Graffiti Party
Graffiti Party (Big Wednesday) est un film américain réalisé par John Milius, sorti en 1978.
Titre québécois | Un mercredi spécial |
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Titre original | Big Wednesday |
RĂ©alisation | John Milius |
Scénario |
John Milius Dennis Aaberg |
Musique | Basil Poledouris |
Sociétés de production | A-Team Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | comédie dramatique |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 1978 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
En 1962, Matt Johnson, Jack Barlowe et Leroy Smith (surnommé « le masochiste ») sont trois jeunes surfeurs originaires de Malibu. Au fil des années, ces vedettes des plages et des vagues vont être confrontées aux tracas de la vie : les responsabilités, l'alcoolisme, violence, problèmes domestiques en tout genre et surtout la mort d'un ami en 1968 au Viêt Nam. Les amis se retrouveront en 1974, pour le Big Wednesday, où fut enregistrée la plus grande vague en Californie (plus de six mètres de haut).
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original : Big Wednesday
- Titre français : Graffiti Party (parfois American Party)
- Titre québécois : Un mercredi spécial
- RĂ©alisation : John Milius
- Scénario : John Milius et Dennis Aaberg, avec la participation non créditée Joel Chernoff
- Directeur de la photographie : Bruce Surtees
- Montage : Carroll Timothy O'Meara
- Musique : Basil Poledouris
- DĂ©cors : Charles Rosen
- Production : Buzz Feitshans et Greg MacGillivray
- Société de production : A-Team Productions
- Distribution : Warner Bros. (États-Unis)
- Genre : comédie dramatique
- Pays d'origine : États-Unis
- Durée : 120 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis :
- France :
Distribution
- Jan-Michael Vincent (VF : François Leccia) : Matt Johnson
- William Katt (VF : Eric Legrand) : Jack Barlowe
- Gary Busey (VF : Dominique Collignon-Maurin) : Leroy Smith dit « le masochiste »
- Sam Neville (VF : Serge Sauvion) : Bear
- Hank Worden (VF : René Bériard) : Shopping Cart
- Patti D'Arbanville (VF : Sylviane Margollé) : Sally Jacobson
- Lee Purcell (VF : Sylvie Feit) : Peggy Gordon
- Fran Ryan (VF : Paula Dehelly) : Lucy
- Barbara Hale (VF : Claire Guibert) : Mme Barlow
- Frank McRae (VF : Jacques Richard) : le sergent
- Perry Lang (VF : Chris Benard) : Tall Kid
- John Milius : un vendeur de marijuana à Tijuana (caméo)
Production
Genèse et développement
John Milius s'inspire en partie de sa jeunesse où il pratiquait régulièrement le surf[1]. Le personnage de Matt Johnson est par ailleurs en partie basé sur le surfeur Lance Carson, en proie à l'alcoolisme dans les années 1960-1970. Le personnage est quant à lui basé sur Kemp Aaberg, son frère Dennis Aaberg ayant participé à l'écriture du scénario[2].
Jeff Bridges a été envisagé pour le rôle de Matt, mais il a refusé. Tom Berenger a quant à lui auditionné pour le rôle de Jack Barlowe[2].
Jan-Michael Vincent est engagé pour jouer Matt. Sa fille à l'écran est incarnée par sa véritable fille, Amber (née en 1973)[2].
William Katt incarne Jack Barlowe. Sa mère est incarnée par sa véritable mère, Barbara Hale (1922-2017). Il s'agit du dernier film pour le cinéma de l'actrice[2].
Tournage
Le tournage a lieu en Californie : le Hollister Ranch à Santa Barbara, Los Angeles (Venice, Westwood, cimetière national), Surfrider Beach à Malibu, Ventura et les Warner Bros. Studios de Burbank. Des scènes de surf sont tournées à Hawaï (Sunset Beach, Waimea Bay et Banzai Pipeline sur l'île d'Oahu). Le tournage a également lieu à El Paso au Texas et La Libertad au Salvador[3].
Accueil
Aux États-Unis, le film enregistre 4,5 millions de dollars au box-office[4].
Distinction
Le film est nommé aux Japan Academy Prize 1980 dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère[5].
Commentaire
L'un des surfers du part au Viêt Nam sa planche sous le bras. On retrouvera un personnage assez similaire, Lance Johnson, dans un autre film scénarisé par John Milius, Apocalypse Now (1979) de Francis Ford Coppola.
Analyse
Le film est divisé en quatre parties, correspondant chacune à une saison (printemps 1962, automne 1965, hiver 1968 et été 1974)[1]. Le film décrit les personnages à plusieurs étapes de leur vie : l’adolescence, puis leur entrée et leur installation dans l’âge adulte[6].
Le film évoque également les tourments des États-Unis dans les années 1960-1970 (guerre du Viêt Nam, scandale du Watergate, choc pétrolier de 1973, etc.)[6]. John Milius avait déjà dépeint une Amérique ravagée socialement et économiquement et l'affaiblissement des instituions dans son premier long métrage, Dillinger (1973). Il remet également en doute la validité de l’ordre établi dans son scénario de Magnum Force (1973)[6].
Notes et références
- Secrets de tournage - Allociné
- (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
- (en) Locations sur l’Internet Movie Database
- (en) Matt Warshaw, The Encyclopedia of Surfing, Orlando, Florida, US, Harcourt, (ISBN 978-0-15-603251-3)
- (en) Awards sur l’Internet Movie Database
- « Graffiti Party », sur DVD Classik (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database