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Heinz Isler

Heinz Isler (nĂ© le Ă  Zollikon et mort le Ă  Berne) est un ingĂ©nieur civil suisse. Il a rĂ©alisĂ© plus de 1 400 structures en bĂ©ton armĂ© en formes de coques, et est considĂ©rĂ© comme le plus important spĂ©cialiste de cette technique au monde[1]. Il est l'un des plus importants ingĂ©nieurs civils suisses que le XXe siĂšcle a comptĂ©s[2], avec Robert Maillart, Othmar Ammann et Christian Menn[3].

Heinz Isler
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Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  82 ans)
Berne
Nationalité
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MaĂźtre
Pierre Lardy (d)
Archives conservées par
Gta Archiv (d)

Biographie

Famille et Ă©tudes

Heinz Isler est nĂ© Ă  Zollikon dans le canton de Zurich en 1926, il est le fils de Jakob Isler, ingĂ©nieur gĂ©omĂštre et inspecteur des routes, et d'Anna Moser. Le pĂšre de Heinz Isler a eu une influence importante : il lui fit dĂ©couvrir la nature et l’art. L’enfant a ainsi appris Ă  observer la nature de maniĂšre dĂ©taillĂ©e, et Ă  dessiner Ă  l’aquarelle[1]. Il rencontre Maria MĂŒller en 1949 alors qu’ils sont Ă©tudiants Ă  Zurich, puis chacun fait son chemin, Maria comme pĂ©diatre Ă  Berlin et lui Ă  Berthoud. Heinz la retrouve en 1968 puis ils se marient en 1970. Maria quitte alors son travail pour s’occuper dĂšs lors de la gestion du bureau Ă  Berthoud[4].

AprĂšs avoir frĂ©quentĂ© le gymnase cantonal de Zurich, Heinz Isler fait des Ă©tudes de gĂ©nie civil Ă  l'École polytechnique fĂ©dĂ©rale de Zurich (EPFZ) en 1945 et obtient son diplĂŽme en 1950. Il y travaille ensuite pendant trois ans en tant qu'assistant avec le professeur Pierre Lardy (de). Puis il Ă©tudie la peinture Ă  la Haute École d'art de Zurich pendant neuf mois, avant de dĂ©buter en 1954 Ă  Berthoud (Burgdorf en allemand) en tant qu’ingĂ©nieur indĂ©pendant.

Durant ses derniĂšres annĂ©es de vie, Heinz Isler prend soin de sa femme Maria, victime d’une attaque. Elle lui survit, ainsi qu’un neveu et une niĂšce[5].

Nouvelles formes de toits en coques

Garden Center, Zuchwil (Soleure, 1962).
Kilcherschale, Recherswil (Soleure, 1965).
Aire de repos, Deitingen (Soleure, 1968).
Pavillon Sicli, GenĂšve (1969).
Théùtre, Aichtal-Grötzingen (Bade-Wurtemberg, 1977).
Salle de tennis, Granges (Soleure, 1978).
Piscine, Brugg (Argovie, 1981).
Église de Cazis (Grisons, 2002).

Lors du congrĂšs fondateur de l'Association internationale des constructions en coques (International association for shell structures - IASS) en 1959 Ă  Madrid, Heinz Isler donne sa premiĂšre confĂ©rence internationale, New Shapes for Shells (nouvelles formes pour les coques). Il prĂ©sente sa mĂ©thode et montre ses maquettes, qui « suscitent beaucoup d’étonnement des spĂ©cialistes prĂ©sents »[2]. En effet, jusqu’alors les coques en bĂ©ton armĂ© ont pris des formes pouvant facilement ĂȘtre dĂ©crites mathĂ©matiquement, telles que des sphĂšres, des conoĂŻdes ou des paraboloĂŻdes hyperboliques, permettant de calculer plus facilement les forces et contraintes[5].

