Haraucourt-sur-Seille
Haraucourt-sur-Seille est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Haraucourt-sur-Seille | |
L'Ă©glise Sainte-Croix. | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Annette Jost 2020-2026 |
Code postal | 57630 |
Code commune | 57295 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Haraucourtois, Haraucourtoises |
Population municipale |
105 hab. (2020 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 39″ nord, 6° 36′ 20″ est |
Altitude | Min. 199 m Max. 324 m |
Superficie | 8,08 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dieuze (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
La commune est située dans le Saulnois au sud du département de la Moselle, à 8 kilomètres au sud-est de Château-Salins et à 4 kilomètres à l'est de Moyenvic. Elle fait partie du parc naturel régional de Lorraine[1].
Écarts et lieux-dits : Voitrebolle (1915–1918 : Watterboll).
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Boulle et le ruisseau de Prate[Carte 1].
Urbanisme
Typologie
Haraucourt-sur-Seille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Haraucourt-sur-Seille fait partie de l'aire urbaine de Château-Salins.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieuze, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,7 %), prairies (19 %), forêts (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Haracort devant Marsal (1273), Haraucort (1318), Arracourt (1594), Harracourt (1603), Haraucourt-lès-Marsal (1604), Harrancourt (1793), Haraldshofen (1915-1918).
D'un nom de personne germanique Harald + cortem[9] (comprendre CORTE), au sens d'« établissement rural, domaine rural, ferme de Harald ».
Remarque : la traduction allemande est correcte, les noms en -court ayant des correspondants en -hof, -hofen, -hoven dans les pays de langues germaniques, dont ils constituent des adaptations romanes.
Histoire
- Ancien domaine de Lorraine.
HĂ©raldique
Blason | Ecartelé aux 1 et 4 de gueules et aux 2 et 3 d'or, un mont à trois coupeaux sommé d'une croix haussée d'argent brochant sur le tout[10]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2020, la commune comptait 105 habitants[Note 3], en diminution de 5,41 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Édifice religieux
- Église Sainte-Croix 1780, refaite en 1866.
Cimetière mennonite
- Cimetière mennonite créé en 1811[15] - [16]. Les mennonites sont une des deux branches des anabaptistes avec les amish (très implantés aux États-Unis). Considérés comme hérétiques par les catholiques, ils étaient exclus des cimetières et enterraient leurs morts dans les terres de leurs fermes. Au cours des temps, dans certaines paroisses, un espace leur était réservé dans le cimetière, délimité par un mur. Certaines communautés, comme à Haraucourt, établirent leur propre cimetière, à l'écart du village. En Moselle, au XIXe siècle, plusieurs différents opposent les curés, les maires et le préfet. À Haraucourt, en 1859, le curé tente de s'opposer à l'officialisation du cimetière mennonite, traduite par la construction d'un mur d'enceinte, soutenue par le préfet, le cimetière étant déjà utilisé depuis une quarante d'années (créé en 1811). Les cimetières communaux furent déconfessionnalisés en 1881.
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Haraucourt-sur-Seille » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
Références
- Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine (région Lorraine)
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Dieuze », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non-romanes, Genève, Librairie Droz,
- http://www.genealogie-lorraine.fr/blasons/index.php?dept=57&blason=HARAUCOURT_SUR_SEILLE
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Francine Wild, Frédéric Schwindt, « L’unique témoin d’une communauté silencieuse », Souvenance anabaptiste,‎ , p. 55 (lire en ligne).
- Werner Enninger, Michèle Wolff, « Lieux d'inhumation anabaptistes : une approche proxémique », Archives de Sciences Sociales des Religions,‎ , p. 115-140 (lire en ligne).