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Historique des mouvements sociaux de l'université Toulouse-Jean-Jaurès

Depuis la création de l'université Toulouse-Jean-Jaurès après 1968, des mouvements sociaux d'étudiants ont fréquemment marqué l'histoire de l’université. Ils ont souvent montré leur mécontentement par rapport aux réformes liées au système universitaire ou à l'emploi. La durée des mobilisations, qui peuvent se traduire par des blocages, est variable mais peut parfois durer plusieurs mois.

Janvier à avril 2006 : contre le CPE

Pendant le mouvement contre le CPE en 2006, la fac a été mobilisée[1] - [2] et bloquée à plusieurs reprises[3] - [4]. Ailleurs dans la ville la mobilisation est rejointe fin janvier[5] par les employés des sous-traitant d'Airbus, alors en lutte pour obtenir une revalorisation salariale, qui bloquent l'accès aux usines[6].

Le , la fin du blocus de la fac est votée en AG à 1 178 voix contre 803[7].

2007 et 2009 : contre la loi LRU

En 2007[8] et en 2009, l'université se mobilise contre la loi LRU, donnant lieu à de longues grèves[9].

Le , la CNE se réunit à Toulouse sur le campus de Rangueil revendique l'emploi stable pour tous et le retrait des contrats précaires; le réengagement financier de l’État dans le service public universitaire; le retrait de la loi Fillon; la reconnaissance des diplômes universitaires; le retrait du « pacte pour la recherche »; l’arrêt du « traitement répressif » des mouvements sociaux; l'amnistie des lycéens ayant participé au mouvement contre la loi Fillon et des personnes poursuivies à la suite des émeutes urbaines de novembre 2005.

Le , plusieurs manifestations d'enseignants-chercheurs et d'étudiants ont lieu en France. En compte 3 000 à 6 000 personnes à Toulouse, dont Daniel Filâtre, le président de l'université.

En 2009 la fac est bloquée pendant trois mois, et les examens sont reportés à la fin du mois d'août[10].

Octobre à novembre 2010 : contre la réforme des retraites

Le , les étudiants bloquent l'université pour protester contre la réforme des retraites[11] - [12]. 1500 étudiants se réunissent en AG pour voter en faveur d'un blocage et d'un piquet de grève le soir même à l'entrée de la fac. Le mouvement est suivi par l'Université Toulouse-I-Capitole et l'Université Toulouse-III-Paul-Sabatier[13].

Le , une AG est réunie mais le vote du blocage est repoussé à cause du manque d'étudiants informés sur le mouvement[14]. Le , le blocage est finalement voté et les étudiants manifestent dans la rue au côté des lycéens[15].

Le , les étudiants votent en AG le déblocage de la fac et la levée du piquet de grève[16].

Novembre 2014 : contre les mesures d'austérité et en soutien à la ZAD de Sivens

Le blocus en novembre 2014

En , la fac est bloquée pour protester contre la baisse des moyens de l'université[17], mais aussi contre les violences à la ZAD de Sivens à la suite notamment de la mort de Rémi Fraisse[18].

Mars à juin 2016 : contre la loi Travail

Le , environ 400 personnes réunies en AG décident de l'appel à la grève et à manifester le suivant, au côté de l'intersyndicale. Cette AG marque le début de la mobilisation de la fac contre la Loi Travail[19].

Le , le mouvement commence à être suivi par l'université Paul Sabatier et Science Po Toulouse. Les étudiants appellent à manifester[20].

Le , à la suite des différentes AG depuis le , les lycéens et les étudiants manifestent en ville aux côtés de différents syndicats, notamment de travailleurs, et quelques partis[21].

Le , les étudiants et les lycéens bloquent des points stratégiques des rocades toulousaines, paralysant une très grande partie du réseau routier toulousain pendant plusieurs heures[22]. L'après-midi, une nouvelle manifestation est organisée en ville[23].

Le , l'université est bloquée ; le mouvement est suivi ailleurs dans la ville par les lycées Saint-Sernin, Sainte-Marie-de-Nevers et des Arènes[24].