Ses formes nouvelles, libĂ©rĂ©es des gĂ©omĂ©triques classiques, sont toutes issues d’expĂ©riences rĂ©alisĂ©es par Heinz Isler. Il observe les phĂ©nomĂšnes propres au milieu naturel. Il suspend des toiles ou gonfle des membranes, qu’il solidifie avec du plĂątre ou du bĂ©ton. Ou encore il fige par le gel des tissus humides[2]. Une fois retournĂ©s, ces volumes ont une rĂ©sistance Ă©tonnante, ils sont la base des gĂ©omĂ©tries des toitures aux formes courbes optimales, des coques en bĂ©ton armĂ© polyvalentes Ă  parois minces. Dans les toiles suspendues, les forces s'exercent en tension, les toits en formes de coques exercent sous leur propre poids essentiellement des forces de compression. De telles structures ont pu couvrir jusqu’à 54 Ă— 58 mĂštres, avec une coque en bĂ©ton armĂ© de 15 Ă  19 centimĂštres d'Ă©paisseur seulement.

Techniquement, trois mĂ©thodes ont Ă©tĂ© utilisĂ©es par Heinz Isler : par « expansion » (earth mounds, monticules), par « suspension » (hanging cloths), ou par « gonflement » (inflated rubber membranes)[5]. Ces mĂ©thodes ont donnĂ© naissance Ă  des coques telles que, respectivement : le bĂątiment d'exposition Wyss Ă  Zuchwil (1962), le centre de distribution de la Coop Ă  Wangen bei Olten (1960), et l’aire de repos de Deitingen (1968)[6]. Charles MĂ€der prĂ©sente en 2008 ces trois approches de maniĂšre plus imagĂ©e : Heinz Isler aurait observĂ© un « coussin rebondi » en 1954 (d’oĂč les modĂšles « pneumatiques »), un « tissu mouillĂ© suspendu » puis gelĂ© en 1955, et de la mousse de polyurĂ©thane Ă©mergeant d’un tube Ă  section carrĂ©e en 1963[7]. Les structures de type « suspension » ou « gonflement » sont soumises exclusivement Ă  des contraintes de compression, ce qui est idĂ©al pour le bĂ©ton qui est faible en tension mais fort en compression[5]. Cela Ă©carte le risque de fissures, raison pour laquelle on a gĂ©nĂ©ralement renoncĂ© aux revĂȘtements.

Les trois principes qui guident Heinz Isler seraient : la simplicité et la modestie des moyens (en accord avec le respect de la nature), la pureté du concept, et la précision et pureté des expériences physiques[8].

Heinz Isler a collaborĂ© dĂšs 1955 avec l’architecte Michael Balz et avec l’entreprise Willi Bösiger SA de Langenthal qui a bĂąti la plupart de ses coques. L’architecte Heinz Bösiger (fils de Willi) a travaillĂ© avec Heinz Isler, avant de reprendre avec son frĂšre Max l’entreprise familiale. Heinz Bösiger raconte plus de 50 ans d’expĂ©rience de construction des toits en coques dans un article publiĂ© en 2011 par l’IASS[6].

Heinz Isler a conçu et construit plus de 1 400 structures de ce type. Il a prouvĂ© une stabilitĂ© suffisante sur la base de modĂšles, le plus souvent. En outre, il a crĂ©Ă© le processus de construction, supervisĂ© la rĂ©alisation et surveillĂ© pendant des annĂ©es le comportement des coques.

La dĂ©marche d’Heinz Isler, sa recherche de nouvelles formes, s’inscrivent dans une tendance internationale tournĂ©e vers une « esthĂ©tisation » et une « remise en question du modĂšle absolu de la gĂ©omĂ©trie pure comme unique moyen de calcul et d’application »[2].

Heinz Isler fait partie de l'Ă©quipe de Behnisch & Partner (de), qui a remportĂ© le concours pour le parc olympique de Munich en 1967 avec ses toits en formes de tentes, en vue des Jeux olympiques de 1972. À cette Ă©poque, Isler a une trentaine d’ingĂ©nieurs qui travaillent avec lui Ă  Berthoud, et autant qui travaillent pour le stade Ă  Munich[8].

