le jour de l’intervention ;
  • une infection du site opĂ©ratoire dans les jours qui suivent nĂ©cessitant un traitement par antibiotiques ;
  • une occlusion intestinale qui peut nĂ©cessiter un traitement mĂ©dical, voire une nouvelle intervention[63] ;
  • une infection urinaire, gĂ©nĂ©ralement sans gravitĂ© et traitĂ©e par antibiotiques ;
  • des saignements vaginaux postopĂ©ratoires importants[63] ;
  • une dĂ©sunion, une infection ou un hĂ©matome de la cicatrice cutanĂ©e dans les jours ou semaines qui suivent.

A long terme, d’autres complications de type prolapsus vĂ©sical ou rectal (descente de la vessie ou du rectum) ou d’incontinence urinaire peuvent survenir[63].

Comme toute intervention chirurgicale, l'hystĂ©rectomie prĂ©sente certains risques. « La mortalitĂ©, exceptionnelle, concerne moins d'une patiente sur 10 000. Des complications surviennent dans 3 Ă  5 % des interventions. Elles sont principalement reprĂ©sentĂ©es par des plaies aux organes voisins, des hĂ©morragies, des infections »[64]. La formation chirurgicale dispensĂ©e durant les 10 semestres de leur internat[65] a pour but de donner un niveau chirurgical de base aux 85% des futurs gynĂ©cologues exerçant Ă  la fois en ObstĂ©trique, en GynĂ©cologie mĂ©dicale, en Échographie, en Colposcopie, en AMP, etc. Ils sont supposĂ©s savoir exĂ©cuter sans danger excessif pour les patientes les opĂ©rations les plus courantes, telles les cĂ©sariennes, la prise en charge laparoscopique ou laparotomique des grossesses extra-utĂ©rines, des kystes simples de l'ovaire et de l'infertilitĂ© tubaire, l'hystĂ©roscopie diagnostique et opĂ©ratoire, l'hystĂ©rectomie abdominale et vaginale[66].

HĂ©morragie

L’hĂ©morragie non contrĂŽlĂ©e nĂ©cessite une rĂ©animation et une transfusion sanguine[67] ainsi qu'une reprise chirurgicale pour arrĂȘter l’hĂ©morragie [56] - [68] - [51]. Parfois la radiologie interventionnelle et une embolisation sont efficaces pour le contrĂŽle de l’hĂ©morragie [69] - [70] - [71]. Un nombre alarmant d'internes français « seniors » en obstĂ©trique et gynĂ©cologie indiquent qu'ils n'ont pas acquis les compĂ©tences suffisantes en chirurgie au cours de leur formation pour pouvoir effectuer les interventions chirurgicales requises pour la gestion de l'hĂ©morragie postpartum ou pratiquer une hystĂ©rectomie d'urgence[72]. En conclusion, l'enquĂȘte sur 370 internes de 4e et 5e annĂ©e de leur internat a montrĂ© que 55 % des internes français de gynĂ©cologie et d'obstĂ©trique considĂ©raient qu'ils ne maĂźtrisaient pas les techniques chirurgicales requises pour la gestion de l'hĂ©morragie postpartum, et que 78 % n'avaient pas les compĂ©tences nĂ©cessaires pour pratiquer une hystĂ©rectomie d'urgence [72]. Sur 286 questionnaires entiĂšrement remplis et analysĂ©s d'obstĂ©triciens-gynĂ©cologues francais dĂ©jĂ  spĂ©cialistes confirmĂ©s, au total, 33% (95/286) des obstĂ©triciens ayant rĂ©pondu ont dĂ©clarĂ© ne pas maĂźtriser suffisamment ou mĂȘme pas du tout la technique de ligature bilatĂ©rale des artĂšres utĂ©rines, 37% (105/286) des sutures de compression utĂ©rines, 62% (178/286) pour la ligature des artĂšres iliaques internes et 47% (134/286) pour l’hystĂ©rectomie d’urgence du pĂ©ripartum. Au total, 18% (52/286) des rĂ©pondants ont dĂ©clarĂ© ne maĂźtriser aucune de ces techniques. L'Ă©tude montre qu'un nombre prĂ©occupant d'obstĂ©triciens français ont signalĂ© une maĂźtrise insuffisante des techniques chirurgicales de prise en charge de l'hĂ©morragie post partum[73]. Cela est bien cohĂ©rent avec la publication du Prof. Von Theobald du CHU Caen et son opinion que, la spĂ©cialitĂ© spĂ©cialitĂ© de gynĂ©cologie est gravement malade d'une conception Ă©galitariste de la formation et de l'exercice qui ne correspond plus Ă  la rĂ©alitĂ© [66] et avec les propositions pour une restructuration du troisiĂšme cycle des Ă©tudes mĂ©dicales[74].

