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Raimon Obiols

Josep María Obiols i Germà, dit Raimon Obiols, né le à Barcelone, est un homme politique espagnol membre du Parti des socialistes de Catalogne (PSC).

Raimon Obiols
Illustration.
Raimon Obiols en .
Fonctions
Député européen
–
(14 ans, 11 mois et 10 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Circonscription Espagne
LĂ©gislature 5e, 6e et 7e
Groupe politique PSE/S&D
Président du Parti des socialistes de Catalogne
–
(3 ans, 8 mois et 5 jours)
Prédécesseur Joan Reventós
Successeur Pasqual Maragall
Député au Parlement de Catalogne
–
(15 ans et 27 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection

Circonscription Barcelone
LĂ©gislature IIe, IIIe, IVe et Ve
Groupe politique Socialiste
Successeur Joan Canongia
Premier secrétaire du Parti des socialistes de Catalogne
–
(13 ans, 3 mois et 3 jours)
Président Joan Reventós
Prédécesseur Joan Reventós
Successeur NarcĂ­s Serra
Député aux Cortes Generales
–
(1 an, 5 mois et 26 jours)
Élection
Circonscription Barcelone
LĂ©gislature IIe
Groupe politique Socialiste
Successeur Juan Blanch
–
(3 ans, 3 mois et 29 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Circonscription Barcelone
LĂ©gislature Constituante et Ire
Groupe politique Socialistes de Catalogne
Successeur Pere Jover
Biographie
Nom de naissance Josep MarĂ­a Obiols i GermĂ 
Date de naissance
Lieu de naissance Barcelone (Espagne)
Nationalité espagnole
Parti politique PSC
Diplômé de université de Barcelone
Profession géologue

Géologue formé à l'université de Barcelone, il est élu en député de Barcelone au Congrès des députés, un mandat qu'il exerce jusqu'en , puis de à .

Il devient en premier secrétaire du PSC et se présente l'année suivante comme chef de file aux élections autonomiques. Il échoue à prendre le pouvoir face à Jordi Pujol et se fait élire député au Parlement de Catalogne. Il perd de nouveau face à Pujol en puis . Il est choisi comme secrétaire aux Relations internationales du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en .

Il renonce l'année d'après à mener la campagne des socialistes aux élections autonomiques anticipées, cédant cette responsabilité à Joaquim Nadal. Il abandonne en la direction du parti au profit de Narcís Serra et prend le poste honorifique de président du PSC.

Il quitte la vie politique nationale en , lorsqu'il est élu député européen. Remplacé par Pasqual Maragall à la présidence du Parti des socialistes de Catalogne en , il siège au Parlement européen jusqu'en et met un terme à sa carrière politique.

Biographie

Vie professionnelle

Il est titulaire d'une licence en sciences géologiques de l'université de Barcelone (UB). Professeur de géologie à l'UB entre et , il devient technicien du consortium d'information et de documentation de Catalogne en et technicien à la faculté de géographie et d'histoire de l'UB en [1].

Député au Congrès

Membre du Parti socialiste de Catalogne-Congrès (PSC-C), il est élu député de la circonscription électorale de Barcelone au Congrès des députés au cours des élections législatives constituantes du . Il s'inscrit au groupe parlementaire Socialistes de Catalogne (SC), dont il est porte-parole suppléant, puis est désigné deuxième secrétaire de la commission de l'Intérieur[2].

Il intègre en le Parti des socialistes de Catalogne, formation social-démocrate issue de la fusion entre le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de Catalogne, le PSC-C et un autre groupe socialiste[3]. Après avoir été réélu député en , il intègre en suivant la commission exécutive fédérale du PSOE (CEF) comme secrétaire exécutif, sans responsabilité.

Il annonce sa démission du Congrès le , afin de se concentrer sur ses fonctions d'organisation au sein de la direction du PSC[4]. Il se présente toutefois aux élections législatives anticipées du , en tête de liste du PSC dans la circonscription de Barcelone[5]. Il est désigné le suivant premier vice-président de la commission constitutionnelle[6].

Premier secrétaire du PSC

Le , Raimon Obiols est Ă©lu Ă  42 ans premier secrĂ©taire du Parti des socialistes de Catalogne avec 99 % des suffrages exprimĂ©s, au cours d'un congrès extraordinaire convoquĂ© pour remplacer Joan ReventĂłs, promu prĂ©sident du PSC, après sa nomination comme ambassadeur en France[7].

Il est investi candidat socialiste Ă  la prĂ©sidence de la GĂ©nĂ©ralitĂ© de Catalogne pour les Ă©lections autonomiques du en Catalogne le , lors d'une session du conseil national Ă  Vilanova de Sau, par 124 voix pour et un vote blanc[8]. Si le PSC obtient un rĂ©sultat satisfaisant avec 30,1 % des voix et 41 dĂ©putĂ©s sur 135, soit une progression de sept points et huit sièges, il ne parvient pas Ă  empĂŞcher Convergence et Union (CiU) de Jordi Pujol de conquĂ©rir la majoritĂ© absolue.

