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Henry Nocq

Henry Nocq, né Marie Eugène Henri Auguste Nocq le à Saint-Mandé[1] et mort à Paris (16e arrondissement) le [2], est un sculpteur, médailleur et orfèvre français[3].

Henry Nocq
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Eugène Henri Auguste Nocq
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Société d'iconographie parisienne (d) ()
Distinction

Il a exécuté de nombreux bijoux remarquables[4].

Biographie

Portrait d'Yvette Guilbert (1893), médaillon en grès polychrome, Paris, musée d'Orsay.

Henry Nocq naît le au no 1 bis avenue Sainte Marie à Saint-Mandé. Son père est un employé des chemins de fer.

Élève d'Henri Chapu (1833-1891), c'est un sculpteur, graveur, médailleur, mais aussi un peintre et un aquarelliste. Grand prix de Rome, sociétaire de la Société des artistes français, dès 1887, il participe régulièrement au Salon des artistes français où il reçoit une mention honorable en 1889. Il est honoré d'une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1900[5].

Artiste multidisciplinaire, il participe à la remise en cause de la hiérarchie entre arts majeurs et arts mineurs en adhérant en 1896 au groupe d’artistes « Les Cinq », avec Félix Albert Anthyme Aubert, Alexandre Charpentier, Charles Plumet, et François-Rupert Carabin, qui devient L'Art dans Tout en 1898[6]. Proche de André Marty, il est embauché comme secrétaire de rédaction au Journal des artistes en 1894.

Il écrit plusieurs ouvrages consacrés à l'orfèvrerie, dont Le Poinçon de Paris publié en cinq volumes de 1926 à 1931, où il recense les orfèvres parisiens et leurs poinçons[7]. Cet ouvrage continue à faire référence.

Il est promu officier d'Académie en 1899 puis nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du [8]. Il adhère à la Société historique du VIe arrondissement en 1900 et y est désigné secrétaire adjoint.

L’Académie des beaux-arts lui décerne le prix Thorlet en 1935.

André Michel a écrit de lui : « Toutes ses médailles sont d'une singulière pénétration dans la notation de la ressemblance individuelle et d'un goût très pittoresque dans la présentation. Vous y trouverez […] les preuves d'une grande habileté technique et d'une jolie verve primesautière »[4].

Ĺ’uvres

Publications

  • Tendances nouvelles. EnquĂŞte sur l'Ă©volution des industries d'art, Paris, Henri Floury, 1896.
  • Les Duvivier : Jean Duvivier 1687-1761, Benjamin Duvivier 1730-1819, Paris, SociĂ©tĂ© pour la propagation des livres d'art, 1911.
  • Les mĂ©dailles d'Antonio Pisano, dit Pisanello, Paris, J.Dumoulin, 1917.
  • Le poinçon de Paris, en 5 volumes, Paris, Henri Floury, 1926-1931.
  • Tabatières, boites et Ă©tuis, orfèvreries de Paris du XVIIIe siècle et dĂ©but XIXe des collections du MusĂ©e du Louvre, Paris, G. van Oest, 1930 (avec Carle Dreyfus).

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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