Le , la grève est à nouveau votée, ainsi que le blocage de l'université pour le . Une manifestation a lieu l'après-midi[25].

Le , l'administration décide de fermer le campus en réaction au vote du blocus[26] - [27] - [28]. Ce même jour, le blocus est reconduit en AG pour les 3 jours suivants[29].

Le , les étudiants grévistes demandent des aménagements d'épreuves et la non-prise en compte des absences depuis le début de la mobilisation le [30]. L'administration de l'université annonce par la suite étudier cette possibilité.

Le , le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, la présidente de la région socialiste Carole Delga, le préfet de la région et le préfet du département de la Haute-Garonne visitent la fac dans le cadre de l'inauguration des locaux neufs. Les étudiants mobilisés, déjà en colère contre la Loi Travail, critiquent le partenariat public-privé avec Vinci qu'ils considèrent comme une forme de privatisation. Un rassemblement a donc lieu ce jour-là devant la fac, contre le partenariat public-privé, la Loi Travail et la visite de ces personnalités politiques[31].

Fin juin, des partiels illégaux se déroule en cachette en dehors de l'université[32].

Décembre 2017 à mai 2018 : contre la loi ORE, Parcoursup et la fusion des universités

Le , la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal annonce le Plan Étudiants, concrétisé par la loi « Orientation et réussite des étudiants », dite ORE, qui a pour objectif affiché de mettre fin au tirage au sort pour l’accès à l’enseignement supérieur, de réduire le taux d’échec en licence, et d’améliorer les conditions de vie des étudiants.

Les 6 et , l'université de Toulouse consulte les étudiants et le personnel sur la fusion des universités afin de décrocher l'IDEX (label Initiative d'excellence)[33].

Le , le conseil d'administration de l'université et son président, Daniel Lacroix, décident de ne pas tenir compte de la consultation et votent en faveur du projet de fusion. Cet évènement marque le début de la contestation puis de la grève au sein de l'université, d'abord du personnel puis rapidement rejoint par les étudiants.

La grève sera donc contre la loi ORE, Parcoursup, la fusion des universités, et sera rejointe par d'autres luttes comme celle des cheminots contre la réforme de la SNCF, ou des lycéens de la ville, notamment des Arènes[34] et de Jolimont, directement concernés par le dispositif Parcoursup et bloquant parfois leurs lycées[35] - [36].

Le , tous les accès aux bâtiments de l'université sont bloqués[37].

L'Arche (occupée) le 30 mars 2018

Le , un deuxième blocus a lieu. L'occupation dure jusqu'à l'évacuation de l'université[38].

Le , les auditions du jury de l'IDEX débutent[39].

Le , le blocage d'une semaine entière est voté en AG commune[40]. Le blocage sera toujours reconduit jusqu'à l'évacuation policière.

Le , la plus grande assemblée générale a lieu avec environ 2 500 personnes. Le blocage est reconduit pour 2 jours avec 680 voix Contre, 1391 Pour et le reste étant des NPPV (pas de prise de partie au vote) et Abstentions.

Le , la candidature de l'université fédérale de Toulouse à l'IDEX est rejetée, le personnel et les étudiants considèrent que c'est une première victoire[41].

Le , le gouvernement réagit au blocus en mettant l'université sous tutelle et les conseils centraux (administration, etc) sont dissous. Le président Daniel Lacroix est destitué et remplacé par Richard Laganier, nommé alors administrateur provisoire. Le bâtiment Accueil, comprenant le grand amphithéâtre où ont lieu les AG, commence également à être occupé.

Le , les étudiants bloquent la rocade ouest toulousaine au niveau de l'échangeur no 26 jouxtant l'université[42] à la suite du vote de l'AG du [43], paralysant entièrement la circulation sur plusieurs kilomètres pendant plus d'une heure.

Le , la première Coordination Nationale Étudiante a lieu à Toulouse, réunissant un peu plus d'une trentaine de délégations.

Le , l'organisation UNI dépose un recours au tribunal administratif de Toulouse pour faire évacuer les locaux de la fac[44].