Il Ă©choue de nouveau lors des Ă©lections autonomiques du , lors desquelles le PSC recueille 29,8 % des voix et 42 parlementaires, tandis que Pujol se maintient au pouvoir avec la facultĂ© de gouverner sans alliĂ©s.

Le , il est investi pour la troisième fois consĂ©cutive candidat Ă  la prĂ©sidence du gouvernement de la communautĂ© autonome, recevant le soutien de 99,7 % des dĂ©lĂ©guĂ©s prĂ©sents au congrès extraordinaire du PSC[9]. Avec 27,6 % des suffrages et 40 sièges sur 135 aux Ă©lections autonomiques du , il est de nouveau dĂ©fait par CiU, qui confirme sa majoritĂ© absolue.

Le VIIe congrès du PSC le confirme dans ses fonctions le mais avec un score faible de 63,6 %. Il est ainsi moins bien Ă©lu au comitĂ© d'action politique, le groupe dirigeant de six personnes, que le ministre des Travaux publics Josep Borrell et le maire de Barcelone Pasqual Maragall[10]. Il est nommĂ© secrĂ©taire aux Relations internationales de la direction du PSOE le mois d'après.

Il renonce à être chef de file une quatrième fois aux élections autonomiques anticipées du et cède cette responsabilité au maire de Gérone Joaquim Nadal[11]. Il cède alors la tête de liste dans la circonscription de Barcelone à Nadal et rétrograde en deuxième position.

Au mois de , un accord interne au Parti des socialistes de Catalogne est trouvĂ© afin de rĂ©soudre les dĂ©saccords entre le premier secrĂ©taire et les principaux dirigeants : l'ancien vice-prĂ©sident du gouvernement NarcĂ­s Serra prend la suite d'Obiols tandis que ce dernier est dĂ©signĂ© pour le poste honorifique de prĂ©sident[12]. Il est formellement Ă©lu le avec 60 % des voix, signe du rejet qu'il suscite[13]. Un an plus tard, le nouveau secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PSOE JoaquĂ­n Almunia le confirme comme secrĂ©taire aux Relations internationales.

Député européen

Le PSOE propose à la fin du mois de au PSC de choisir le numéro deux de la liste socialiste pour les élections européennes du suivant. Le conseil national décide de confier cette place à Obiols au cours d'une réunion le [14]. Élu député au Parlement européen, il démissionne du Parlement de Catalogne et devient en vice-président du groupe du Parti socialiste européen (PSE)[15].

Il quitte la direction fédérale du PSOE après qu'Almunia a démissionné le pour assumer la défaite des élections générales du même jour. Il est ensuite remplacé le par Pasqual Maragall à la présidence du PSC, mais il reste membre sans responsabilité de la commission exécutive désormais placées sous l'autorité de José Montilla[16]. Il est réélu député européen en et , puis quitte la vie politique en .

Notes et références

  1. (ca) Parlement de Catalogne, « Càrrecs parlamentaris i biografies dels diputats i diputades. Composició dels grups parlamentaris. », sur www.parlament.cat (consulté le ).
  2. (es) Congrès des députés, « Legislatura Constituyente (1977-1979) – Obiols i Germá, Josep María », sur www.congreso.es (consulté le ).
  3. (es) Alfons Quinta, « Constituido el Partido de los Socialistas Catalanes », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Dimite el diputado socialista Raimon Obiols », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) Junte électorale provinciale de Barcelone, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado convocadas por Real Decreto 2057/82, de 27 de agosto. », sur www.juntaelectoralcentral.es, (consulté le ).
  6. (es) Congrès des députés, « II Legislatura (1982-1986) – Obiols i Germá, Josep María », sur www.congreso.es (consulté le ).
  7. (es) Carles Pastor, « Obiols, elegido primer secretario del PSC-PSOE », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) « Raimon Obiols, designado candidato socialista a la presidencia de la Generalitat », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) Enric Company, « El PSC se lanza a buscar el voto de empresarios y "gente de iglesia" », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Enric Company, « El congreso del PSC cierra en falso la crisis », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) Luis Mauri, « Joaquim Nadal, alcalde de Girona, candidato socialista a la presidencia de la Generalitat », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) Luis Mauri, « Serra relevará a Obiols al frente del PSC », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) Luis Mauri, « Narcís Serra lidera el PSC tras un congreso que no cierra las heridas del partido », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) « El PSC aprueba la candidatura de Obiols para las elecciones europeas », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Parlement européen, « Raimon Obiols », sur www.parlament.cat (consulté le ).
  16. (es) Enric Company, « El congreso del PSC consagra el liderazgo de Maragall con una votación de advertencia », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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