Le succĂšs des toits en coques a diminuĂ© dĂšs les annĂ©es 1970, face aux critĂšres Ă©conomiques et Ă©nergĂ©tiques. Ces grands volumes seront critiquĂ©s pour leur consommation d’énergie[2].

John Chilton consacre un ouvrage Ă  Heinz Isler, publiĂ© en 2000 Ă  Londres dans la collection The Engineer's Contribution to Contemporary Architecture[4]. Cette somme prĂ©sente successivement : l’homme, sa philosophie et ses influences ; les recherches sur les formes et sur leurs forces ; les ouvrages de type bubble ; ceux de type free forms ; puis ceux de type inverted membrane ; les autres formes ; les coques translucides ; l’influence d’Heinz et Isler et le futur des coques en bĂ©ton mince.

Association internationale des constructions en coques

Quand Heinz Isler prĂ©sente ses concepts au premier congrĂšs de l’IASS, Ă  Madrid les 16-, l’audience comprend des personnalitĂ©s telle Eduardo Torroja (1899-1961, ingĂ©nieur espagnol qui a popularisĂ© l'emploi du bĂ©ton armĂ© dans le monde dans les annĂ©es 1920, fondateur de l’IASS), Ove Arup (en) (1895-1988, ingĂ©nieur anglo-danois fondateur du Arup Group) et Nicolas Esquillan (1902-1989, ingĂ©nieur français). Au congrĂšs de 1979, Ă  nouveau Ă  Madrid (oĂč il se tient tous les dix ans), Isler fait le bilan des 20 ans Ă©coulĂ©s : New shapes for shells - Twenty years after.

Heinz Isler a eu une profonde influence sur l’IASS, sur ses membres, et sur la perception internationale de la conception de coques en bĂ©ton armĂ©. Il a Ă©tĂ© durant de nombreuses annĂ©es un membre actif du ComitĂ© exĂ©cutif de l’IASS, puis membre de son Conseil consultatif. Il est devenu membre honoraire en 1994. Le respect Ă  son Ă©gard est encore montrĂ© en 1999 par l’invitation qui lui est faite de rĂ©sumer devant le congrĂšs les succĂšs de l’association[4].

L’association, devenue International association for shell and spatial structures, consacre un numĂ©ro de son journal Ă  Heinz Isler en 2011. Le professeur David P. Billington de l’universitĂ© de Princeton (fondateur du concept d'art structural comme un domaine de l'ingĂ©nierie des structures) y tĂ©moigne de sa longue collaboration professionnelle et amitiĂ© avec Heinz et Maria Isler, il explique comment Heinz Isler stimulait les enseignants en gĂ©nie civil pour qu’ils encouragent la crĂ©ativitĂ© esthĂ©tique chez leurs Ă©tudiants[6].

Personnalité

Ceux qui ont bien connu Heinz Isler le dĂ©crivent comme « joyeux, plein d’humour et curieux ». Il ne connaissait pas de frontiĂšre entre le temps libre et le travail. Dans le contexte de la lutte pour la conservation de l’aire de repos de Deitingen, Roger Diener, Peter Zumthor, Tilla Theus et Mario Botta disent de lui qu’il Ă©tait « un ingĂ©nieur qui voulait crĂ©er des bĂątiments qui servent les gens tout en enrichissant l'architecture. Il a rĂ©ussi Ă  allier Ă©conomie, fonctionnalitĂ© et Ă©cologie Ă  la beautĂ© et Ă  la poĂ©sie »[1].

Principales réalisations

Heinz Isler conçoit une raffinerie d'argent et d’or Ă  Pforzheim (Bade-Wurtemberg), avec un toit composĂ© de neuf voiles minces, achevĂ© en 1954[9]. Puis le centre de distribution de la Coop Ă  Wangen bei Olten (canton de Soleure), construit en 1960, avec son toit formĂ© d’un voile mince de bĂ©ton armĂ© de 54,6 Ă— 58,8 m[10].

