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Giants de New York

Les Giants de New York (New York Giants en anglais) sont une équipe de football américain de la National Football League (NFL) créée en 1925.

Giants de New York
Description de l'image New York Giants.jpg. Description de l'image Logo New York Giants 2000.png.
Fondé en 1925
Propriétaire Steve Tisch
Président John Mara
Entraîneur Brian Daboll
Ville East Rutherford
Drapeau du New Jersey New Jersey
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Ligue National Football League
Conférence National Football Conference (NFC)
Division Est

Stade

Description de l'image New Meadowlands Stadium Mezz Corner.jpg.

CapacitĂ© 82 566 spectateurs

Maillots

Couleurs
Description de l'image Giants uniforms12 nobrands.png.

Super Bowl XXI - XXV - XLII - XLVI

Champion NFL 1927 - 1934 - 1938 - 1956

Saison en cours

L'équipe joue ses matchs à domicile au MetLife Stadium situé à East Rutherford dans le New Jersey d'où l'équipe est originaire. Ce stade est partagé selon un arrangement unique avec les Jets de New York, autre franchise de NFL.

Les Giants sont détenteurs de huit titres nationaux dont quatre Super Bowl (1986, 1990, 2008 et 2011).

Palmarès

Avec 8 titres de champions du monde, la franchise possède le troisième palmarès de la NFL.

Les Giants ont en effet remporté :

  • quatre titres NFL :
Saisons Coachs Lieux Adversaires Scores Bilan de saison
1927Earl Potteiger---11–1–1
1934Steve OwenNew York, NYBears de Chicago30–138–5
1938Steve OwenNew York, NYPackers de Green Bay23–178–2–1
1956Jim Lee HowellNew York, NYBears de Chicago47–78–3–1
Total de titre NFL gagnés : 4
Saisons Coachs Super Bowl Lieux Adversaires Scores Bilan de saison
1986Bill ParcellsXXIPasadena, CADenver Broncos39–2017–2
1990Bill ParcellsXXVTampa, FLBuffalo Bills20–1916–3
2007Tom CoughlinXLIIGlendale, AZNew England Patriots17–1414–6
2011Tom CoughlinXLVIIndianapolis, INNew England Patriots21–1713–7
Total de Super Bowls gagnés : 4

Seules 4 autres franchises ont gagné plus de 4 Super Bowls : Patriots de la Nouvelle-Angleterre (6), Dallas (5), San Francisco (5) et Pittsburgh (6).

L'équipe a participé à 19 finales nationales ce qui constitue un record pour une franchise NFL, menant largement le classement devant :

Les Giants ont également remporté :

  • 11 titres de ConfĂ©rence :
    • 6 titres en NFL Est : 1956, 1958, 1959, 1961, 1962, 1963
Saisons Coachs Bilan de saison
1956Jim Lee Howell8-3-1
1958Jim Lee Howell9-3-0
1959Jim Lee Howell10-2-0
1961Allie Sherman10-3-1
1962Allie Sherman12-2-0
1963Allie Sherman11-3-0
Total des titres de Conférence NFL Est gagnés : 6
    • 5 titres en NFC : 1986, 1990, 2000, 2007, 2011 - (OT = prolongations)
Saisons Coachs Lieux Adversaires Scores Bilan de saison
1986Bill ParcellsEast Rutherford, NJRedskins de Washington17–017–2
1990Bill ParcellsSan Francisco, CA49ers de San Francisco15–1316–3
2000Jim FasselEast Rutherford, NJVikings du Minnesota41–014–5
2007Tom CoughlinGreen Bay, WIPackers de Green Bay23–20 (OT)14–6
2011Tom CoughlinSan Francisco, CA49ers de San Francisco20–17 (OT)13–7
Total des titres de Conférence NFC gagnés : 5
  • 16 titres de Division :
    • 8 titres en NFL Est : 1933, 1934, 1935, 1938, 1939, 1941, 1944, 1946
    • 8 titres en NFC Est : 1986, 1989, 1990, 1997, 2000, 2005, 2008, 2011

Historique

La franchise fut fondée en 1925, année où elle rejoint la NFL avec 4 autres équipes. C'est d'ailleurs la dernière de ces cinq franchises à encore exister. Elle est également la plus ancienne franchise établie dans le nord-est des États-Unis.

Le nom officiel et les surnoms

Pour les distinguer de l'Ă©quipe professionnelle de baseball Ă©galement appelĂ©e les Giants de New York, la franchise fut inscrite en 1929 sous la dĂ©nomination sociale lĂ©gale de « New York National League Football Company, Inc. Â». Cette dĂ©nomination fut de nouveau modifiĂ©e en 1937 pour devenir « New York Football Giants, Inc. Â». Bien qu'après la saison 1957 l'Ă©quipe de baseball ait Ă©migrĂ© Ă  San Francisco, la dĂ©nomination sociale « New York Football Giants, Inc. Â» fut conservĂ©e[1]. Cette dĂ©nomination est d'ailleurs largement utilisĂ©e par les fans et les commentateurs sportifs.

La franchise est Ă©galement dĂ©signĂ©e sous divers surnoms : « Big Blue Â», les « G-Men Â», et les « Jints Â» (une contraction intentionnellement mutilĂ©e et frĂ©quemment utilisĂ©e par le New York Post et le New York Daily News ayant pour origine l'ancienne Ă©quipe de baseball basĂ©e Ă  New York). En outre, l'Ă©quipe dans son ensemble est parfois dĂ©nommĂ©e la « Big Blue Wrecking Crew Â» mĂŞme si ce surnom, Ă  l'origine, fait rĂ©fĂ©rence Ă  l'unitĂ© dĂ©fensive des Giants des annĂ©es 1980 et du dĂ©but des annĂ©es 1990[2].

