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Henri Édouard Claudel

Biographie

Début de carrière et Première Guerre mondiale

Claudel devient lieutenant-colonel le , avant d’être affecté au 3e régiment de tirailleurs sénégalais le . Il devint chevalier de la Légion d’honneur le et fut promu colonel le , tout en recevant le commandement du 3e Régiment d’infanterie coloniale. Peu après (), il est affecté au commandement du 33e Régiment d’infanterie avant de prendre le commandement de la 65e brigade d’infanterie le . Le , Claudel est devenu chef d’état-major de la région fortifiée de Verdun et, le , il a assumé le même rôle au sein du Groupe d’armées de l’Est. Il devient second aide de camp de l’état-major général de l’armée française le et le 1er octobre, il est promu général de brigade, peu après () être nommé officier de la Légion d’honneur. Du au , Claudel occupe le poste de second aide de camp de l’état-major général des armées du Nord et du Nord-Est. Le , il est nommé commandant de la 59e division d’infanterie, poste qu’il occupe jusqu’à sa promotion au grade de général de division et commandant du 17e corps d’armée le .

Carrière d’après-guerre

Il reste avec le 17e corps après la fin de la Première Guerre mondiale jusqu’au , date à laquelle il est resté sans affectation jusqu’à ce qu’il soit nommé commandant de l’armée française de l’Est le . Il a été libéré de ce rôle le , est devenu commandeur de la Légion d’honneur le et n’a pas occupé de poste jusqu’au , date à laquelle il est devenu membre du Comité consultatif sur la défense coloniale. Le , il a été placé sous le commandement des troupes en Afrique de l’Ouest française, rôle qu’il a rempli jusqu’au . Le , Claudel est nommé commandant du Corps colonial français et, du au , inspecteur général des troupes coloniales, poste qu’il occupe en même temps qu’il préside le Comité consultatif de la défense coloniale. Il devient grand officier de la Légion d’honneur le et du au (date à laquelle il est inscrit sur la liste de réserve) Claudel est membre du Conseil suprême de la guerre. Il a été promu Grand-Croix de la Légion d’honneur le .

DĂ©corations

Outre la Grand-Croix de la Légion d’honneur, il a reçu de nombreuses récompenses et décorations militaires. Ce sont notamment la prestigieuse Médaille militaire réservée aux généraux et la Croix de Guerre, la Médaille Interalliée 1914-1918 et la Médaille commémorative de la Grande Guerre pour services au cours de la Première Guerre mondiale. On lui a également conféré la médaille coloniale avec agrafe pour le Maroc 1925, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Soudan, l’Afrique-Occidentale française et la Mauritanie. Des gouvernements étrangers lui ont conféré enfin des distinctions comme la Croix de guerre (Belgique) avec le rang de commandeur de l’Ordre de Léopold de Belgique, la Army Distinguished Service Medal et la Grand-Croix de l’Ordre du Ouissam alaouite du Maroc.

Grades

  • 24/09/1911 : lieutenant-colonel
  • 01/11/1914 : colonel
  • 01/10/1916 : gĂ©nĂ©ral de brigade
  • 10/06/1918 : gĂ©nĂ©ral de division

DĂ©corations

Intitulés

Décorations étrangères

Postes

Notes et références

Liens externes


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