Giulia Foïs

Giulia Foïs nait dans une famille de gauche d'origines italienne (sarde), russe, égyptienne et allemande. Sa mère est psychologue et son père, chercheur en physique nucléaire. La famille vit à Orsay en Essonne[1] - [2] - [3]. Elle possède la double nationalité française et italienne.

Elle est la sœur de Marina Foïs[4]. Son frère Fabio (1967-1999), polytechnicien, est mort dans un accident d'avion en se rendant à une manifestation de voltige aérienne à laquelle il devait participer[5] et sa sœur, Elena Foïs (1980), est médecin hospitalier[6] - [7].

Giulia Foïs étudie les lettres avant d'effectuer un premier stage à France Info en 1998[8].

Après un passage comme chroniqueuse internationale dans l'émission Arrêt sur images sur France 5 au début des années 2000[9], elle devient journaliste indépendante en 2004, elle rédige des piges pour la presse écrite, notamment Libération, Psychologies Magazine et Marianne[5].

Depuis 2020, elle tient une chronique « Féministe, ta mère » dans le mensuel Marie-Claire[10]. Elle intervient également dans le magazine Elle.

Après être passée par RFI[11]elle se fait connaître du grand public sur Le Mouv' en 2014 avec l'émission Point G comme Giulia où elle aborde toutes les sexualités[12]. L’émission étant déprogrammée, elle rejoint France Inter et devient le joker de Pascale Clark[13]. Puis à l'été 2017, elle anime la tranche matinale intitulée Dans quel monde on vit sur France Inter[14] - [15].

Durant deux saisons, de 2017 à 2019, elle est aux commandes de Babel-sur-Seine, un programme de deux heures à la découverte d'un pays du monde et avec des interviews en direct de globe-trotters[5].

A partir de septembre 2019, elle anime chaque vendredi soir sur France Inter, l’émission Pas son genre où elle propose un débat autour de la société post #MeToo avec plusieurs invités et chroniqueurs[16] - [17] Depuis 2017, elle tient une chronique internationale sur les droits des femmes et des personnes LGBT dans l'émission Un jour dans le monde[18].

A la faveur du second confinement de novembre 2020, l'émission Pas son genre change d'orientation en proposant une heure d'entretien intimiste avec un invité[19], agrémenté d'archives sonores s'intitulant Unique en son genre, puis En marge depuis septembre 2022[20].

Engagée sur les questions féministes et en particulier la question des violences sexuelles contre les femmes, elle révèle, lors de la vague #MeToo sur les réseaux sociaux, avoir été agressée sexuellement par un rédacteur en chef d'une grande radio[21]. En mars 2020, elle publie Je suis une sur deux qui décrit le viol qu'elle a subi à 23 ans[22] et les années de procédure à l'encontre du violeur, père de famille « irréprochable »[23] qui fait l'objet d'une représentation théâtrale en novembre 2022 sur France 5[24]