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Guerre de succession de NĂ©grepont

La Guerre de succession de Négrepont[N 1], également appelée Guerre de succession d'Eubée[1] ou Guerre des Tierciers de l'Eubée[2], se déroule de 1256 à 1258, ou 1259 (aprÚs la bataille au mont Karydi), entre le dernier prince d'Achaïe, Guillaume II de Villehardouin, et une large coalition d'autres dirigeants de toute la GrÚce franque, dont les seigneurs terciers d'Eubée et le duché d'AthÚnes qui se sentent menacés par les aspirations de Guillaume. La guerre est déclenchée par la tentative de Guillaume de prendre le contrÎle d'un tiers de l'ßle d'Eubée : il est combattu par les barons locaux lombards (les tierciers) avec l'aide de la république de Venise. Le seigneur d'AthÚnes et ThÚbes, Guy Ier de La Roche, entre également en guerre contre Guillaume, avec d'autres barons de GrÚce centrale. Leur défaite à la bataille du col du mont Karydi, au nord de Mégare, en mai-, amÚne la fin effective de la guerre, remportée par Guillaume, lequel capturé à la bataille de Pélagonia fin septembre 1259, reste prisonnier plusieurs années, devant remettre aux Byzantins les forteresses de Mistra, Monemvasia et du Magne en échange de sa liberté. Le traité de paix définitif ne sera signé qu'en 1262, aprÚs le retour de captivité de ce dernier[3].

Guerre de succession de NĂ©grepont
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
L’EubĂ©e et les autres États grecs et latins vers 1210.
Informations générales
Date 1256 - 1258 ou 1259
Lieu GrÚce centrale - PéloponnÚse - Eubée
Issue Victoire de la principauté d'Achaïe

Batailles

Bataille du mont Karydi

Contexte historique

Lorsque les vainqueurs de la quatriĂšme croisade se partagĂšrent en 1204 les territoires de l’Empire byzantin, les tiers nord et sud d'EubĂ©e furent attribuĂ©s Ă  Venise. Toutefois, le roi de Thessalonique Boniface de Montferrat conquit l'Ăźle et, en 1205, la partagea en trois fiefs qu’il concĂ©da Ă  trois nobles italiens : Ravano dalle Carceri, Giberto da Verona et Pecoraro de’ Pecorari da Mercannuovo. La ville de NĂ©grepont (aujourd’hui Chalkis), situĂ©e au centre de l’ile, Ă©tait quant Ă  elle propriĂ©tĂ© commune des trois seigneurs, appelĂ©s par la suite t(i)erciers (en italien : terzieri) [4]. RestĂ© seul maitre de l’ile quelques annĂ©es plus tard, Ravano dalle Carceri entra en conflit avec l’empereur latin Henri Ier, et jugea bon de se placer en 1209 sous la protection de Venise[5]. Sans rĂ©sultat puisque, aprĂšs la campagne de 1209 de l’empereur Henri en GrĂšce, il dut reconnaĂźtre la suzerainetĂ© de l'Empire latin de Constantinople[6]. De son cĂŽtĂ©, Venise nommait dans l’ile un premier bailo (reprĂ©sentant) entre 1211 et 1216, annĂ©e de la mort de Ravano dalle Carceri[7]. Les hĂ©ritiers de celui-ci se disputant la succession, on sollicita la mĂ©diation du bailo vĂ©nitien. Celui-ci divisa chacune des trois baronnies en deux formant ainsi six hexarchies (en italien : sestieri). Une des clauses voulait que si l’un des six mourait, la succession irait Ă  son co-hexarque et non aux enfants du disparu, devant reconstituer Ă  terme la triarchie originelle.