Insuffisance rénale

Une insuffisance rĂ©nale peut ĂȘtre un rĂ©sultat d’un choc hĂ©morragique, Ă  la suite d'une hĂ©morragie massive, soit le rĂ©sultat d’une anurie reflexe[75] - [76] - [77] - [68], ou encore plus rare une obstruction bilatĂ©rale urĂ©tĂ©rale[78] - [79] - [80]. La ligature ou la blessure bilatĂ©rale des deux uretĂšres reste rare et exceptionnelle[81] - [80].

Blessures d’uretùres

Les blessures de l’uretĂšre peuvent se compliquer avec une fistule urĂ©tĂ©rale nĂ©cessitant souvent des multiples interventions rĂ©paratrices[82] - [83].

La lĂ©sion urĂ©tĂ©rale n'est pas rare et survient dans 0,2 cas d'hystĂ©rectomie vaginale sur 1 000 et 1,3 cas d'hystĂ©rectomie abdominale pour 1 000[84]. En fonction de la difficultĂ© de l'intervention d'hystĂ©rectomie la lĂ©sion urĂ©tĂ©rale n'est pas rare et survient jusqu’au 15% des cas[85]. La lĂ©sion se produit habituellement dans l'uretĂšre distal prĂšs du ligament infundibulo-pelvien ou de l'uretĂšre qui passe en dessous de l'artĂšre utĂ©rine[83] souvent en raison d'un serrage Ă  l'aveugle ou d'un placement de ligature pour contrĂŽler l'hĂ©morragie[86] - [87].

Concernant la prĂ©vention des lĂ©sions urĂ©tĂ©rales pendant une hystĂ©rectomie, des conseils sont surtout adressĂ©s aux gynĂ©cologues[87] - [56] pour Ă©viter les blessures urĂ©tĂ©rales. Selon la littĂ©rature[83], les ligatures et les dĂ©chirures des uretĂšres sont des blessures mineures de l’uretĂšre, car peuvent ĂȘtre rĂ©parĂ©es en peropĂ©ratoire ou postoperatoire, sans sĂ©quelle Ă  long terme.

La prise en charge de telles complications est trĂšs difficile et frĂ©quemment faite Ă  distance avec une moyenne de 5-29 jours aprĂšs la lĂ©sion initiale[80] - [88] - [89], trĂšs frĂ©quemment nĂ©cessitant l’intervention des urologues. Il est connu depuis 1915, que chercher les lĂ©sions urĂ©tĂ©rales Ă  1-2 cm des mĂ©ats urĂ©tĂ©raux est un fait trĂšs difficile voire impossible[81]. Pour cette raison une rĂ©implantation urĂ©tĂ©rale est nĂ©cessaire si la blessure se retrouve Ă  ce niveau[87] - [81] - [82]. Une prise en charge est souvent difficile, car le diagnostic doit se faire avec prudence[75] - [76] - [77] - [68]. La frĂ©quence et la gravitĂ© des lĂ©sions urĂ©tĂ©rales augment proportionnellement avec le volume d’hĂ©morragie pendant l’intervention. L’hĂ©morragie peropĂ©ratoire et postopĂ©ratoire est en soi-mĂȘme une complication non nĂ©gligeable [56] et la cause d’une mortalitĂ© liĂ©e Ă  l’intervention d’hystĂ©rectomie[68] - [67]. Les complications urologiques de la chirurgie gynĂ©cologique sont dĂ©crites par des auteurs francophones en 2011 dans la revue française Progress en Urologie [82]. La frĂ©quence et la gravitĂ© des sĂ©quelles urinaires ou rĂ©nales augmentent proportionnellement avec l’attente relative Ă  la prise en charge de la lĂ©sion urinaire[80] - [88] - [89]. Les gynĂ©cologues sont normalement entrainĂ©s pour pouvoir rĂ©parer les blessures urĂ©tĂ©rales[52] - [90]. L'apprentissage de la gestion des complications (sutures digestives, vĂ©sicales, urĂ©tĂ©rales, etc.) aux gynĂ©cologues Ă©tait assurĂ© dans les stages de chirurgie et d'urologie[66] - [90] - [65].

