Henri-Alexis de Tholosé
Henri-Alexis de Tholosé ou Henri Alexis Tholozé[1]), né le à Bouchain (Nord)[2] et mort le à Paris, est un officier français, devenu général de division, qui a notamment été gouverneur d'Alger en 1830 et commandant de l'École polytechnique.
Naissance |
Bouchain (Nord) |
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Décès |
Paris |
Nationalité | France |
Pays de résidence | France |
Profession |
Commandant de l'École polytechnique |
Autres activités |
Biographie
Famille
Il est fils de David-Alexis Tholosé, capitaine du 1er corps royal du Génie, et de Félicité Waudru-Durre. Le , il épouse Anne-Claudine Sergiant.
Début de carrière
Le , Tholozé est admis à l'École polytechnique, puis est élève sous-lieutenant à l'école d'application du génie de Metz ().
Il est nommé lieutenant en second () de la 8e compagnie de mineurs, puis lieutenant en premier ().
Le , il entre dans l'état-major du génie à l'armée des Côtes de l'Océan au camp de Saint-Omer, puis au camp de Boulogne-sur-Mer (1804). Le ,il est nommé capitaine en second du 1er bataillon de sapeurs.
Dans la Grande Armée
- , participe Ă la bataille d'Austerlitz.
- Prusse et Pologne (1806-1807)
- En 1806 et 1807, participe aux campagnes de Prusse et de Pologne.
- , blessé à bataille d'Eylau à la jambe droite.
- Durant le printemps 1807, Tholosé participe au siège de Dantzig.
- , il est nommé à l'État-Major du génie et est employé au 4e Corps de la Grande Armée.
- , aide de camp du maréchal Soult.
- Espagne et Portugal (1808-1814)
- De 1808 à 1814, Tholosé est en Espagne et au Portugal toujours avec le maréchal Soult
- , chef d'escadron.
- , il se distingue Ă la bataille de Gebora en enlevant un drapeau.
- , blessé à la hanche droite à la bataille d'Albuera.
- , quitte son service d'aide de camp du Maréchal Soult pour soigner sa blessure (congé).
- , major en second.
- , mise en disponibilité.
- , reprend son service d'aide de camp auprès Maréchal Soult.
- , nommé colonel.
- , bataille d'Orthez.
- , bataille de Toulouse.
La Restauration
Durant la Première Restauration, Tholozé reste aide de camp du maréchal Soult jusqu'au , date à laquelle le maréchal quitte son poste de ministre de la guerre.
Pendant les Cent jours, il participe à la campagne de Belgique à nouveau comme aide de camp du maréchal Soult (mai-).
- En , employé à l'armée de la Loire.
- , mise en non activité.
Il est réintégré le comme colonel au corps royal d'état-major.
- , affecté au dépôt de la Guerre.
- , détaché comme adjoint au général Rogniat, inspecteur général du cordon sanitaire.
- , employé comme chef d'état-major de la 3e division du corps des Pyrénées-Orientales.
- , chef d'état-major de la 5e division du 4e corps de l'armée des Pyrénées.
En 1823, il participe à la campagne d'Espagne. Il reprend ensuite son poste au dépôt de la guerre le .
- , maréchal de camp (général de brigade) et mis en disponibilité.
Il exerce les fonctions de membre du comité d'état-major en 1826, 1827, 1828, 1829 et 1830.
- Alger (1830)
Le , il est nommé sous-chef d'état-major de l'armée en vue de l'expédition en Afrique. Après la prise d'Alger (), il est le premier gouverneur de la ville.
La Monarchie de Juillet
- , il rentre en France.
- , il est membre de la commission créée pour former le jury d'examen des élèves de l'École d'état-major.
- , il est mis en disponibilité dans le cadre d'activité de l'état-major général.
- commandant du département de la Moselle et commandant supérieur de Thionville
- L'École polytechnique (1831-1839)
- commande l'École polytechnique.
- obtient le grade de lieutenant-général
- mise en disponibilité
- Fonctions diverses (1839-1848)
- membre du comité de l'infanterie
- inspecteur général de 14e arrondissement d'infanterie
- membre du comité d'état-major
- inspecteur général du 3e arrondissement d'infanterie
- commandant de la 13e division militaire Ă Rennes
- à sa demande il est remplacé et nommé membre des comités d'état-major et d'infanterie.
- chargé d'inspecter l'École d'état-major, l'École polytechnique et l'École de Saint-Cyr
- chargé d'inspecter les officiers du corps royal d'état-major attachés au dépôt de la Guerre.
- président du comité d'état-major et membre du comité d'infanterie
- inspecteur général des écoles militaires et des officiers d'état-major attachés à l'administration centrale et à la carte de France pour l'année 1846
Le , peu après la Révolution française de 1848, il est mis en disponibilité et se retire jusqu'à son décès.
DĂ©corations
- : chevalier de la LĂ©gion d'honneur
- : officier de la LĂ©gion d'honneur
- : commandeur de la LĂ©gion d'honneur
- : grand officier de la LĂ©gion d'honneur
- Ordre de Sainte-Anne de Russie
- Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne
Hommages
- La rue Tholozé à Paris lui doit son nom.
Notes et références
- Rue Tholozé
- Statistique archéologique du département du Nord Seconde partie, Lille, Librairie Quarré et Leleu, 1867, p. 399, numérisé par Google Books