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Henri Cazin

Pierre Joseph Henri Cazin, né le à Samer et mort le à Berck (Pas-de-Calais) est un chirurgien et auteur français (Marcel 1891). Il a contribué au développement des hôpitaux berckois, aux côtés de son beau-père, le Docteur Paul Perrochaud.

Henri Cazin
Description de cette image, également commentée ci-après
Buste d'Henri Cazin
Naissance
Samer (France)
Décès
Berck (Pas-de-Calais) (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Domaines MĂ©decine, Ethnobotanique
Renommé pour Développement des hôpitaux berckois

Il est le fils de François-Joseph Cazin et le frère de Jean-Charles Cazin.

Biographie

Vie familiale

Henri Cazin est né le au lieu-dit Letoquoi sur le territoire de la commune de Samer de l'union de François-Joseph Cazin (1788-1864) et d'Anne Marie Appel.

Le , il épouse à Montreuil Clémence Marie Pauline Amélie Perrochaud[1]. Celle-ci était née à Montreuil le [2], de l'union de Paul Henri Antoine Perrochaud, né à Ambleteuse le [3], et de Clémence Adèle Caroline Mathorez, née à Calais le , leur mariage avait été célébré à Boulogne-sur-Mer le [4].

De l'union d'Henri et de Clémence naissent quatre enfants : Joseph, qui devient médecin comme son père et son grand-père, Jeanne, Marcelle et Georgette[5].

Études

Il commence ses études de médecine en 1856 à Lille, brillamment puisqu'il en est le lauréat à trois reprises (premier prix en 1856, 1857 et 1858) et qu'il remporte le concours de prosectorat en 1858 (Cazin 1862) . En 1860, il fait son internat à Paris, à l'hôpital Sainte-Eugénie[6] où il se spécialise dans la pédiatrie. Il présente sa thèse deux ans plus tard (Cazin 1862).

Carrière médicale

Sa thèse obtenue, Henri Cazin reprend la patientèle de son père à Boulogne-sur-Mer[6].

Le , il est nommé médecin adjoint à l'hôpital maritime de Berck puis en prend la direction au décès de son prédécesseur, le Docteur Perrochaud, son beau-père en 1879.

Prix médicaux

En 1862 (Cazin 1862), sa thèse est couronnée par la faculté de médecine de Paris et reçoit le prix Duval avec la mention honorable de la Société de chirurgie de Paris.

L'Académie nationale de médecine lui remet une première fois le prix Capuron en 1879 pour son étude Des varices pendant la grossesse et l'accouchement[7] (Cazin 1881). Il le reçoit une seconde fois en 1885[8], pour sa réponse au concours De l'influence des bains de mer sur la scrofule des enfants (Cazin 1885), ouvrage également couronné en 1886 avec la mention honorable par le prix Montyon de statistique de l'Institut de France (Gauja 1917).

En 1887, son mémoire Des rapports du rachitisme avec la syphilis (Cazin et Iscovesco 1887) coécrit avec le Docteur Iscovesco reçoit le prix de l'hygiène de l'enfance attribué par la même Académie.

Le , l'Académie de médecine le nomme correspondant national dans la division chirurgie[9].

LĂ©gion d'honneur

Le , son beau-père lui remet les insignes de Chevalier de la Légion d'honneur, attribuée par le ministre de la guerre.

Ĺ’uvres

En phytothérapie

Planche I du Traité de 1868

Le Traité des plantes médicinales écrit par son père étant un succès commercial, Henri veille aux éditions posthumes en les révisant et en les augmentant. Il est également l'auteur d'une monographie sur la parisette[10].

En médecine et chirurgie

  • Henry Cazin, Étude anatomique et pathologique sur les diverticules de l'intestin, Paris, P. Asselin, , 111 p. (lire en ligne)
  • Wilhelm Netzel (trad. Henri Cazin), OpĂ©ration cĂ©sarienne rendue nĂ©cessaire par un myome incarcĂ©rĂ© dans le petit bassin, Paris, V. Adrien Delahaye et Ce, , 24 p., In-8° (lire en ligne)
  • Henry Cazin, Des Varices pendant la grossesse et l'accouchement, Paris, A. Delahaye et E. Lecrosnier, , 151 p. (lire en ligne)
  • Henri Cazin et Iscovesco, Des rapports du rachitisme avec la syphilis, Paris, Asselin & Houzeau, , 5e Ă©d., 83 p., In-8° (prĂ©sentation en ligne)

Sur les soins hélio-marins

Écrits sur le patrimoine boulonnais

  • Rapport sur les opĂ©rations de la quatrième section du jury de l'exposition internationale de pĂŞche de Boulogne-sur-Mer. VĂŞtements de marin; conserves alimentaires ; produits industriels des pĂŞches destinĂ©s Ă  l'Ă©conomie domestique, Ă  l'agriculture (engrais marins), aux arts, Ă  la mĂ©decine (huiles de"poisson), Ă  l'industrie ; collections d'histoire naturelle, etc. Deux planches avec vin figures; 92 pages. 1867.
  • Description d'un monstre double sycĂ©phalien, intermĂ©diaire aux genres synote et iniope.

Pour approfondir

Bibliographie

  • FrĂ©dĂ©ric CharlatĂ©, « Berck-sur-mer, station mĂ©dicale », Histoire des sciences mĂ©dicales, vol. XXXIX, no 3,‎ , p. 267-276 (lire en ligne)
  • L. Duplais, Berck-sur-Mer. Ville et plage, Berck-plage, , 103 p., p. 40-42
  • Pierre Gauja, Les fondations de l'AcadĂ©mie des sciences (1881-1915), Hendaye, Impr. de l'Observatoire d'Abbadia, (DOI 10.5962/2455, lire en ligne), p. 29
  • B. Marcel, « NĂ©crologie - M. le Dr P.-J.-Henri Cazin (de Berck) », Le progrès mĂ©dicale, no 13,‎ , p. 424 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

    Références

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