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Hadeel Kouki

Hadeel Kouki, née vers 1992, est une ancienne militante des droits humains syrienne, de confession chrétienne.

Hadeel Kouki
Biographie
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Biographie

DĂ©but mars 2011, alors qu'elle est une Ă©tudiante de 19 ans Ă  l'universitĂ© d'Alep, Hadeel Kouki est dĂ©tenue par le rĂ©gime de Bachar el-Assad pendant 40 jours, torturĂ©e — y compris des chocs Ă©lectriques et des viols — et dĂ©tenue Ă  l'isolement pour avoir distribuĂ© des dĂ©pliants pro-dĂ©mocratie[1]. Elle n'a pas accĂšs Ă  un avocat et n'est autorisĂ©e Ă  recevoir aucun visiteur. Au cours des mois suivants, elle est arrĂȘtĂ©e et dĂ©tenue Ă  deux autres reprises pour avoir assistĂ© Ă  des manifestations. En dĂ©cembre 2011, lorsque des agents du renseignement militaire la convoquent, dans l'intention de l'arrĂȘter pour avoir fourni une aide mĂ©dicale Ă  des manifestants, elle fuit le pays[2]. Au dĂ©but, elle se cache dans le dĂ©sert, puis se rend en Turquie avec l'aide de l'armĂ©e syrienne libre[3]. De lĂ , elle se rend en France et en SuĂšde, puis en Égypte, pour aider l'opposition politique syrienne. Depuis, sa famille a Ă©migrĂ© en Europe, certains d'entre eux s'y rendant en bateau[4].

Hadeel Koukhi tĂ©moigne de son histoire personnelle et dĂ©nonce le fait que les minoritĂ©s, et notamment les chrĂ©tiens, sont la cible de la rĂ©pression, de la violence et de la torture du rĂ©gime de Bachar el-Assad. Cela s'oppose Ă  la campagne de communication du rĂ©gime, qui cherche Ă  se poser en dĂ©fenseur des minoritĂ©s en Syrie. Le 23 fĂ©vrier 2012, les services secrets syriens font irruption dans son appartement du Caire en Égypte, la menacent de mort et la frappent violemment[5] - [6].

Kouki prend la parole, entre autres devant le Conseil des droits de l'homme des Nations unies[7], au Sommet de GenĂšve pour les droits de l'homme et la dĂ©mocratie[8], Ă  la New America Foundation[9] et Ă  l'Institut des États-Unis pour la paix[10].

Faisant rĂ©fĂ©rence au rĂ©gime d'Assad lors d'un discours au Liban, elle dĂ©clare : « Ce rĂ©gime ne peut en aucun cas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un protecteur des droits des minoritĂ©s ou des chrĂ©tiens ». Elle critique l'administration du prĂ©sident Barack Obama pour ne pas avoir fait plus pour aider les minoritĂ©s du Moyen-Orient telles que les chrĂ©tiens syriens, les syriens laĂŻcs et les kurdes.

Références

  1. (en-CA) « Tom Gross: The true face of ‘human rights’ at the UN », sur National Post, (consultĂ© le )
  2. (en) Hadeel Kouki, « Why Won't Obama Help My Syrian Christian Family? », The Daily Beast,
  3. (en) « Syrian Dissidents: "One Day in Prison is Like a Year" », sur HuffPost Canada, (consulté le )
  4. (en-US) « Syrian Christians feel pull from both sides in civil war », sur The Washington Times (consulté le )
  5. (en) « Assad's Thugs Beat Syrian Christian Activist in Cairo », CBN News,
  6. (en) Al Hendi, « Syrian Threat:"Your Beautiful Face Will be Burned by Acid" », The Huffington Post,
  7. (en) « Activist Speaks About Syrian Atrocities at the UN », Freedom House,
  8. (en) « 4th Annual Geneva Summit », Geneva Summit for Human Rights and Democracy,
  9. (en) « Bearing Witness to Syria's Tragedies », OulaAlRifai.com,
  10. (en) « Groundtruth: New Media, Technology and the Syria Crisis », United States Institute of Peace,
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