Le bĂątiment d'exposition des semences et plantes de Wyss, Ă  Zuchwil (Soleure), a Ă©tĂ© la premiĂšre grande coque de Heinz Isler, en 1962[11]. La construction repose sur quatre points et couvre une superficie de 650 m2 pour une surface de plancher de 25 Ă— 25 m. La coque de cm d'Ă©paisseur prĂ©sente des renforts en porte-Ă -faux de cm d'Ă©paisseur. Bien culturel d'importance cantonale depuis 2007.

Heinz Isler conçoit le supermarchĂ© Migros de Bellinzone (Tessin) avec son toit d’une portĂ©e de 31 m, construit en 1964[12]. En 1965, Isler rĂ©alise le toit de l'entreprise Kilcher Ă  Recherswil (Soleure), une coque Ă  quatre ancrages et Ă  bords libres de 25 Ă— 25 mĂštres[13]. Il conçoit le toit-coque de forme paraboloĂŻde hyperbolique, d’une portĂ©e de 26 m, de l’Église du Saint-Esprit de Lommiswil (Soleure), terminĂ©e en 1967[14]. Une sĂ©rie de coques pentagonales destinĂ©es Ă  la chaĂźne de centres de jardinage Les FlorĂ©lites Clause (chaĂźne reprise par Truffaut en 1987) sont rĂ©alisĂ©es en 1966 autour de Paris[4] - [15] - [16].

Deux toits triangulaires sont construits en 1968 sur l'aire de desserte de Deitingen sud (Soleure) sur l'autoroute A1. Ils ont une hauteur maximale de 11,5 m et mesurent chacun 26 Ă— 31,60 m. Cette construction est « d’une grande audace technique et de mise en Ɠuvre (
) La faible Ă©paisseur de matiĂšre au point culminant de la coque - moins de 10 cm de bĂ©ton - associĂ©e au faible rayon de courbure de chaque coque issue d’une gĂ©omĂ©trie par suspension, impose Ă  ce projet une mise en Ɠuvre particuliĂšrement audacieuse. La distance Ă  laquelle se situe le troisiĂšme appui (
) est aussi une particularitĂ© technique remarquable ». L’absence de toute paroi fait de ces coques des entitĂ©s « structurelles et autoportantes, voire sculpturales »[2] - [17]. Quand elles sont menacĂ©es de dĂ©molition en 1999, une campagne pour leur conservation est menĂ©e par des architectes suisses dont Mario Botta[5].

Le « bĂątiment le plus fameux d’Isler », par sa conception particuliĂšre, serait la fabrique genevoise d’extincteurs Sicli Ă  GenĂšve : une double coque asymĂ©trique terminĂ©e en 1969 dans le quartier industriel des Acacias. Le directeur de l’usine Sicli, FrĂ©dĂ©ric Sachs, aurait Ă©tĂ© sĂ©duit par la station service de Deitingen sud, remarquĂ©e lors de ses trajets entre GenĂšve et Zurich[2].

À Chamonix (Haute-Savoie), Heinz Isler participe aux Ă©tudes de structure de la piscine de Richard-Bozon (1971), et de l’École nationale de ski et d'alpinisme (ENSA, 1974)[18] - [19]. La piscine de l’hĂŽtel Splendide Royal de Lugano (Tessin) est couverte d’une coque de 16 m, en 1972[20]. Le toit du thĂ©Ăątre naturel de Aichtal-Grötzingen (Bade-Wurtemberg) construit en 1977 est posĂ© sur cinq ancrages. D'une Ă©paisseur de 9 Ă  12 centimĂštres, il mesure 28 Ă— 42 m et couvre une superficie de 600 m2[21] - [22]. La salle de tennis de Grenchen a Ă©tĂ© construite en 1978 avec quatre coques contiguĂ«s de 47 Ă— 17,3 m - [23]. En 1993, la salle a Ă©tĂ© agrandie avec deux nouvelles coques[13]. Le centre sportif et salle de tennis de Guin (Fribourg), 48 m de portĂ©e, est achevĂ© en 1978[24]. Les toits de la piscine et de la salle de tennis de Heimberg (Berne) ont des portĂ©es de 35 m et 48 m, ils sont achevĂ©s en 1978[25] - [26].