Les blessures de la vessie

Les blessures de la vessie peuvent se compliquer avec une fistule vĂ©sico-vaginale[91] nĂ©cessitant souvent des multiples interventions rĂ©paratrices. Les lĂ©sions gĂ©nito-urinaires (uretĂšres, vessie, urĂštre) aprĂšs une hystĂ©rectomie pour une pathologie bĂ©nigne se retrouvent dans 1,8% des cas[91]. Les blessures de l’uretĂšre ou de la vessie peuvent se compliquer avec un urinome nĂ©cessitant aussi au moins une intervention rĂ©paratrice[87] - [51]. Les gynĂ©cologues sont normalement entrainĂ©s pour pouvoir rĂ©parer les blessures de la vessie[90] - [66] - [65].

Blessures d’intestin

Les blessures intestinales aprÚs une hystérectomie se retrouvent dans 0,7 %-1 % des cas. Toutes les lacérations et blessures intestinales ont été réparées avec une ou plusieurs des quatre procédures de base: fermeture d'une ou deux couches de lacérations intestinales, résection partielle de l'intestin, réanastomose intestinale et colostomie (ileostomie). Il est suggéré que les gynécologues acquiÚrent des connaissances de base en matiÚre de prévention des lésions intestinales et des principes de la réparation des lacérations intestinales[92]. Les gynécologues ont une formation de la chirurgie digestive et normalement peuvent réparer les blessures intestinales.

Les blessures de l’intestin peuvent se compliquer avec une fistule vĂ©sico-digestive nĂ©cessitant gĂ©nĂ©ralement des multiples interventions rĂ©paratrices. Une blessure d’intestin Ă©volue habituellement avec une pĂ©ritonite nĂ©cessitante un traitement mĂ©dical et une reprise chirurgicale[92] - [51] - [65]

Ovariectomie involontaire et insuffisance ovarienne prématurée

L'ablation de l'un ou des deux ovaires est effectuée dans un nombre important d'hystérectomies pour lesquelles ce n'était pas prévu[93].

L'Ăąge moyen de la mĂ©nopause aprĂšs une hystĂ©rectomie avec conservation de l'ovaire est de 3,7 ans plus tĂŽt que la moyenne[94]. Il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que ça peut ĂȘtre dĂ» Ă  la perturbation de l'approvisionnement en sang aux ovaires ou du manque de rĂ©troaction endocrinienne de l'utĂ©rus.

La fonction des ovaires restants est significativement affectĂ©e chez environ 40% des femmes, certaines d'entre elles nĂ©cessitant mĂȘme un traitement hormonal substitutif.

De façon surprenante, un effet similaire et légÚrement plus faible a été observé pour l'ablation de l'endomÚtre, qui est souvent considéré comme une solution de rechange à l'hystérectomie.

Un nombre important de femmes développent des kystes ovariens bénins aprÚs une hystérectomie[95].

Effets sur la vie sexuelle et douleur pelvienne

AprÚs l'hystérectomie pour les indications bénignes, la majorité des femmes rapportent une amélioration de la vie sexuelle et des douleurs pelviennes. Une proportion plus faible de femmes signalent une aggravation de la vie sexuelle et d'autres problÚmes.