Le , des premiers demandeurs d'asile sont accueillis dans le bâtiment Accueil[45] - [46], en réaction à la fin de la trêve hivernale et à la fermeture du gymnase où ils étaient depuis 3 ans. 45 demandeurs d'asile y sont accueillis en tout.

Le , les étudiants investissent les locaux de La Dépêche du Midi, mécontent du traitement des informations du blocus de l'université par le journal[47] - [48]. Ils quittent les lieux une fois leur communiqué publié dans le journal[49].

Le , le tribunal de Toulouse fait suite à la demande de l'UNI et prend la décision d’évacuer la fac par la force policière[50]. L'administration provisoire de la fac annonce le même jour que le prix des dégâts s’élève à 400 000 [51]. Cependant, les dégâts n'étant constitués principalement que de graffitis et de mobilier ayant uniquement servi à bloquer les bâtiments, rien ne semble pouvoir confirmer ou infirmer la réalité du chiffre annoncé. À la suite de cette décision, les occupants restants placent les demandeurs d'asiles de l'Accueil en sécurité hors de la fac.

L’Université est finalement évacuée par les CRS dans la nuit du 8 au à partir de 3 h 45 du matin et prend fin à 5 h 15 lors de l'ouverture du métro Mirail - Université[38]. 200 CRS et un hélicoptère sont mobilisés afin d'évacuer les 60 à 80 étudiants restants. La préfecture de police annonce que l'évacuation a eu lieu dans le calme[52].

Plus tard, un étudiant fut grièvement blessé par la BAC[53] à la station de métro Marengo - SNCF du côté de la Médiathèque José-Cabanis[54], alors que la police avait encerclé tous les accès à la station. Une enquête de l’IGPN[55], toujours en cours, a été ouverte à ce sujet[56].

L'AG suivante n'aura finalement pas lieu à la gare Matabiau comme prévu à l'origine, mais directement en plein air sur la place du Capitole[38].

La fac est placée en fermeture administrative jusqu'au , date de la réouverture pour le personnel, puis rouvre le pour les étudiants.

Les bâtiments Accueil et l'Arche resteront ensuite en fermeture administrative jusqu'en .

Fin août, le coût des dégâts est porté à 800 000 euros (dont 50 000 euros de mobilier et 30 000 euros pour l'effacement des tags de l'Arche), et il est également annoncé que la fresque n'a pas été enlevée pour des raisons financières[57].

La direction de l'université a demandé dans des courriels internes à pénaliser des personnels engagés dans le mouvement de grève. Pour Mediapart, l'existence d'une « liste noire pose la question du fichage politique et celle de la mainmise technologique exercée sur les personnels de la fac »[58]

Février 2020 : grève du personnel de nettoyage

Le 11 février, la quarantaine d’agents de ménage de la société Arc en Ciel – des femmes pour la plupart – s'est mise en grève. Elles dénoncent des conditions de travail indignes : absence de contrat, retard de paiement, heures supplémentaires non payées, congés sans solde, rythme de travail impossible à réaliser, injures, menaces, harcèlement.

La société Arc en Ciel qui emploie ces agents de service fait partie d’un groupe de cinq sociétés toutes chapeautées par la holding T2MC. D'après Mediacités[59], elle avait présenté une offre 35 % moins chère que celles de ses concurrents pour remporter le marché de nettoyage de l'université.

Mars et avril 2023

En mars et avril 2023, un groupe d’étudiants occupent un bâtiment de Toulouse-2, en profitant pour dégrader les lieux. Ils exigent d’obtenir 10/20 à tous les partiels. Cette mobilisation est « isolée et contestée par la plupart des associations étudiantes, de droite comme de gauche. » La présidence de l’université se voit interdire d’entrer dans le bâtiment par les étudiants bloqueurs. La direction de la faculté a dénoncé des « comportements inacceptables » notamment le « déclenchement des alarmes incendies pour évacuer les bâtiments », le « pillage d’un point de restauration du Crous » ou encore « l’intrusion de force dans le bâtiment de la Présidence »[60] - [61].