Les contestants

En 1246, Guillaume II de Villehardouin (r. 1246 – 1278) succĂ©da Ă  son frĂšre ainĂ©, Geoffroy II de Villehardouin, comme prince d’AchaĂŻe, rĂ©gion s’étendant au dĂ©part sur l’ensemble du PĂ©loponnĂšse, conquise par Guillaume de Champlitte et Geoffroi de Villehardouin entre 1205 et 1206, et devenue la principale puissance franque de la rĂ©gion. ExtrĂȘmement Ă©nergique et ambitieux, Guillaume ambitionnait de s’agrandir et de contrĂŽler les autres États latins de la rĂ©gion[8]. DĂ©jĂ , Guy Ier de la Roche, duc d’AthĂšnes et de ThĂšbes, Ă©tait son vassal pour les fiefs d’Argos et de Nauplie situĂ©s dans le PĂ©loponnĂšse [9] En 1236, en rĂ©compense de l’aide qu’il avait apportĂ© Ă  l’empereur Baudouin II (r. 1228 – 1261), celui-ci lui avait concĂ©dĂ© la suzerainetĂ© sur l’ile d’EubĂ©e[6]. À la mort de Carintana dalle Carceri, niĂšce et hĂ©ritiĂšre de l’un des tierciers, sa succession fut disputĂ©e entre les deux tierciers restant et un certain Leone dalle Carceri, qui fit appel Ă  Guillaume[10]. Jusque-lĂ , la succession des hexarchies avait permis de conserver l’ensemble des territoires dans les mains des familles lombardes originelles et les « hexarchies » Ă©taient redevenues une « triarchie ». Les deux tierciers restant, Guglielmo Ier da Verona et Narzotto dalle Carceri, rejetĂšrent cette prĂ©tention, mĂȘme s’ils Ă©taient vassaux de Guillaume et, dans le cas de Guglielmo, lui Ă©taient reliĂ©s par mariage, se refusant Ă  ce qu’un territoire de l’EubĂ©e soit concĂ©dĂ© Ă  quelqu’un qui n’appartĂźnt pas Ă  leurs familles. Ils dĂ©cidĂšrent donc de cĂ©der la baronnie Ă  leur compatriote Grapella dalle Carceri[11]. Selon certaines interprĂ©tations Guillaume aurait revendiquĂ© comme son hĂ©ritage propre le territoire d’Oreos, au nord de l’ile, faisant frapper des monnaies le reprĂ©sentant comme « tiercier de NĂ©grepont ». Les seigneurs lombards reçurent l’appui du bailo vĂ©nitien Paolo Gradenigo qui jouissait d’une grande influence dans l’ile devenue entretemps une Ă©tape importante du commerce maritime vĂ©nitien dans la rĂ©gion [12].

Alliance contre Guillaume de Villehardouin

En 1256, Guillaume envahit l’ile et ordonna Ă  ses deux vassaux de comparaitre devant lui. LiĂ©s par leur serment de fĂ©odalitĂ©, Guglielmo et Narzotto n’osĂšrent pas refuser et, Ă  leur arrivĂ©e, furent faits prisonniers[7]. Leurs Ă©pouses et de nombreux chevaliers du clan dalle Carceri se rendirent alors chez le bailo vĂ©nitien afin d’implorer son assistance. Celui-ci se rendit Ă  leurs priĂšres; de mĂȘme, le pape Alexandre IV (r. 1204 – 1261) exhorta le prince Ă  relĂącher ses prisonniers « de peur que les Grecs ne deviennent plus puissants en Romanie »[13] - [14]. Selon l’historien Marino Sanudo, les tierciers seraient demeurĂ©s emprisonnĂ©s jusqu’à ce que Villehardouin lui-mĂȘme soit fait prisonnier lors de la bataille de PĂ©lagonia en 1259[15]. Toutefois, leur incarcĂ©ration dut ĂȘtre plus brĂšve puisque les deux tierciers Ă©taient manifestement en libertĂ© en juin 1256 et en janvier 1257[14].