Les retours sont significativement différents pour l'hystérectomie réalisée pour des raisons malignes; la procédure est souvent plus radicale avec des effets secondaires importants[96] - [97].

Une proportion de patients qui subissent une hystérectomie pour douleurs pelviennes chroniques continuent de souffrir de douleurs pelviennes aprÚs une hystérectomie et développent une dyspareunie (rapports sexuels douloureux)[98].

Ménopause prématurée

Les niveaux d'ƓstrogĂšne tombent brusquement quand les ovaires sont enlevĂ©s, enlevant les effets protecteurs d'ƓstrogĂšne sur les systĂšmes cardio-vasculaires et squelettiques.

Cette condition est souvent appelĂ©e «mĂ©nopause chirurgicale», bien qu'elle soit sensiblement diffĂ©rente d'un Ă©tat mĂ©nopausique naturel; le premier est un choc hormonal soudain pour le corps qui provoque l'apparition rapide de symptĂŽmes mĂ©nopausiques tels que les bouffĂ©es de chaleur, tandis que le second est une diminution graduelle des niveaux hormonaux pendant des annĂ©es avec l'utĂ©rus intact et les ovaires capables de produire des hormones mĂȘme aprĂšs la cessation des rĂšgles.

Une Ă©tude a montrĂ© que les risques de rĂ©cidive de maladies cardiovasculaires est sensiblement augmentĂ© pour les personnes ayant subi une hystĂ©rectomie Ă  l'Ăąge de 50 ans ou moins. Aucune association n'a Ă©tĂ© trouvĂ© pour les personnes subissant la procĂ©dure aprĂšs l'Ăąge de 50 ans. Le risque est plus Ă©levĂ© lorsque les ovaires sont enlevĂ©s, mais mĂȘme lorsque les ovaires sont conservĂ©s il est toujours perceptible[99].

Plusieurs autres Ă©tudes ont montrĂ© que l'ostĂ©oporose (diminution de la densitĂ© osseuse) et le risque accru de fractures osseuses sont associĂ©s Ă  des hystĂ©rectomies[100] - [101] - [102] - [103] - [104] - [105]. Cela a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  l'effet modulateur de l'ƓstrogĂšne sur le mĂ©tabolisme du calcium et la chute des taux sĂ©riques d'ƓstrogĂšnes aprĂšs la mĂ©nopause peut entraĂźner une perte excessive de calcium conduisant Ă  une atrophie osseuse.

Les hystérectomies ont aussi été liées à des taux plus élevés de maladies cardiaques et de l'affaiblissement des os. Les personnes qui ont subi une hystérectomie avec le retrait des deux ovaires ont généralement des niveaux réduits de testostérone[93]. Les niveaux réduits de testostérone chez les femmes sont prédictifs de la perte de taille, qui peut résulter de la réduction de la densité osseuse[106], tandis que les niveaux accrus de testostérone chez les femmes sont associés à un plus grand sentiment de désir sexuel[107].

L'ovariectomie avant l'ùge de 45 ans est associée à une multiplication par cinq de la mortalité due aux troubles neurologiques et mentaux[108].

Incontinence urinaire et prolapsus vaginal

L'incontinence urinaire et prolapsus vaginal sont des effets indésirables bien connus qui se développent à haute fréquence trÚs longtemps aprÚs la chirurgie, généralement 10 à 20 ans aprÚs la chirurgie[109].

Pour cette raison, les chiffres exacts ne sont pas connus et les facteurs de risque sont mal compris. On ignore Ă©galement si le choix de la technique chirurgicale a un effet.

Il a été évalué que le risque d'incontinence urinaire est approximativement doublé dans les 20 ans suivant l'hystérectomie. Une étude à long terme a révélé un risque multiplié par 2,4 de chirurgie pour corriger l'incontinence urinaire due à un effort aprÚs une hystérectomie[110] - [111].

Le risque de prolapsus vaginal dépend de facteurs tels que le nombre d'accouchements vaginaux, la difficulté de ces accouchements et le type de travail[112]. La fréquence globale est approximativement doublée aprÚs l'hystérectomie[113].