En 1980 est achevĂ© l’immeuble rĂ©sidentiel « Balz » Ă  Leinfelden-Echterdingen (Bade-Wurtemberg), pour lequel Heinz Isler a rĂ©alisĂ© les calculs de structures des toits globuleux[27]. Au mĂȘme lieu il a rĂ©alisĂ© un thĂ©Ăątre en 1976/1990, le Theater unter den Kuppeln[28]. Le toit de la piscine couverte de Brugg Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1981, il mesure 35 Ă— 35 m[29]. Les centres de tennis de BrĂŒhl (Soleure) et de la TĂšne (Marin-Epagnier, NeuchĂątel) sont formĂ©s de plusieurs coques, ils sont terminĂ©s en 1982 et 1983[30] - [31]. Le toit du Flieger Flab Museum (musĂ©e d’aviation) de DĂŒbendorf, construit en 1986, est composĂ© de quatre coques et mesure 51,7 Ă— 18,7 m[13] - [32].

Le toit du Norwich Sports Village Hotel (piscine, centre aquatique, hĂŽtel et gymnase) Ă  Norwich (Angleterre) est formĂ© de plusieurs coques de 48 m de portĂ©e, et rĂ©alisĂ© de 1987 Ă  1911[33]. L'Ă©glise de Cazis aux Grisons a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1996/1997 avec la collaboration d'Heinz Isler sur un projet de l'architecte Werner Schmidt[34].

Publications

  • (en) Heinz Isler, « New Shapes for Shells - Twenty Years After », Journal of the International Association for Shell Structures, no 71,‎
  • (en) Heinz Isler, « Concrete Shells Derived from Experimental Shapes », Structural Engineering International, vol. 4, no 3,‎ , p. 142-147 (lire en ligne)
  • (en) Heinz Isler, « Shell Structures: Candela in America and What We Did in Europe », dans Guy Nordenson, Seven Structural Engineers, New York, The Museum of Modern Art, (ISBN 978-0-87070-703-2), p. 86-101 – Publication d'exposĂ©s faits entre 1998 et 2005

Reconnaissances

En 1983, Heinz Isler reçoit un doctorat honoris causa de l'EPFZ Ă  la demande du dĂ©partement de gĂ©nie civil. La mĂȘme annĂ©e, il devient professeur honoraire Ă  la facultĂ© d'architecture de l'universitĂ© de Karlsruhe. En 1997, il reçoit la mĂ©daille Torroja, le prix Matsui et le prix Tsuboi[1].

Il reçoit la médaille Freyssinet de la Fédération internationale du béton (en) (fib) en 2006.

Archives

(de) Fonds : Heinz Isler (1926-2009). Zurich : Institut pour l'étude de l'histoire et des théories de l'architecture (présentation en ligne).

Les archives d’Heinz Isler ont Ă©tĂ© transmises en 2014 aux archives (gta Archiv) de l’Institut pour l'Ă©tude de l'histoire et des thĂ©ories de l'architecture (de) (GTA, dĂ©partement d’architecture de l’EPFZ). Ces archives comprennent de la documentation sur les projets, des dessins, des modĂšles. Elles font l’objet d’un classement par la chaire pour les conceptions structurelles (Professur fĂŒr Tragwerksentwurf) du professeur Joseph Schwartz[35].

Bibliographie

Livre et articles de John Chilton

John C. Chilton est professeur Ă©mĂ©rite d’architecture et de tectonique Ă  l’universitĂ© de Nottingham, c'est un membre actif de l’IASS depuis 1990 oĂč il siĂšge au Conseil exĂ©cutif et est membre du groupe de travail sur les Shell Structures[36]. Il a publiĂ© en 2000 le principal livre retraçant l’histoire de Heinz Isler et de ses constructions[4]. Il est aussi Ă©diteur invitĂ© et contributeur de Heinz Isler : 50 Years of « New Shapes for Shells »[6], un numĂ©ro spĂ©cial du journal de l’IASS consacrĂ© Ă  Isler en 2011. Il a aussi co-signĂ© l’article Ă  la mĂ©moire d’Isler publiĂ© dans ce mĂȘme journal en 2009.