En effet, le 14 juin 1256, un accord Ă©tait conclu entre les tierciers lombards, le bailo vĂ©nitien Gradenigo Ă  ThĂšbes, rĂ©sidence principale du duc d’AchaĂŻe, Guy Ier de la Roche. Les tierciers rĂ©pudiaient leur serment de vasselage Ă  la principautĂ© d’AchaĂŻe et se dĂ©claraient liges de la « Commune de Venise »[N 2]. En vertu de quoi, ils enverraient chaque annĂ©e des draps d’or au doge et Ă  la basilique Saint-Marc en plus de cĂ©lĂ©brer des liturgies honorant spĂ©cialement Venise Ă  NoĂ«l, Ă  PĂąques et au jour cĂ©lĂ©brant saint Marc. Les accords de 1209 et de 1216 sur la gouvernance de l’ile et la reprĂ©sentation vĂ©nitienne furent confirmĂ©s Ă  ceci prĂšs que les tierciers et leurs domaines se voyaient dĂ©gagĂ©s de toute taxe et du tribut de 700 hyperpĂšres qu’ils payaient jusque-lĂ , en compensation de quoi ils abandonnĂšrent tous les droits de douane qu’ils percevaient Ă  Venise. De plus, celle-ci recevait le droit d’utiliser ses propres poids et mesures partout sur l’ile ainsi que diffĂ©rents privilĂšges pour ses citoyens[14] - [15]. Plus important encore, les tierciers cĂ©dĂšrent Ă  Venise la citadelle stratĂ©gique qui gardait le pont sur le dĂ©troit de l’Euripe qui sĂ©pare l'EubĂ©e de la BĂ©otie au niveau de la ville de NĂ©grepont ainsi que d’importantes propriĂ©tĂ©s dans la mĂȘme ville. Ceci devait marquer le dĂ©but du lent processus par lequel la juridiction sur l’ensemble de la ville et de l’ile elle-mĂȘme passera entre les mains de Venise[10].

Faisant face Ă  l’hostilitĂ© de Venise, Guillaume de Villehardouin se tourna vers sa rivale, GĂȘnes. Toujours anxieux de contrecarrer les VĂ©nitiens, ceux-ci s’empressĂšrent d’accepter, d’autant plus qu’ils avaient une dette de reconnaissance envers Villehardouin pour l’aide qu’il leur avait apportĂ©e quelques annĂ©es plus tĂŽt Ă  Rhodes. De leur base Ă  Monemvasia, les galĂšres gĂ©noises ciblĂšrent celles de Venise. Othon de Cicon, seigneur de Karystos dans le sud de l’ile qui contrĂŽlait le passage stratĂ©gique du cap Kafireas, se rangea Ă©galement de son cĂŽtĂ©[16] - [17]. Partout ailleurs cependant, les appels Ă  l’aide de Villehardouin se heurtĂšrent Ă  de sourdes oreilles, les prĂ©tentions de ce dernier Ă  la suzerainetĂ© sur tous les princes latins du sud de la GrĂšce ne rencontrant que mĂ©fiance et hostilitĂ©. Bien qu’ils aient Ă©tĂ© vassaux des Villehardouin, Guy Ier de la Roche et son compatriote Guillaume de la Roche (Guy Ă  titre de seigneur d’Argos et de Nauplie; Guillaume comme baron de Veligosti et Damala) se rangĂšrent dans le camp vĂ©nitien, imitĂ©s par le seigneur du comtĂ© de Salona, Thomas II d’Autremencourt et Ubertino Pallavicini, marquis de Bodonitsa[18] - [19].

En octobre 1256, un nouveau bailo, Marco Gradenigo, fut envoyĂ© Ă  NĂ©grepont avec trois galĂšres (sept si on en croit Andrea Dandolo) avec pleins pouvoirs pour traiter avec les tierciers[18]. Le 25 janvier 1257 il parvint avec ceux-ci Ă  un accord contre Villehardouin en fonction duquel les deux parties s’engageaient Ă  ne pas conclure de paix sĂ©parĂ©e avec ce dernier sans consultation avec l’autre[15] - [18].

La guerre de conquĂȘte de NĂ©grepont

Villehardouin ne s’était pas sitĂŽt emparĂ© de l’ile en 1256 que les VĂ©nitiens sous la conduite de Paolo Gradenigo la reprenaient[10] - [20] - [7]. Villehardouin rĂ©pondit en envoyant son neveu Geoffroy de Briel, baron de Karytaina, reprendre NĂ©grepont et se livrer Ă  des raids dĂ©vastateurs sur l’ensemble de l’ile[10].