La formation d'adhérence et obstruction de l'intestin

La formation d'adhérences est un risque particulier aprÚs l'hystérectomie en raison de l'étendue de la dissection pratiquée, ainsi que le fait que la plaie de l'hystérectomie se trouve dans la partie du bassin la plus dépendante de la gravité dans laquelle une boucle de l'intestin peut facilement tomber[114].

Dans une Ă©tude, l'incidence de l'obstruction de l'intestin grĂȘle due Ă  l'adhĂ©rence intestinale Ă©tait de 15,6% dans les hystĂ©rectomies abdominales totales non laparoscopiques contre 0,0% dans les hystĂ©rectomies laparoscopiques[36].

Infection

L'infection de la plaie survient dans environ 3% des cas d'hystérectomie abdominale. Le risque est accru par l'obésité, le diabÚte, le trouble de l'immunodéficience, l'utilisation de corticostéroïdes systémiques, le tabagisme, la présence d'un bleu prÚs des plaies et les infections préexistantes telles que la chorioamnionite et la maladie inflammatoire pelvienne[115].

Ces infections des plaies prennent souvent la forme d'un abcÚs incisionnel ou d'une blessure de la cellulite. En général, les deux produisent un érythÚme, mais seule l'incision d'abcÚs produit un écoulement purulent.

Le traitement recommandĂ© d'un abcĂšs incisionnel aprĂšs une hystĂ©rectomie est l'incision et le drainage, et puis la couverture par une mince couche de gaze et d'un pansement stĂ©rile. Le pansement doit ĂȘtre changĂ© et la plaie irriguĂ©e avec une solution saline normale au moins deux fois par jour. En outre, il est recommandĂ© d'administrer un antibiotique actif contre les staphylocoques et les streptocoques, de prĂ©fĂ©rence Ă  la vancomycine lorsqu'il existe un risque de SARM[115].

La plaie peut ĂȘtre fermĂ©e par intention secondaire. Alternativement, si l'infection est Ă©liminĂ©e et qu'un tissu de granulation sain est visible Ă  la base de la plaie, les bords de l'incision peuvent ĂȘtre rĂ©approximĂ©s, par exemple en utilisant des points de papillon, des agrafes ou des points de suture[115].

Les rapports sexuels restent possibles aprÚs l'hystérectomie.

La chirurgie reconstructive reste une option pour les femmes qui ont connu des conditions bĂ©nignes et malignes[116]. :1020–1348

Carcinome rénal

L'hystérectomie peut entraßner un risque accru de carcinome rénal relativement rare. Le risque accru est particuliÚrement prononcé pour les jeunes femmes et il est plus faible par voie vaginale[117].

Des effets hormonaux ou une lĂ©sion de l'uretĂšre ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme des explications possibles[118] - [119]. Dans certains cas, le carcinome Ă  cellules rĂ©nales peut ĂȘtre une manifestation d'une lĂ©iomyomatose hĂ©rĂ©ditaire non diagnostiquĂ©e.

Grossesse extra-utérine

L'ablation de l'utérus sans retirer les ovaires peut aboutir à une situation qui, en de rares occasions, peut entraßner une grossesse extra-utérine due à une fécondation non détectée qui doit encore descendre dans l'utérus avant la chirurgie.

Deux cas ont été présentés dans un numéro du Blackwell Journal of Obstetrics and Gynecology ; plus de 20 autres cas ont été discutés dans la littérature médicale supplémentaire[120].

ÉviscĂ©ration de l'intestin grĂȘle

En de trĂšs rares occasions, les rapports sexuels aprĂšs une hystĂ©rectomie peuvent provoquer une Ă©viscĂ©ration transvaginale de l'intestin grĂȘle[121].

