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Graciela Iturbide

MarĂ­a Graciela del Carmen Iturbide Guerra, nĂ©e le Ă  Mexico, est une photographe mexicaine[1]. Elle est l’une des photographes les plus importantes du Mexique[2].

Graciela Iturbide
Biographie
Naissance

Mexico (District fédéral (d), Mexique)
Nom de naissance
MarĂ­a Graciela del Carmen Iturbide Guerra
Nationalité
Formation
Escuela Nacional de Artes CinematogrĂĄficas (en)
Activité
Période d'activité
Conjoint
Manuel Rocha DĂ­az (en) (depuis )
Enfant
Autres informations
Site web
Distinctions

Biographie

MarĂ­a Graciela del Carmen Iturbide Guerra naĂźt en 1942 Ă  Mexico[3]. C’est aprĂšs s’ĂȘtre mariĂ©e et avoir eu trois enfants qu’elle se tourne vers la photographie. Elle commence son incursion dans la photographie au dĂ©but des annĂ©es 1970, au Centre universitaire d’études cinĂ©matographiques de l’Universidad Nacional AutĂłnoma de MĂ©xico. Elle est Ă©tudiante et assistante de Manuel Álvarez Bravo[4] - [5] qui devient rapidement son mentor. Il l’initie aux histoires prĂ©-hispaniques du Mexique[6].

Elle rencontre Henri Cartier-Bresson lors d’un voyage en Europe et, en 1978, il est l’un des membres fondateurs du Conseil mexicain de la photographie. Outre Cartier-Bresson et Alvarez Bravo, Tina Modotti exerce une influence sur son travail.

Durant les vingt annĂ©es suivantes, Graciela Iturbide travaille Ă  Cuba, en Allemagne de l’Est, en Inde, Ă  Madagascar, en Hongrie, Ă  Paris et aux États-Unis[7].

En 1990, External Encounters, Internal Imaginings: Photographs of Graciela Iturbide, prĂ©sente son travail au musĂ©e d'Art moderne de San Francisco. Une rĂ©trospective au Museo de Arte ContemporĂĄneo de Monterrey au Mexique, et une autre Philadelphia Museum of Art consacre son Ɠuvre[8].

DĂ©marche artistique

Graciela Iturbide explore les relations entre l’humain et la nature, l’individuel et le culturel, le rĂ©el et le psychologique en utilisant la photographie comme moyen de comprendre le Mexique. Elle combine les pratiques culturelles indigĂšnes et les pratiques catholiques assimilĂ©es sous un mĂȘme champ d’application[8]. Les impressions en noir et blanc Ă  contraste Ă©levĂ© de Graciela Iturbide traduisent la duretĂ© de la vie pour nombre de ses sujets. Voyageant Ă  travers le Mexique, l’Équateur, le Venezuela, le Panama et la communautĂ© mexicaine de l’est de Los Angeles, Graciela Iturbide documente la cohabitation difficile d’anciens rituels culturels et d’adaptations et d’interprĂ©tations contemporaines[8].

L’un de ses intĂ©rĂȘts particuliers est le rĂŽle des femmes et, depuis 1979, elle photographie les zapotĂšques de JuchitĂĄn, Oaxaca, parmi lesquels les femmes occupent gĂ©nĂ©ralement des places de pouvoir, et les rĂŽles de genre stĂ©rĂ©otypĂ©s sont frĂ©quemment renversĂ©s[8]. Graciela Iturbide Ă©vite les Ă©tiquettes sociales et se considĂšre comme complice des personnes qu’elle documente[9].

Son travail se retrouve dans un grand nombre de publications et de collections Ă  travers le monde[4].

Vie privée

Elle est mariĂ©e Ă  l’architecte Manuel Rocha Diaz (en). Elle a un fils : le compositeur Manuel Rocha Iturbide[10].