Notes et références

  1. « CPE : Deux mois de mobilisation à Toulouse », 20 Minutes, (lire en ligne).
  2. Jean-Louis Dubois-Chabert, « CPE : étudiants hostiles mais un peu désunis », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  3. « Après le CPE, retour aux amphis », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  4. « Le CPE retiré, les blocages continuent », Le Monde, (lire en ligne).
  5. Florian Maussion, « Les manifs étudiantes ont eu raison du CIP et du CPE », Le Parisien, (lire en ligne).
  6. « Manifestation des sous-traitants devant Airbus », La Dépêche, (lire en ligne)
  7. « Levée du blocage au Mirail », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  8. Alain Raynal, « Blocus reconduit sur le campus Toulouse-le Mirail », L'Humanité, (lire en ligne).
  9. Julie Azémar, « Mirail. Des examens hors de la fac pour contourner le blocage ? », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  10. Journal de 20 heures de France 2, 31/08/2009 : https://www.youtube.com/watch?v=3olADW7096k (à 6:18)
  11. « L'université du Mirail bloquée par les étudiants », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  12. « Entre 5 et 10 universités bloquées », Le Figaro, (lire en ligne).
  13. [vidéo] Télé Toulouse, Retraites : La fac de Toulouse-Le Mirail bloquée sur YouTube, .
  14. [vidéo] Télé Toulouse, L'Université de Toulouse le Mirail bloquée et fermée sur YouTube, .
  15. [vidéo] Télé Toulouse, L'Université de Toulouse le Mirail bloquée et fermée sur YouTube, .
  16. « Retraites : L'université Toulouse II Le Mirail débloquée », Télé Toulouse, (lire en ligne).
  17. Frédéric Dessort, « Blocus sous tension de l'université Toulouse - Jean-Jaurès », L'Étudiant, (lire en ligne).
  18. Adrien de Tricornot, « L’université du Mirail tente de sortir du blocage », Le Monde, (lire en ligne).
  19. « Loi Travail : l’université Jean Jaurès du Mirail entre dans la mobilisation à Toulouse », sur Actu Toulouse, .
  20. « Loi Travail : nouvel appel à manifester des étudiants, jeudi 17 mars, à Toulouse », sur Actu Toulouse, .
  21. Alison Danis, « Loi Travail : 6 500 à 10 000 manifestants dénoncent le projet de loi à Toulouse », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  22. « Nouvelle manifestation des étudiants et lycéens contre la loi Travail : la rocade paralysée », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  23. « Mobilisation étudiante : retour sur les manifestations de la journée dans la région », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  24. Fabrice Valery, « [Diaporama] Sur les barricades du lycée Saint-Sernin de Toulouse et de l'université Jean-Jaurès », France 3 Occitanie, (lire en ligne).
  25. Amandine Briand, « Fin de la manifestation contre la loi Travail à Toulouse et début de la « Nuit Debout », place du Capitole », sur Actu Toulouse, .
  26. « Loi travail : fermeture de l'université du Mirail à Toulouse », Le Parisien, (lire en ligne).
  27. « Loi travail : Le blocus voté, l’université Jean-Jaurès de Toulouse est restée fermée », 20 Minutes, (lire en ligne).
  28. Claire Ané, « Loi travail : les universités Rennes-II et Toulouse-II fermées après des blocus étudiants », Le Monde, (lire en ligne).
  29. Gérald Camier, « Université Jean Jaurès : le blocage est reconduit », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  30. « Toulouse : la moyenne d'office aux examens pour les étudiants grévistes ? », CNews, (lire en ligne).
  31. « Loi Travail. Actions, manifestation, blocages… nouvelle journée de mobilisation à Toulouse, mardi 3 mai », sur Actu Toulouse, .
  32. Claire Raynaud et Hakim Mokadem, « Fac du Mirail : des partiels illégaux organisés en cachette », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  33. « Fusion des universités : voici le plan de Toulouse pour décrocher l’Idex et sauver ses subventions », sur Actu Toulouse, .