Fréquence

Canada

Au Canada, le nombre d'hystĂ©rectomies pratiquĂ©es entre 2008 et 2009 Ă©tait environ de 47 000. Le taux national pour cette pĂ©riode Ă©tait de 338 pour 100 000 habitants, contre 484 pour 100 000 en 1997. Les raisons de l'hystĂ©rectomie diffĂ©raient selon que la personne Ă©tait issue du milieu urbain ou rural. Les personnes urbaines ont optĂ© pour des hystĂ©rectomies en raison de fibromes utĂ©rins, celles rurales principalement pour des troubles du cycle menstruel[122]. La SociĂ©tĂ© d’ObstĂ©triciens et GynĂ©cologues Canadienne a Ă©mis des recommandations concernant l’hystĂ©rectomie et la prĂ©vention des complications [52].

France

L'hystérectomie ou ablation de l'utérus consiste à Îter chirurgicalement l'utérus. En France, 85 000 [64] femmes sont concernées par cette opération chaque année (2011), le plus souvent entre 45 et 50 ans, à la suite d'une maladie bénigne.

70 à 75 000 femmes pour une pathologie bénigne et 10 à 12 000 pour un cancer soit environ 85 000 femmes toutes indications confondues d'aprÚs le CNGOF[64].

De moins en moins d’hystĂ©rectomies sont rĂ©alisĂ©es en France, selon l’Institut de recherche et de documentation en Ă©conomie de la santĂ© (Irdes) : moins de 65 000 aujourd’hui, contre prĂšs de 70 000 par an en 2010[123].

Cette pratique reste thĂ©oriquement rĂ©servĂ©e aux cas oĂč il n'y a aucune autre possibilitĂ© ou lorsque les traitements mĂ©dicamenteux et chirurgicaux ont Ă©chouĂ©. En 2010 en France il avait 70 000 hystĂ©rectomies avec un taux moyen de 1 (un) % des lĂ©sions urĂ©tĂ©rales.

Des opérations pas toujours justifiées

Les fibromes utĂ©rins volumineux restent la premiĂšre indication de l’hystĂ©rectomie, malgrĂ© l’essor des techniques de micro-embolisation qui permettent pourtant de les anĂ©antir en bloquant les artĂšres utĂ©rines qui les alimentent* (environ 30% des opĂ©rations). Mais nombre de mĂ©decins connaissent encore peu cette nouvelle approche et orientent toujours systĂ©matiquement leurs patientes vers l’issue la plus radicale, c’est-Ă -dire l’ablation[123].

L’hystĂ©rectomie est Ă©galement proposĂ©e pour rĂ©soudre d’autres troubles :l’endomĂ©triose sĂ©vĂšre, surtout quand elle est susceptible de se propager Ă  d’autres organes, un prolapsus gĂ©nital (descente de l’utĂ©rus Ă  travers le vagin et la vulve), certains cancers gynĂ©cologiques (de l’endomĂštre, du col utĂ©rin, du vagin ou des ovaires) ou en cas de complications hĂ©morragiques importantes Ă  la suite d'un accouchement.

Plusieurs recommandations sont émises par le CollÚge Français des Obstétriciens et Gynécologues (CNGOF) pour diminuer le taux des complications pendant une hystérectomie pour des pathologies bénignes [53].

Selon le Prof. Von Theobald du CHU Caen[66] : « la spĂ©cialitĂ© de gynĂ©cologie est gravement malade d'une conception Ă©galitariste de la formation et de l'exercice qui ne correspond plus Ă  la rĂ©alitĂ©. Selon lui, « 
à chaque fois, la rĂ©action de la spĂ©cialitĂ© de gynĂ©cologies a Ă©tĂ© inexistante, inadaptĂ©e ou trop tardive. Il faut aux gynĂ©cologues d’avoir une vision Ă  long terme. Ne pas craindre de rĂ©former leur enseignement et leur activitĂ© pour prĂ©parer un futur oĂč l'excellence des compĂ©tences dans tous les domaines ne pourra plus ĂȘtre l'apanage de chaque praticien. Les chirurgiens l'ont compris ; un « viscĂ©ral » n'opĂšre plus les cas relevant de l'orthopĂ©die ou de l'urologie. Par contre, la chirurgie gynĂ©cologique le tente fortement
 »

États-Unis

Selon le National Center for Health Statistics, , sur les 617 000 hystĂ©rectomies rĂ©alisĂ©es en 2004, 73% concernaient Ă©galement l'ablation chirurgicale des ovaires. Aux États-Unis, une femme sur trois de 60 ans aura fait une hystĂ©rectomie[124]. On estime actuellement que 22 millions de personnes aux États-Unis ont subi cette intervention.

