Goyencourt
Goyencourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Goyencourt | |||||
La mairie-école. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Montdidier | ||||
Intercommunalité | CC du Grand Roye | ||||
Maire Mandat |
Valérie Bauduin 2020-2026 |
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Code postal | 80700 | ||||
Code commune | 80383 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
93 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 43′ 35″ nord, 2° 45′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 99 m |
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Superficie | 5,38 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Roye (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roye | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Frappé par la fronde des princes et la Première Guerre mondiale, le village vit aujourd'hui principalement de la culture céréalière.
Géographie
Goyencourt est un village picard du Santerre, à trois kilomètres au nord-ouest de Roye. La commune est composée d'un village traversé uniquement par la départementale 34, et de champs de céréales, traversés à l'est par l'autoroute du nord. Les grandes villes les plus proches sont Saint-Quentin au nord-est et Amiens au nord-ouest.
Urbanisme
Typologie
Goyencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,8 %), zones urbanisées (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Des vestiges d'une villa gallo-romaine sont présents sur le site de la commune.
Aux XIIIe et XIVe siècles, le nom des seigneurs de Guyoncourt est cité à la suite de leurs dons à l'abbaye d'Ourscamp.
En 1653, lors de la fronde des princes, le village est pillé par l'armée espagnole aux ordres de Condé qui faisait alors le siège de Roye.
En 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale le village et son château sont complètement rasés. Ceux-ci seront reconstruits par la suite.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 93 habitants[Note 3], en diminution de 3,12 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le village comporte une église moderne Saint-Martin et une chapelle Notre-Dame-de-Liesse[16].
Il compte également une gentilhommière, en mauvais état, abandonnée depuis les années 1970, située au cœur du village[17]. Le château du village faisait partie de la même propriété qui occupait le tiers du territoire communal[18].
- L'église Saint-Martin.
- Autre vue de l'église.
- Portail de l'église.
- Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Charles Pierre Joseph Normand, architecte, ingénieur et graveur y est né en 1765.
- Basile Rouillé de Fontaine (1773-1859), conseiller général de la Somme, député de la Somme de 1820 à 1837, puis Pair de France de 1837 à 1848.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roye », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Cécile Latinovic, « Mettre de la vie dans la commune : Valérie Bauduin a voulu être maire de Goyencourt pour créer un « esprit de village », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Valérie Bauduin, le maire de Goyencourt, a obtenu un mandat électif pour la toute première fois en 2014. Ce qui lui a fait franchir le pas ? « Je voulais mettre de la vie dans la commune ». Car à Goyencourt, il n’y a pas de commerce, pas plus d’entreprise, et même pas une école ou l’appartenance à un quelconque syndicat scolaire ».
- « Goyencourt 80700 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 269 (ASIN B000WR15W8).
- Anne Kanaan, « Une pétition en ligne pour sauver la gentilhommière de Goyencourt : Depuis lundi 4 février, une pétition en ligne vise à sensibiliser sur le devenir de la bâtisse, à l’abandon depuis près de 45 ans », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « La gentilhommière reprend vie : Après plus de cinquante années d'abandon, la gentilhommière de Goyencourt a finalement été rachetée et des travaux de réhabilitation ont commencé », Courrier picard,‎ , p. 19D.