Higini Clotas
Higini Clotas i Cierco, né le à Barcelone, est un homme politique espagnol membre du Parti des socialistes de Catalogne (PSC).
Higini Clotas | |
Fonctions | |
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Deuxième vice-président du Parlement de Catalogne | |
– (1 an, 9 mois et 16 jours) |
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Président | Núria de Gispert |
Législature | IXe |
Prédécesseur | Lluís Corominas |
Successeur | Lluís Corominas |
Premier vice-président du Parlement de Catalogne | |
– (12 ans, 10 mois et 29 jours) |
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Président | Joan Rigol Ernest Benach |
Législature | VIe, VIIe et VIIIe |
Prédécesseur | Domènec Sesmilo |
Successeur | Lluís Corominas |
Porte-parole du groupe socialiste au Parlement de Catalogne | |
– (11 ans, 2 mois et 7 jours) |
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Législature | IIIe, IVe et Ve |
Groupe politique | Socialiste |
Prédécesseur | Lluís Armet |
Successeur | Joaquim Nadal |
Député au Parlement de Catalogne | |
– (32 ans, 5 mois et 22 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Barcelone |
Législature | Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe, VIIIe et IXe |
Groupe politique | Socialiste |
Biographie | |
Nom de naissance | Higini Clotas i Cierco |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Barcelone (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PSC |
Fratrie | Salvador Clotas |
Diplômé de | ETSAB |
Profession | Éditeur |
Vie professionnelle
Après des études supérieures en architecture technique à l'École technique supérieure d'architecture de Barcelone (ETSAB), Higini Clotas devient technicien éditorial et travaille dans diverses maisons d'édition à partir de . Il adhère en au syndicat des arts graphiques de l'Union générale des travailleurs (UGT) et prend la direction des éditions Dopesa en [1].
Vie politique
Débuts
En conclusion du Ier congrès du Parti des socialistes de Catalogne (PSC), convoqué en , Higini Clotas est nommé secrétaire aux Études et à la Documentation de la commission exécutive nationale formée par le premier secrétaire Joan Reventós[1]. Pour les élections parlementaires du en Catalogne, il est investi en 12e position sur la liste du PSC dans la circonscription de Barcelone, emmenée par Reventós[2]. À 32 ans, il est élu député au Parlement de Catalogne, où il est deuxième porte-parole du groupe socialiste, sous l'autorité d'Eduardo Martín Toval puis Lluís Armet[1].
Nommé secrétaire national du PSC lors du IIe congrès, organisé en suivant, il est promu secrétaire à la Politique parlementaire à l'issue du IIIe congrès, réuni en [3].
Il est remonté à la neuvième place de la liste de Barcelone, conduite par Raimon Obiols, pour les élections parlementaires du [4]. Confirmé comme second porte-parole du groupe du PSC, il est porté à la présidence de la commission de contrôle parlementaire de la radiotélévision publique, puis en à celle de la commission de suivi des Jeux olympiques de Barcelone[5].
Porte-parole parlementaire
Dans la perspective des élections parlementaires du , Obiols remonte Higini Clotas en septième position sur la liste de Barcelone[6]. Après le scrutin, il est promu porte-parole du groupe socialiste, toujours dans l'opposition[7]. Il est reconduit après les élections parlementaires du , au cours desquelles il occupait la sixième place de la liste de la circonscription de Barcelone[8].
Obiols ayant renoncé à postuler une fois de plus à la présidence de la Généralité, son nom est évoqué en comme possible remplaçant, aux côtés de l'ancien vice-président du gouvernement espagnol Narcís Serra, du ministre des Travaux publics Josep Borrell, du maire de Barcelone Pasqual Maragall et du maire de Gérone Joaquim Nadal. Les trois premiers étant finalement écartés, l'appareil du PSC penche majoritairement en faveur de Nadal selon un sondage interne réalisé par le président du parti Joan Reventós[9]. Il remonte en cinquième position sur la liste que mène le maire de Gérone dans la circonscription de Barcelone pour les élections parlementaires anticipées du suivant[10]. Il est reconduit dans ses fonctions de porte-parole et devient en président de la commission de suivi de l'Union européenne et des Actions extérieures[11].
Vice-président du Parlement de Catalogne
À la suite des élections parlementaires du , le nouveau chef de file socialiste, Pasqual Maragall, choisit Joaquim Nadal comme porte-parole parlementaire, Higini Clotas étant présenté comme un possible candidat à la présidence du Parlement[12]. Finalement, il est proposé pour le poste de vice-président qui revient au PSC, la candidature à la présidence se trouvant confiée à Josep Maria Vallès (es). Avec la candidate au secrétariat Montserrat Tura, ils sont également chargés de proposer une réforme du règlement de l'assemblée[13].
Le , Higini Clotas est désigné à 52 ans premier vice-président du Parlement par 67 voix favorables, tandis que la candidate du Parti populaire Dolors Montserrat obtient le poste de deuxième vice-présidente avec 65 suffrages, Convergence et Union (CiU) ayant volontairement fait s'abstenir trois députés pour garantir aux socialistes la première vice-présidence[14]. Il est reconduit après les élections parlementaires du , obtenant alors 77 voix grâce au soutien du PP, d'ICV-EUiA et de la moitié des députés d'ERC[15]. Il entame un troisième mandat après les élections parlementaires anticipées du [16].
