Griselles (CĂ´te-d'Or)
Griselles est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Griselles | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | CĂ´te-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Laurence Terrillon 2020-2026 |
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Code postal | 21330 | ||||
Code commune | 21309 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Grisellois(es) | ||||
Population municipale |
86 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 7 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 52′ 10″ nord, 4° 21′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 197 m Max. 284 m |
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Superficie | 12,37 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
La commune s'étend sur 12,4 km2 à une altitude située entre 197 et 284 mètres.
Urbanisme
Typologie
Griselles est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,4 %), forêts (39,2 %), prairies (12,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de ce village est issu du mot bas-latin ecclesiola, un dérivé, probablement un diminutif, du latin ecclesia (« église »). La signification en est donc : la « petite église ». Le -s qui fait penser à un pluriel est purement factice et arbitraire comme ça arrive souvent en toponymie française ; il ne faut pas lui attribuer le sens du pluriel.
Histoire
Antiquité et proto-histoire
L'occupation du territoire actuel de Griselles date des débuts de l'époque gallo-romaine comme l'atteste la découverte d'armes et de pièces. La forteresse semble en rapport avec le développement du site très proche de Vertillum dont elle se présente comme un prolongement. Dès 1895, le plan d'une importante villa romaine est relevé à l'occasion d'une période de grande sécheresse. Une récente campagne de photographies aériennes a permis d'en confirmer l'étendue exceptionnelle[8]. Elle est détruite lors d'une invasion barbare vers 270[9].
Haut Moyen Ă‚ge
Au début du VIe siècle, saint Valentin y fonde un ermitage et un petit oratoire[10] transformé par les évêques de Langres en une importante basilique après sa mort. C'est cette « égliselle » qui aurait donné plus tard par allitération son nom de Griselles au lieu-dit[11]. On a retrouvé dans son entourage les vestiges d’une nécropole mérovingienne[12].
Moyen Ă‚ge
La châtellenie de Griselles, rattachée au comté de Tonnerre dépend alors du duché de Bourgogne[13]. En 1017, une abbaye dédiée à saint Valentin y est créée qui connaît un développement nouveau par Ermengarde, dernière héritière des comtes de Bar-sur-Seine, épouse en premières noces du comte Milon II de Tonnerre et en secondes de Herbert III de Vermandois. Le monastère est alors rattaché à l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre en 1119[14].
Un château dont il est fait mention en 1210, construit à proximité, est démantelé en 1407 sur ordre de Jean sans Peur en guerre contre le comte de Tonnerre. Il n'en subsiste que quelques vestiges de murailles à la pointe méridionale de la butte transformée en éperon barré par un profond fossé[15].
Politique et administration
Griselles appartient :
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2020, la commune comptait 86 habitants[Note 2], en diminution de 14,85 % par rapport Ă 2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre-Saint-Paul[21] est rebâtie sur les bases d'une basilique du VIe siècle à laquelle a succédé un prieuré en 1018. Elle possède sous le chœur une crypte mérovingienne dégagée à la fin du XIXe siècle renfermant le tombeau et les reliques du saint[22].
- L'Ă©glise Saint-Valentin[23] batie en centre-ville en 1828 par Simon Tridon.
- Les rives de la Laignes.
L'Ă©glise Saint-Pierre/Saint-Paul - Le sarcophage de saint Valentin
La Laigne Ă Griselles
Personnalités liées à la commune
- Saint Valentin de Griselles né à Latiscum (Mont Lassois) et mort en 547 à Griselles. Fondateur d'un ermitage qui a préfiguré l'abbaye de Griselles. Fêté localement le 4 juillet[24].
HĂ©raldique
Blason | De gueules à l'aigle d'or, au chef d'argent chargé de trois tourteaux aussi de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- René Paris 1986, p. 107.
- Christian Sapin et Noëlle Deflou-Leca 2000-2001, p. 80.
- Christian Sapin et Noëlle Deflou-Leca 2000-2001, p. 76.
- Christian Sapin et Noëlle Deflou-Leca 2000-2001, p. 81.
- Christian Sapin et Noëlle Deflou-Leca 2000-2001, p. 121.
- Christian Sapin et Noëlle Deflou-Leca 2000-2001, p. 87.
- Christian Sapin et Noëlle Deflou-Leca 2000-2001, p. 83.
- René Paris 1986, p. 106.
- Christian Sapin et Noëlle Deflou-Leca 2000-2001, p. 78.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no IA00063008, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Église de Griselles
- Notice no IA00096287, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Nominis : Saint Valentin
Bibliographie
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,
- Christian Sapin et Noëlle Deflou-Leca, Saint-Valentin de Griselles : du culte érémitique à la fondation monastique, t. XXXIX, Mémoires de la Commission des Antiquités du département de la Côte d’Or, 2000-2001 (lire en ligne [PDF]), pp.75-126
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Griselles sur le site de l'Institut géographique national