Gilbert-Amable Faure-Conac
Gilbert-Amable Faure-Conac, né le à Vidaillat (Creuse), mort le à Chénérailles (Creuse), est un officier de marine et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Gilbert Amable Faure-Conac | |
Fonctions | |
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Député de la Creuse à la Convention nationale | |
– (1 an, 2 mois et 5 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député de la Creuse au Conseil des Cinq-Cents | |
– (1 an, 4 mois et 11 jours) |
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Gouvernement | Directoire |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vidaillat (Creuse) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Chénérailles (Creuse) |
Nationalité | Française |
Profession | Officier de marine |
Distinctions | Officier de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
députés de la Creuse | |
Biographie
Fils de Jean-Baptiste Faure, du village de Fournoux, et de Marguerite Rochon, il entre comme volontaire dans la marine en 1778, faisant trois campagnes à bord de l’Argus, de la corvette la Sylphide et de la frégate la Pourvoyeuse, et devient sous-lieutenant de vaisseau sous les ordres de Suffren avec l'escadron de diversion envoyé aux Indes pendant la guerre d'indépendance des États-Unis[1] - [2]. « Chef de direction des armées navales à Pontarion » dans la marine française et administrateur de la Creuse, il est élu le , à la pluralité des voix, premier député suppléant du département à la Convention nationale.
Après la mort de Jean-François Guyès, il prend place le 25 frimaire an II () sur les bancs de l'assemblée, où il s'occupe exclusivement de questions maritimes, votant notamment l'ajournement du décret d'accusation contre l'ancien ministre de la marine Lacoste. Par décret du 30 thermidor an II (), il est envoyé en mission avec Tréhouart dans les ports de Brest et de Lorient, pour laquelle le Comité des inspecteurs de la salle lui alloue 6 000 livres le 1er fructidor (). Durant cette mission, il transmet les témoignages de reconnaissance des magistrats de Bergen en Norvège aux équipages des vaisseaux français de ce port qui avaient aidé à arrêter l'incendie de la ville. Le 20 frimaire an III (), avec son collègue, il envoie au Comité de salut public, l'ensemble des 171 arrêtés pris par eux durant leur séjour, ensemble redistribué par celui entre les différents comités. Rappelé par décret du 2 ventôse an III (), il est remplacé par Palasne-Champeaux et Topsent[3]. À la Convention, il s'oppose au projet de Gouly sur l'organisation du corps d'artillerie de la marine.
Élu par le même département au Conseil des Cinq-Cents le 21 vendémiaire an IV () par 151 voix sur 218 votants, il est promu capitaine de vaisseau le , puis nommé commandant sur la frégate la Bravoure. Il démissionne de son poste de député le 8 ventôse an V () pour servir dans une division de la marine. De 1799 à 1809, il commande successivement l'Indivisible, la Bravoure, la Constitution, le Cassard. Le , il est nommé commandant de l'École de marine de Brest, à bord du vaisseau-école le Tourville jusqu'en 1814[2].
Il est admis comme contre-amiral honoraire le et se retire à Chénérailles.
Il Ă©tait officier de la LĂ©gion d'honneur et chevalier de Saint-Louis[2].
Sources
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Adolphe Robert, Gaston Cougny (dir.), Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton, 1889, tome 2, (de Faure à Favreau), p. 611 à 620
Notes et références
- Michel Biard, Missionnaires de la République: les représentants du peuple en mission, 1793-1795, CTHS, 2002, 623 pages, p. 90 (ISBN 2735505162).
- Prosper Levot, Histoire de la ville et du port de Brest, 1866, p. 374-375, note 2
- Michel Biard, op. cit., p. 226 et 502.