Fin de carrière
À la suite des élections parlementaires du , Lluís Corominas prend la suite d'Higini Clotas à la première vice-présidence du fait d'un accord entre CiU et le PP, mais Convergence et Union assure le maintien de Clotas au bureau en lui permettant d'accéder aux fonctions de second vice-président[17].
Lors d'une réunion de la commission exécutive nationale le , le premier secrétaire du PSC Pere Navarro annonce un important jeu de chaises musicales : Clotas prendra la présidence de la commission des Affaires institutionnelles, cédant ses fonctions de vice-président à Joaquim Nadal, lui-même remplacé à la présidence du groupe parlementaire par Xavier Sabaté, proche de Navarro[18]. Higini Clotas, qui reste alors le seul député à siéger sans interruption depuis les premières élections en , annonce dès le lendemain en réunion du groupe parlementaire qu'il a l'intention de renoncer à son mandat à la fin du mois en cours, regrettant le manque de tact dont a fait preuve la direction du parti en décidant de son changement d'affectation[19].
Nadal renonce le à le remplacer, lui réaffirmant son amitié indéfectible et exprimant son malaise quant à son remplacement[20]. Pourtant, Clotas démissionne effectivement trois jours plus tard, mais n'est pas remplacé puisque le Parlement est dissous le . Il ne se représente pas aux élections anticipées qui suivent en et achève ainsi sa carrière politique.
Vie privée
Higini Clotas est le frère cadet de Salvador Clotas, député de Barcelone au Congrès des députés entre et .
Notes et références
- (ca) Parlement de Catalogne, « Càrrecs parlamentaris i biografies dels diputats i diputades. Composició dels grups parlamentaris. », sur www.parlament.cat (consulté le ).
- (es) Présidence de la Généralité de Catalogne, « Orden de 21 de febrero de 1980, dando publicidad a las candidaturas proclamadas para las elecciones al Parlamento de Cataluña de 1980, presentadas ante las Juntas Electorales Provinciales de Barcelona, Gerona, Lérida y Tarragona. », sur www.juntaelectoralcentral.es, (consulté le ).
- (es) Nueva Economía Forum, « Higini Clotas i Cierco », sur www.nuevaeconomiaforum.org (consulté le ).
- (es) Junte électorale provinciale de Barcelone, « Candidaturas proclamadas para las Elecciones al Parlamento de Cataluña para las cuatro circunscripciones electorales, convocadas por Decreto 45/1984, de 5 de marzo (art. 33.3 del Real Decreto Ley 20/1977, de 18 de marzo, en relación con el artículo único de la Ley de Cataluña 5/1984, de 5 de marzo), según las certificaciones presentadas por las Juntas Electorales Provinciales correspondientes. », sur www.juntaelectoralcentral.es, (consulté le ).
- (ca) Parlement de Catalogne, « Càrrecs parlamentaris i biografies dels diputats i diputades. Composició dels grups parlamentaris. », sur www.parlament.cat (consulté le ).
- (es) Junte électorale provinciale de Barcelone, « Edicto de 1 de mayo de 1988, por el que se hacen públicas las candidaturas proclamadas por la Junta Electoral Provincial de Barcelona para las elecciones al Parlamento de Cataluña. », sur www.juntaelectoralcentral.es, (consulté le ).
- (ca) Parlement de Catalogne, « Càrrecs parlamentaris i biografies dels diputats i diputades. Composició dels grups parlamentaris. », sur www.parlament.cat (consulté le ).
- (es) Junte électorale provinciale de Barcelone, « Edicto de 17 de febrero de 1992, de la Junta Electoral Provincial de Barcelona, por el que se hace pública la relación de candidaturas proclamadas para las elecciones al Parlamento de Catalunya de 1992 en la circunscripción de Barcelona. », sur www.juntaelectoralcentral.es, (consulté le ).
- (es) Luis Mauri, « Joaquim Nadal, alcalde de Girona, candidato socialista a la presidencia de la Generalitat », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Junte électorale provinciale de Barcelone, « Edicto de 23 de octubre de 1995, de la Junta Electoral Provincial de Barcelona, por el que se hace pública la relación de candidaturas proclamadas para las elecciones al Parlamento de Cataluña de 19 de noviembre de 1995 en la circunscripción de Barcelona. », sur www.juntaelectoralcentral.es, (consulté le ).
- (ca) Parlement de Catalogne, « Càrrecs parlamentaris i biografies dels diputats i diputades. Composició dels grups parlamentaris. », sur www.parlament.cat (consulté le ).
- (es) Enric Company, « Los socialistas creen incompatible que Nadal sea alcalde y portavoz », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Enric Company, « Maragall quiere consensuar con Pujol el nombramiento del director de la CCRTV », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Enric Company, « Rigol iniciará el lunes los contactos para encargar la formación de gobierno », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Francesc Valls, « ERC obtiene la presidencia del Parlament y CiU la menor representación de su historia », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Miquel Noguer, « El tripartito se impone en el Parlamento y nombra presidente a Ernest Benach », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Àngels Piñols, « El PSC pugna por entrar en el juego de pactos CiU-PP », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Pere Ríos, « El PSC se renueva con retraso », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Pere Ríos, « Higini Clotas deja su escaño », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Nadal renuncia a sustituir a Clotas en la vicepresidencia segunda del Parlament », El País, (lire en ligne, consulté le ).