DĂšs son arrivĂ©e en GrĂšce, Marco Gradenigo mit le siĂšge devant la ville, siĂšge qui dura treize mois. La ville devait capituler au dĂ©but de 1258 grĂące Ă  l’intervention conjointe des deux de la Roche. Une contre-attaque du parti achaĂŻen fut repoussĂ©e grĂące Ă  l’infanterie vĂ©nitienne qui sortit de la ville et dĂ©fit la cavalerie des AchaĂŻens sous les murs de la ville[18] - [20] - [7]. Au cours de cette pĂ©riode, Geoffroy de Briel, rĂ©putĂ© « le meilleur soldat de toute la Romanie (c.a.d. des États latins) » dĂ©serta le camp de son oncle pour se joindre aux adversaires de Villehardouin[16].

OutrĂ©, Guillaume de Villehardouin rĂ©pondit avec frĂ©nĂ©sie : il assiĂ©gea sans succĂšs la forteresse vĂ©nitienne de Coron et lança un raid sur l’Attique au cours duquel il fut presque capturĂ©. AprĂšs quoi, il rĂ©solut d’envahir les domaines des de la Roche. AssemblĂ©e Ă  Nikli (aujourd’hui dĂšme de Tripoli), son armĂ©e traversa le golfe de Corinthe et, sur la route reliant Megara Ă  ThĂšbes, dĂ©fit l’armĂ©e des coalisĂ©s dans le col du mont Karydi. Guy de la Roche et les autres barons durent fuir et trouver refuge dans la citadelle de ThĂšbes. Guillaume de Villehardouin les poursuivit et s’apprĂȘtait Ă  mettre le siĂšge devant l’endroit lorsque l’archevĂȘque latin et nombre de ses propres nobles le suppliĂšrent de faire preuve de clĂ©mence et de mettre un terme au conflit. Il se retira aprĂšs avoir obtenu de Guy de la Roche la promesse de se prĂ©senter devant la Haute Cour d’AchaĂŻe, assemblĂ©e des barons de la principautĂ©, pour y ĂȘtre jugĂ©[17] - [21].

Celle-ci se rĂ©unit Ă  Nikli. Guy de la Roche s’y prĂ©senta accompagnĂ© de ses propres vassaux, mais les barons assemblĂ©s dĂ©cidĂšrent qu’ils n’étaient pas compĂ©tents pour passer jugement, Guy n’étant pas un de leurs pairs, et rĂ©fĂ©rĂšrent la cause au roi Louis IX de France (r. 1226-1270). Guy se rendit donc en France en 1259 oĂč non seulement le roi lui accorda son pardon, mais selon la Chronique de MorĂ©e, l’éleva au rang de duc, titre que lui-mĂȘme et ses successeurs portĂšrent depuis[22]. Geoffroy de Briel fut Ă©galement menĂ© devant la Haute Cour afin d’y ĂȘtre jugĂ© pour trahison. Cette fois, les barons furent Ă©mus par le spectacle d’un des plus braves d’entre eux ainsi rĂ©duit Ă  l’impuissance et suppliĂšrent Guillaume de lui pardonner. Celui-ci se fit prier, mais finit par se rendre aux supplications de ses vassaux : Geoffroy fut privĂ© de la possession de ses domaines par droit de conquĂȘte, mais put les conserver comme lui Ă©tant concĂ©dĂ© par le prince Ă  titre viager Ă  moins qu’il n’ait un hĂ©ritier direct [23].