  • (en) John Chilton, Heinz Isler : The Engineer's Contribution to Contemporary Architecture, London, Thomas Telford, , 170 p. (ISBN 978-0-7277-2878-4, lire en ligne)
  • (en) John Chilton et Chu-Chun Chuang, « Rooted in Nature : Aesthetics, Geometry and Structure in the Shells of Heinz Isler », Architecture and Mathematics, vol. 19, no 3,‎ , p. 763-785
  • (en) Chu-Chun Chuang et John Chilton, « Design and Modelling of Heinz Isler’s Sicli », dans Spatial Structures in the 21st Century : Proceedings of the IASS Annual Symposium 2016,
  • (en) John Chilton, « Heinz Isler : shells for two churches », Journal of the International Association for Shell and Spatial Structures, vol. 52, no 3,‎ , p. 173-183
  • (en) John Chilton, « Eminent Structural Engineer : Prof. Dr Heinz Isler (1926–2009) », Structural Engineering International, vol. 21, no 1,‎ , p. 124-126 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • (en) John Chilton, « Heinz Isler's Infinite Spectrum : Form‐Finding in Design », Architectural Design, vol. 80, no 4,‎ , p. 64-71 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • (en) John Chilton, « Heinz Isler : Engineer and shell builder noted for innovative design », The Guardian,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Livres

  • Margareta Bali, Luca Sironi et Aleksandar Trifunović, L‘ancienne usine Sicli Ă  GenĂšve : Rapport final, Lausanne, EPFL, coll. « Cours Structures complexes », , 21 p. (lire en ligne)
  • (en) Heinz Isler : 50 Years of "New Shapes for Shells", Madrid, International Association for Shell and Spatial Structures (IASS), coll. « Journal of the International Association for Shell and Spatial Structures » (no 169, Vol.52 No.3), (ISSN 1028-365X), p. 131-199
    Avec des contributions de : John F. Abel and John C. Chilton (preface), David P. Billington, Ekkehard Ramm, Michael Balz, Heinz Bösiger (« The Building of Isler Shells »), John Chilton, Toni Kotnik and Joseph Schwartz, Harald Kloft.
  • (de) Ekkehard Ramm et Eberhard Schunk, Heinz Isler : Schalen : Katalog zur Ausstellung, ZĂŒrich, Hochschulverlag, , 3e Ă©d. (1re Ă©d. 1986), 111 p. (ISBN 978-3-7281-2792-1)
  • (de) Otto Deppe, Heinz Isler : Schalen : Sarawak, Sabah und die OstkĂŒste, W. Rau, , 111 p. (ISBN 3-7919-0614-3)
  • (en) Heinz Isler as structural artist [exhibition] : April 1-May 11, 1980 [catalogue], Princeton, NJ, The Art Museum, Princeton University, (1re Ă©d. 1980), 47 p.
    organized by the Art Museum & School of engineering and applied science ; supported by Ciba-Geigy Corporation & Swiss Center Foundation

