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Guiorgui Amilakhvari

Guiorgui Amilakhvari (en gĂ©orgien გიორგი ამილაჼვარი ; nĂ© le ) est un avocat, entrepreneur, acadĂ©micien et homme politique gĂ©orgien. Avocat de profession, il passe la majoritĂ© de sa carriĂšre dans le secteur privĂ© avant d'entrer dans le secteur acadĂ©mique en 2010. Il entre en politique en 2020 quand il rejoint la liste Ă©lĂ©ctorale du RĂȘve gĂ©orgien et est Ă©lu au Parlement de GĂ©orgie dans les Ă©lections lĂ©gislatives de cette annĂ©e. En tant que dĂ©putĂ©, il fonctionne principalement dans le domaine de l'Ă©ducation.

Guiorgui Amilakhvari
Fonctions
Membre du Parlement de GĂ©orgie
En fonction depuis le
Élection
Coalition RĂȘve gĂ©orgien
Biographie
Date de naissance
Nationalité soviétique(1984-1991)
géorgienne (1991-)
Parti politique RĂȘve gĂ©orgien
DiplĂŽmĂ© de UniversitĂ© d'État de Tbilissi
Profession avocat

Biographie

Jeunesse et carriĂšre

Guiorgui Amilakhvari est nĂ© le en RĂ©publique socialiste soviĂ©tique de GĂ©orgie. Durant sa jeunesse, il passe une annĂ©e aux États-Unis et Ă©tudie Ă  la Alamo Heights High School d'Alamo Heights (Texas). De retour en GĂ©orgie, il continue son Ă©ducation et reçoit un diplĂŽme de loi de l'UniversitĂ© d'État de Tbilissi et en droit fiscal de l'AcadĂ©mie d'ImpĂŽts et de Douanes de GĂ©orgie, avant de devenir docteur en loi de l'universitĂ© amĂ©ricano-gĂ©orgienne. Il a Ă©galement accompli un an de stage de recherche Ă  l'Institut Max Planck de droit privĂ© comparĂ© et international d'Hambourg en Allemagne. Il est l'auteur de nombreux articles acadĂ©miques sur la loi commerciale internationale.

AprĂšs un court parcours comme spĂ©cialiste pour le MinistĂšre d'État pour l'IntĂ©gration europĂ©enne et euro-atlantique en 2007, il rejoint le secteur privĂ© dans le domaine lĂ©gal. À Londres, il sert comme assistant paralĂ©gal Ă  la firme Clinton Davis Pallis. En GĂ©orgie, il est le chef avocat de la compagnie d'investissement lituanienne Saverus LTD. Il est aussi un partenaire de direction des compagnies Populi/Ioli et Degusto, deux entreprises de restauration. À partir de 2010, il travaille au sein de la Tbilisi Open University, une universitĂ© privĂ©e gĂ©orgienne, d'abord comme professeur associĂ© puis comme vice-recteur et recteur. C'est durant cette derniĂšre fonction qu'il devient la personne responsable de la branche gĂ©orgienne de l'Institut Confucius, un centre Ă©ducationnel controversĂ© pour ses liens au parti communiste chinois[1]. En 2018, il devient vice-prĂ©sident du Conseil d'AccrĂ©ditation des Programmes d'Éducation supĂ©rieure.

Il parle couramment le géorgien, l'anglais et le russe[2].

Dans le monde politique

Amilakhvari rejoint le monde politique en 2020 quand il est inclus dans la liste Ă©lectorale du RĂȘve gĂ©orgien, le parti au pouvoir qui remporte un troisiĂšme mandat Ă  la suite des Ă©lections lĂ©gislatives du 31 octobre 2020. Il devient alors dĂ©putĂ© Ă  la 10e convocation du Parlement de GĂ©orgie et sert comme vice-prĂ©sident du ComitĂ© d'Éducation et des Sciences. En tant que dĂ©putĂ©, il rejoint les groupes d'amis parlementaires formĂ©s avec de nombreux pays, dont l'Autriche, IsraĂ«l, les États-Unis, l'Argentine, le Bangladesh, le BrĂ©sil, l'Italie, le Canada, Qatar, la Colombie, le Royaume-Uni, Cuba, l'Espagne, la Lituanie, la Malaisie, le Mexique, l'Estonie, le Paraguay, le Portugal, la France, le Japon, l'Inde, Singapour, la Chine, la Croatie, la SlovĂ©nie, l'OuzbĂ©kistan, l'Ukraine, la Hongrie, les Philippines, Fidji, le Kazakhstan et la Suisse. Il est aussi membre de la dĂ©lĂ©gation gĂ©orgienne au sein de l'Association parlementaire UE-GĂ©orgie, un membre du Conseil parlementaire de gouvernement ouvert, et du Centre de recherche du Parlement[3].

Durant la crise politique suivant le boycott des partis parlementaires d'opposition qui accusent le RG de fraude Ă©lectorale, Amilakhvari est l'un des dĂ©putĂ©s vocaux en faveur d'une position stricte du RG, soutenant notamment un arrĂȘt au financement public des partis politiques refusant d'entrer au Parlement[4]. Durant les dĂ©bats sur la confirmation du gouvernement Gakharia II, il a fait appel au MinistĂšre de l'Éducation de faire de la GĂ©orgie un centre international du savoir-faire de l'Ă©ducation en distance[5]. Quand le premier ministre Guiorgui Gakharia dĂ©missionne le durant la crise politique, Amilakhvari reste au sein du RG et mentionne Gakharia comme un nouveau membre de l'opposition[6].

Guiorgui Amilakhvari est le troisiÚme député le plus riche au sein du Parlement géorgien[7].

Références

  1. (en) « The Confucius Institution at Tbilisi Open University », sur Lanzhou University (consulté le ).
  2. (en) « CV of Giorgi Amilakhvari », sur TSU.ge (consulté le ).
  3. (en) « Giorgi Amilakhvari », sur Parliament.ge (consulté le ).
  4. (en) « Giorgi Amilakhvari sees possibilities of compromise agreement with involvement of facilitator ambassadors », sur 1TV.ge, (consulté le ).
  5. (ka) « áƒ„áƒáƒ áƒ—áƒŁáƒšáƒ˜ ოáƒȘნების დეპუჱაჱი მინისჱრს: ჼომ არ გვეჀიჄრა áƒĄáƒáƒ„áƒáƒ áƒ—áƒ•áƒ”áƒšáƒáƒĄ დისჱანáƒȘიური სწავლების ჰაბად ჩამოყალიბებაზე? », sur ON.ge,‎ (consultĂ© le ).
  6. (ka) « გაჼარია იჄნება იგივენაირი კონკურენჱი áƒ©áƒ•áƒ”áƒœáƒ—áƒ•áƒ˜áƒĄ, როგორáƒȘ ნებისმიერი სჼვა ოპოზიáƒȘიური პარჱია — "ოáƒȘნების" დეპუჱაჱი », sur ON.ge,‎ (consultĂ© le ).
  7. (ka) Gela Bochikashvili, « მილიონერი პარლამენჱარები "áƒ„áƒáƒ áƒ—áƒŁáƒšáƒ˜ ოáƒȘნებიდან" », sur Radio Tavisupleba,‎ (consultĂ© le ).
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