Les suites de la guerre

La victoire de Guillaume Ă  Karydi, suivie d’une autre victoire de ses troupes prĂšs d’OrĂ©os dans le nord de l’ile, mirent fin au conflit. Le 6 aout 1258, Guglielmo da Verona et Narzotto dalle Carceri initiĂšrent des nĂ©gociations par l’intermĂ©diaire du doge de Venise et, dĂ©but 1259, le doge autorisait son nouveau bailo, Andrea Barozzi Ă  signer une entente avec Guillaume. Toutefois, la mĂȘme annĂ©e, l'empereur de NicĂ©e envahit la Thessalie et en septembre son frĂšre, Jean PalĂ©ologue, dut faire face aux armĂ©es conjuguĂ©es d’AchaĂŻe et du despotat d'Épire auxquelles s’ajoutaient 400 cavaliers envoyĂ©s par Manfred Ier de Sicile. Guillaume fut dĂ©fait lors de la bataille de PĂ©lagonia et emmenĂ© en captivitĂ©. Il devait rester trois ans prisonnier de Michel VIII PalĂ©ologue (empereur byzantin 1261-1282) aprĂšs quoi il fut forcĂ© de cĂ©der des forteresses stratĂ©giques de la principautĂ© d'AchaĂŻe (Mistra, Monemvasia, Le grand magne) en Ă©change de sa libertĂ©. Ce n’est qu’alors que l’entente put ĂȘtre signĂ©e[17] - [24].

AussitĂŽt libĂ©rĂ©, Guillaume de Villehardouin fut reçu par Guy de la Roche qui Ă©tait entretemps retournĂ© en GrĂšce pour assister la femme de Guillaume devenue rĂ©gente de la principautĂ© pendant le sĂ©jour de son mari en prison[25]. Il fut conduit par celui-ci Ă  ThĂšbes oĂč le traitĂ© fut signĂ© dans la rĂ©sidence de l’archevĂȘque entre le prince d’AchaĂŻe d’une part, Venise et les tierciers d’autre part. Le traitĂ© rĂ©tablissait Ă  toute fin pratique le statu quo existant Ă  la mort de Carintana. Guillaume reconnut Guglielmo da Verona, Narzotto dalle Carceri et Grapella comme tierciers ; ceux-ci le reconnurent comme leur suzerain et s’engagĂšrent Ă  dĂ©truire le chĂąteau de NĂ©grepont, n’en gardant que la propriĂ©tĂ© du site. Venise conservait la bande de terre qui lui avait Ă©tĂ© concĂ©dĂ©e par les tierciers en 1256 de mĂȘme que l’exclusivitĂ© des droits de douane en EubĂ©e, sauf pour les tierciers, le prince et leurs agents. Enfin, Venise s’engageait aussi Ă  annuler tous les fiefs concĂ©dĂ©s par ses bailos depuis la mort de Carintana. C’était un bien piĂštre rĂ©sultat au vu des dĂ©penses que la guerre de succession lui avait coĂ»tĂ©es et le traitĂ© fut considĂ©rĂ© comme un Ă©chec. Venise devait en tirer la leçon et, pendant longtemps, ses bailos se virent interdire toute intervention dans les questions d’hĂ©ritages fĂ©odaux sur l’ile[26] - [27].


Notes et références

Notes

  1. Nom donnĂ© par les VĂ©nitiens Ă  l’üle que les Grecs appelaient EubĂ©e
  2. Terme désignant à partir de 1143, à la fois le gouvernement de la ville de Venise et celui de la Sérénissime République.

Références

  1. CiviltĂ  Veneziana : Studi - Olschki - 1974 - p. 455
  2. Historia de las cruzadas : Hans Eberhard Mayer - 2001 - Page 281
  3. Bon (1968), pp. 122-123
  4. Longnon, 1949, p. 91
  5. Grousset (1979) pp. 545-551.
  6. Fine (1994) p. 188
  7. Fine (1994) p. 189
  8. Miller (1908) pp. 97-98
  9. Miller (1908) p. 99.
  10. Setton (1976) p. 78
  11. Miller (1908) pp. 102-103
  12. Fine (1994) pp. 188-189
  13. Cité par Miller (1908) p. 104
  14. Setton (1976) pp. 78-79
  15. Miller (1908) p. 103
  16. Miller (1908) p. 105
  17. Setton (1976) p. 80
  18. Setton (1976), p. 79
  19. Miller (1908) pp. 104-105
  20. Miller (1908) p. 104
  21. Miller (1908) pp. 105-106
  22. Miller (1908) pp. 106-108
  23. Miller (1908) p. 106
  24. Miller (1908) 116-117
  25. Longnon (1949) p. 229
  26. Miller (1908) pp. 117-118
  27. Setton (1976) pp. 80-81 (note 6)

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

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