Articles

  • Giuliana Merlo, « IcĂŽnes de la modernitĂ© ou sculptures minimalistes? Les voiles minces en bĂ©ton de Heinz Isler », Monuments vaudois, vol. 11,‎ , p. 69-76 (ISSN 1664-3011).
  • (fr + de) Christian Dupraz, « Heinz Isler, MaĂźtre-coque = Heinz Isler, Meister des Schalenbaus », DADI, no 5,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  • (en) Toni Kotnik et Joseph Schwartz, « The architecture of Heinz Isler », Journal of the International Association for Shell and Spatial Structures, vol. 52, no 3,‎ , p. 185-190 (lire en ligne)
  • (en) M. Balz, D. Billington, J.C. Chilton, E. Ramm, « In memoriam, Heinz Isler : shell builder and structural artist », Journal of the International Association for Shell and Spatial Structures, vol. 50, nos 161-2,‎ , p. 67-68 (ISSN 1996-9015, lire en ligne, consultĂ© le )
  • (de) Doris Greiner-Mai, « Heinz Isler gestorben », Bautechnik, vol. 86, no 8,‎ , p. 522-523 (lire en ligne)
  • (de) Charles MĂ€der, « Bau-Kunst am Beispiel des Wirkens von Heinz Isler in Burgdorf », Burgdorfer Jahrbuch, vol. 75,‎ , p. 161-164 (lire en ligne)
  • (de) Heinz Bösiger, « Bildender KĂŒnstler und Pionier im Schalenbau », Der Bauingenieur, no 8,‎ , p. 10-17 (ISSN 1661-7037)
  • (de) Eberhard Schunck, « Heinz Isler, Bauingenieur und bildender KĂŒnstler », Deutsche Bauzeitung, no 4,‎ , p. 90-95
  • (de + fr) Christoph Allenspach, « Heinz Isler : Schalenformen nach den Gesetzen der Natur = Heinz Isler : des formes conchoĂŻdes conformes aux lois de la nature », Baudoc-Bulletin, vol. 31, no 12,‎ , p. 7-18
  • Samuel Rutishauser, « Les voiles en bĂ©ton de Heinz Isler : de la station-service au monument historique », Patrimoine et architecture, no 9,‎ , p. 38-41
  • (de) David P. Billington, « Heinz Isler: Ein Ingenieur als bildender KĂŒnstler », Deutsche Bauzeitung, no 8,‎ , p. 28-33

Notes et références

  1. UniversitÀt Cottbus : Great Engineers.
  2. Dupraz 2013.
  3. Bösiger 2006.
  4. Chilton 2000.
  5. Chilton 2009.
  6. 50 Years of "New Shapes for Shells".
  7. MĂ€der 2008.
  8. Chilton 2000, p. 22.
  9. (fr + de + en) « Gold- und Silberscheideanstalt », Base de donnĂ©es et galerie internationale d'ouvrages d'art et du gĂ©nie civil, sur structurae.info, Structurae, cop. 1998-2018 (consultĂ© le ).
  10. (fr + de + en) « Centre de distribution Coop », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  11. (fr + de + en) « Wyss Garden Center », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  12. (fr + de + en) « SupermarchĂ© Migros », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  13. Ramm et Schunk 2002.
  14. (fr + de + en) « Église du Saint-Esprit », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  15. (fr + de + en) « Truffaut Plaisir », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  16. (fr + de + en) « Truffaut Villeparisis », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  17. (fr + de + en) « Station service de Deitingen », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  18. (fr + de + en) « Centre sportif Richard-Bozon - Piscine », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  19. (fr + de + en) « Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme (ENSA) », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  20. (fr + de + en) « Hotel Splendide Royal - Piscine », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  21. (en) Tessa Maurer, Elizabeth O'Grady, Ellen Tung, « Inverse hanging membrane : the Naturtheater Grötzingen », Evolution of German Shells, sur shells.princeton.edu, Department of Civil and Environmental Engineering - Princeton University, (consulté le ).
  22. (fr + de + en) « Theatre naturel d'Aichtal », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  23. (fr + de + en) « Tennishalle Grenchen AG », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  24. (fr + de + en) « Centre sportif de DĂŒdingen - Salle de tennis », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  25. (fr + de + en) « Piscine de Heimberg », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  26. (fr + de + en) « Salle de tennis de Heimberg », Base de donnĂ©es 
, Structurae, cop. 1998-2018.
  27. (fr + de + en) « Haus Balz », Base de donnĂ©es 
, sur structurae.info, Structurae, cop. 1998-2018.
  28. (fr + de + en) « Theater unter den Kuppeln », Base de donnĂ©es 
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Voir aussi

Articles connexes

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