  34. Gaëtane Rohr, « Le lycée des Arènes bloqué : les élèves, inquiets pour leur avenir, défilent dans Toulouse », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  35. Michel Pech, « Toulouse : deux lycées bloqués pour protester contre la réforme Parcoursup », sur France 3 Occitanie, .
  36. Léa Barrau et G.K., « Toulouse. Contre Parcoursup, deux lycées bloqués, les élèves manifestent en centre-ville », sur Actu Toulouse, .
  37. Gaëtane Rohr et Sébastien Marcelle, « L'université Toulouse Jean-Jaurès totalement paralysée », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  38. Sébastien Marcelle, « Jean-Jaurès : 24 heures chrono du déblocage », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  39. « Université Jean-Jaurès : les auditions du jury Idex ont débuté », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  40. Gaëtane Rohr, « Université Jean-Jaurès : les grévistes votent le blocage de la fac jusqu'au 13 mars », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  41. Serge Bardy, « Label Idex : pourquoi la candidature de l'université de Toulouse a été rejetée », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  42. Gabriel Kenedi, « Toulouse. Des étudiants de l’université Jean-Jaurès ont bloqué une partie du périphérique », sur Actu Toulouse, .
  43. Hugues-Olivier Dumez, « Les étudiants de l’Université Jean-Jaurès votent (aussi) le blocage du périphérique de Toulouse », sur Actu Toulouse, .
  44. Hélène Menal, « Toulouse: Au tribunal ou en AG, le déblocage (éventuel) de l'université du Mirail devrait se jouer lundi », 20 Minutes, (lire en ligne).
  45. Marius Delaunay, « Les étudiants de l'université Jean Jaurès de Toulouse hébergent des demandeurs d'asile dans un amphi », sur France Bleu Occitanie, .
  46. Laurent Dubois, « Toulouse : des demandeurs d'asile hébergés dans le “grand amphi” de l'Université Jean Jaurés », sur France 3 Occitanie, .
  47. Fabrice Valéry, « Des étudiants grévistes occupent « La Dépêche du Midi » et obtiennent la publication d’un communiqué », sur France 3 Occitanie, .
  48. « Des étudiants envahissent « La Dépêche du Midi » et font publier un communiqué », Le Figaro, (lire en ligne).
  49. « Les étudiant.e.s de l'université Jean-Jaurès du Mirail à « La Dépêche du Midi » », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  50. Sébastien Marcelle et Elaine Cordon, « La direction de l'université Jean-Jaurès de Toulouse va appeler la police pour débloquer la fac », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  51. Gaëtane Rohr, « Blocage de l'université Jean-Jaurès : près de 400 000 € de dégâts », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  52. « Toulouse : l’université du Mirail évacuée par la police », Sud Ouest, (lire en ligne).
  53. « Guilhem, l'étudiant de l'université Jean-Jaurès blessé : « Je me suis vu mourir » », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  54. [vidéo] Lundi matin, Étudiant de Toulouse grièvement blessé par une grenade de désencerclement sur YouTube, .
  55. « Toulouse : Guilhem, l'étudiant blessé par l'explosion d'une grenade de désencerclement, témoigne », France 3 Occitanie, (lire en ligne).
  56. Emmanuel Riondé, « Toulouse: l’étudiant blessé s’inquiète des zones d’ombre de l’enquête », Mediapart, (lire en ligne).
  57. Chloé Delbès, « 800 000 euros nécessaires pour remettre en état l'université Toulouse Jean-Jaurès après l'occupation », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
  58. Emmanuel Riondé, « La révélation d’une liste noire de grévistes jette un froid à la fac de Toulouse », sur Mediapart,
  59. Éric Dourel, « Esclavage moderne à l'université Jean Jaurès », (consulté le ).
  60. À Toulouse, des étudiants occupent la fac, brûlent des copies et pillent le Crous, lefigaro.fr, 17 avril 2023
  61. « Toulouse : quelles conséquences sur les cours et les examens dans les universités en lutte contre la réforme des retraites », sur ladepeche.fr (consulté le )

Voir aussi

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