Selon la mĂȘme source, l'hystĂ©rectomie est la deuxiĂšme chirurgie majeure la plus frĂ©quente chez les femmes aux États-Unis (la premiĂšre est la cĂ©sarienne).

Dans les années 1980 et 1990, cette statistique a été source d'inquiétude chez certains groupes de défense des droits des consommateurs et de perplexité parmi la communauté médicale[125], et a amené à la création de groupes de défense des choix éclairés comme la HERSTERECTOMY Educational Resources and Services (HERS), fondée par Nora W. Coffey en 1982.

Une analyse nationale rĂ©trospective sur 172.344 hystĂ©rectomies abdominales pour des fibromes utĂ©rines, rĂ©alisĂ©es de 1999 au 2003 a trouvĂ© une mortalitĂ© de 37 patientes, sans aucun rapport par rapport au statut d’hĂŽpital (universitaire versus non-universitaire)[126]. Le fait d’avoir l’intervention d’hystĂ©rectomie pour des fibromes utĂ©rins dans un hĂŽpital amĂ©ricain avec des internes (apprentissage acadĂ©mique) et des professeurs (centre acadĂ©mique), ou dans un endroit acadĂ©mique avec un volume important pour cette intervention ne change pas le risque pour la mortalitĂ©. Par contre la morbiditĂ© et le nombre des complications, par exemple l’hĂ©morragie, blessures d’uretĂšres, blessures de la vessie, et les blessures d’intestin ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s plus frĂ©quemment dans les centres acadĂ©miques (OR= 1.34; 95% CI, 1.23 to 1.45) pour l’hystĂ©rectomie par la voie abdominale pour des fibromes utĂ©rins[126].

Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, une femme sur cinq est susceptible d'avoir eu une hystérectomie à l'ùge de 60 ans, et les ovaires sont éliminés dans environ 20% des cas[127].

Allemagne

Le nombre d'hystĂ©rectomies en Allemagne est constant depuis de nombreuses annĂ©es. En 2006, 149 456 hystĂ©rectomies ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, parmi celles-ci, 126 743 (84,8%) Ă©taient sans incident. Les femmes ĂągĂ©es de 40 Ă  49 ans reprĂ©sentaient 50% des hystĂ©rectomies, et celles ĂągĂ©es entre 50 et 59 ans en reprĂ©sentaient 20%[128]. En 2007, le nombre d'hystĂ©rectomies a chutĂ© Ă  138 164[129]. Ces derniĂšres annĂ©es, les techniques d'hystĂ©rectomies laparoscopiques ou assistĂ©es par laparoscopie se sont popularisĂ©es[130] - [131].

Danemark

Au Danemark, le nombre d'hystĂ©rectomies des annĂ©es 1980 Ă  1990 a diminuĂ© de 38%. En 1988, il y avait 173 chirurgies de ce genre pour 100 000 femmes et, en 1998, ce nombre avait Ă©tĂ© rĂ©duit Ă  107. La proportion d'hystĂ©rectomies abdominales supracervicales au cours de la mĂȘme pĂ©riode est passĂ©e de 7,5 Ă  41%. Un total de 67 096 femmes ont subi une hystĂ©rectomie au cours de ces annĂ©es[132].

Inde

Les coupeuses de cannes Ă  sucre sont pour beaucoup contraintes par leurs employeurs de subir une hystĂ©rectomie. Selon deux enquĂȘtes, 36 % des travailleuses ont subi une ablation de l’utĂ©rus. L'objectif poursuivi par les entrepreneurs sucriers est d'obtenir une plus grande productivitĂ© de la part de leurs salariĂ©es qui peuvent alors travailler de façon ininterrompue[133].

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