Expositions

Prix et récompenses

Publications

  • AvĂĄndaro. Texte de Luis CarriĂłn. MĂ©xico : Editorial DiĂłgenes, 1971
  • Los que viven en la arena. Texte de Luis Barjau. MĂ©xico : INI-Fonapas, 1981
  • En el nombre del padre. Texte de Osvaldo SĂĄnchez. MĂ©xico : Ediciones Toledo, 1981
  • Sueños de papel. Texte de VerĂłnica Volkow. MĂ©xico : Fondo de Cultura EconĂłmica, ColecciĂłn RĂ­o de Luz, 1985
  • JuchitĂĄn de las Mujeres. Texte de Elena Poniatowska. MĂ©xico : Ediciones Toledo, 1989
  • Fiesta und Ritual. Textes de Erika Billeter y VerĂłnica Volkow. Suisse : Benteli Werd Verlags A.G., 1994
  • Graciela Iturbide: La forma y la memoria. Texte de Carlos MonsivĂĄis. Monterrey : Museo de Arte ContemporĂĄneo de Monterrey, MARCO, 1996
  • Graciela Iturbide, Images of the Spirit. Textes de Alfredo LĂłpez Austin y Roberto Tejada. New York : Aperture Foundation, Inc., 1996
  • Graciela Iturbide. Texte de CuauhtĂ©moc Medina. Londres : Phaidon, 2001
  • PĂĄjaros. Textes de JosĂ© Luis Rivas y Bruce Wagner. Santa Fe : Twin Palms Publishers, 2002
  • Graciela Iturbide habla con Fabienne Bradu. Conversaciones con fotĂłgrafos, Madrid : La FĂĄbrica, FundaciĂłn TelefĂłnica, PHE Photoespaña, 2003
  • Woman A Celebration. Peter Fetterman (dir.). San Francisco : Chronicle Books, 2003
  • Naturata. Texte de Fabio MorĂĄbito. MĂ©xico/Paris : GalerĂ­a LĂłpez Quiroga y Toluca Editions, 2004
  • 12 days en Mozambique (cat. exp.). Photography Festival of Rome, Italia, 2006
  • Graciela Iturbide, Madrid : Tf Editores, 2006
  • Graciela Iturbide: Eyes to fly with / Ojos para volar. Textes de Fabienne Bradu et Alejandro Castellanos. Austin : University of Texas Press, 2006
  • Graciela Iturbide: Roma (cat. exp.). Textes de Elisabetta Rasy et Marco Delogu. Photography Festival of Rome. Rome : Zoneattive Edizioni, 2007
  • Graciela Iturbide: Juchitan. Texte de Judith Keller. Los Angeles : Paul Getty Museum, 2007
  • El baño de Frida Kahlo. MĂ©xico : Editorial RM y GalerĂ­a LĂłpez Quiroga, 2009
  • Graciela Iturbide, textes de Marta DahĂł, Juan Villoro et Carlos MartĂ­n GarcĂ­a. Madrid : FundaciĂłn MAPFRE, 2009
  • Graciela Iturbide: Asor (Ɠuvre Ă©lectroacoustique de Manuel Rocha Iturbide). Göttingen : Little Steidl, 2010
  • Graciela Iturbide: JuchitĂĄn de las mujeres: 1979-1980, MĂ©xico : Editorial RM y Calamus Editorial, 2010
  • Graciela Iturbide: MĂ©xico – Roma. MĂ©xico : Editorial RM, 2011
  • Graciela Iturbide: No hay nadie / There is no one. Texte de Oscar Pujol. Madrid : La FĂĄbrica, 2011
  • Graciela Iturbide. Textes de Michel Frizot y Robert Delpire. Paris : Lunwer y PhotoPoche, 2011
  • Graciela Iturbide (cat. exp.). MĂ©xico : Museo Amparo y Editorial RM, 2012

Notes et références

  1. « Graciela Iturbide », sur AWARE Women artists / Femmes artistes (consulté le ).
  2. (en) « México quiero conocerte: Photographs by Graciela Iturbide and Manuel Álvarez Bravo », sur Museum of Contemporary Art San Diego, (consulté le ).
  3. (es) « DC: Exhibirån trabajo de famosa fotógrafa mexicana », El Tiempo Latino, (consulté le ).
  4. « Graciela Iturbide », sur Fotogråfica, (consulté le ).
  5. Les Rencontres d'Arles, « Graciela Iturbide », sur rencontres-arles.com (consulté le ).
  6. Armelle Canitrot, « Les images initiatiques de Graciela Iturbide », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consultĂ© le ).
  7. « Graciela Iturbide (mexicaine, né le 16 mai 1942 à Mexico City) », sur artnet.fr (consulté le ).
  8. (en) « Graciela Iturbide », sur International Center of Photography, (consulté le ).
  9. « Exposition. Graciela Iturbide Heliotropo 37 - Le Mexique envoûtant - Fondation Cartier pour l'art contemporain », sur Last Night in Orient (consulté le ).
  10. « Le studio de brique rouge de la célÚbre photographe mexicaine Graciela Iturbide », sur Journal du Design, (consulté le ).
  11. « Graciela Iturbide », sur centrepompidou.fr (consulté le ).
  12. « Les 22 rencontres internationales de la photographie d'Arles - AmĂ©rique latine plein cadre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  13. (en) « Torrijos: The Man and the Myth », sur AS/COA (consulté le ).
  14. « Les Rencontres d’Arles », Le Monde des Religions, (consultĂ© le ).
  15. (es) « Retrospectiva de Graciela Iturbide en el Museo de Arte Moderno », sur El Informador :: Noticias de Jalisco, México, Deportes & Entretenimiento (consulté le ).
  16. (es) « Graciela Iturbide: cuando habla la luz », sur Fomento Cultural Banamex (consulté le ).
  17. « La photographe mexicaine Graciela Iturbide à l'affiche pour la premiÚre fois à Paris », sur Le Figaro, (consulté le ).
  18. « L'essence du Mexique dans les photographies de Graciela Iturbide », sur Fahrenheit Magazine, (consulté le ).
  19. « Vente aux enchÚres Iturbide Graciela », sur gazette-drouot.com (consulté le ).
  20. « Le prix Hasselblad Ă  Graciela Iturbide », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  21. (en) Christopher Alessandrini, « Graciela Iturbide, Visionary Ethnographer », sur The New York Review of Books, (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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