Saisons 1925 Ă  1932

Les Giants jouent leur premier match le lors du dĂ©placement Ă  New Britain, Connecticut contre l'Ă©quipe de All New Britain[3] - [4]. Ils gagnent 26 Ă  0 devant 10 000 spectateurs[3] La franchise termine sa première saison avec un bilan de 8 victoires pour 4 dĂ©faites[5].

Au terme de la saison 1927, les Giants terminent avec la meilleure fiche de la ligue (11 victoires, 1 nul et 1 défaite) et remportent le titre de champion de NFL[6].

Après une saison 1928 décevante, le propriétaire de la franchise, Mara, achète l'équipe entière des Wolverines de Détroit, l'objectif principal de cette manœuvre étant d'acquérir le quarterback Benny Friedman. Mara fusionne les deux équipes sous le nom des Giants.

En 1930, beaucoup de personnes avaient des doutes sur la qualitĂ© du jeu proposĂ© par les joueurs professionnels de football, arguant que les amateurs des Ă©quipes universitaires jouaient avec beaucoup plus d'intensitĂ©. En , les Giants furent opposĂ©s Ă  l'Ă©quipe universitaire « all star Â» des Fighting Irish de Notre Dame au Polo Grounds afin de lever des fonds pour les sans abris et chĂ´meurs de New York. Ce match fut une opportunitĂ© pour rĂ©tablir le niveau et le prestige du jeu professionnel. Knute Rockne, coach de Notre Dame, aligna ses cĂ©lèbres Four Horsemen avec les stars de son Ă©quipe championne de 1924 et leur demanda de marquer très tĂ´t pour ensuite dĂ©fendre. Rockne, comme la plupart des amateurs de football, sous-estimait la valeur du football professionnel et pensait qu'il gagnerait facilement le match. Le match fut cependant Ă  sens unique et tout en faveur des Giants, Friedman inscrivant de suite Ă  la course deux touchdowns suivi d'un troisième Ă  la passe par Hap Moran. Notre Dame fut dans l'impossibilitĂ© de marquer. Après le match, Rockne dĂ©clara Ă  ses joueurs : « C'Ă©tait la meilleure Ă©quipe de football que j'ai jamais vue. Je suis content qu'aucun de vous n'est blessĂ©. Â»[7]. Le match rapporta 100 000 $ pour les sans-abris. Il est souvent fait rĂ©fĂ©rence Ă  ce match pour lĂ©gitimer le jeu professionnel par rapport aux critiques initiales[8].

Saisons 1933 Ă  1946

Al Blozis, Tackle des Giants, dĂ©cĂ©dĂ© au cours de la seconde guerre mondiale. Selon Mel Hein, « S'il n'avait pas Ă©tĂ© tuĂ©, il aurait pu devenir le meilleur tackle de tous les temps Â»[9].

Lors de cette période, les Giants se qualifient 8 fois pour la finale nationale, la remportant à deux reprises[6]. Leur coach était Steve Owen introduit plus tard au Pro Football Hall of Fame. Les leaders de l'équipe étaient Mel Hein, Red Badgro, et Tuffy Leemans, tous futurs membres du Hall of Fame.

C'est Ă  cette pĂ©riode que s'est jouĂ© le « Sneakers Game Â», finale nationale jouĂ©e et gagnĂ©e en 1934 contre les Bears de Chicago sur un terrain verglacĂ©. Pour avoir plus de traction et d'adhĂ©rence, les joueurs furent Ă©quipĂ©s de « sneakers Â», chaussures semblables Ă  des chaussures de tennis[6]. Les Giants traversèrent une pĂ©riode particulièrement favorable Ă  la fin des annĂ©es 1930 jusqu'Ă  ce que les États-Unis entrent en guerre. Ils gagnèrent leur second titre national en 1938 en battant les Packers de Green Bay sur le score de 23 Ă  17[6].

Saisons 1947 Ă  1963

Grâce Ă  l'apport de joueurs futurs membres du Hall of Fame, le RB Frank Gifford, le LB Sam Huff, et l' OT Roosevelt Brown, ainsi qu'avec le « all-pro Â», RB, Alex Webster et leur coach principal Jim Lee Howell (Ă©galement au Hall of Fame), les Giants remportent un nouveau titre national en 1956. Le coach de l'attaque Ă©tait Vince Lombardi et celui de la dĂ©fense Ă©tait Tom Landry[10].

De 1958 Ă  1963, les Giants jouent 5 finales nationales mais les perdent toutes[6]. Ils perdent contre les Colts d'Indianapolis en 1958 lors des prolongations sur le score de 23 Ă  17 dans un match qui sera souvent appelĂ© « The Greatest Game Ever Played Â»[6]. Il est considĂ©rĂ© comme l'un des Ă©vĂ©nements important ayant le plus accru la popularitĂ© de la NFL. L'annĂ©e suivante, ils perdent Ă  nouveau contre les Colts sur le score de 31 Ă  16 alors qu'ils menaient 16 Ă  9 en dĂ©but du 4e quart temps. En 1963, emmenĂ©s par le quarterback Y. A. Tittle (NFL MVP - 36 TDs Ă  la passe record NFL de l'Ă©poque), les Giants arrivent en finale nationale mais perdent contre les Bears de Chicago sur le score de 14 Ă  10[11]

Saisons 1964 Ă  1982

De 1934 à 1978 les Giants n'apparaissent pas dans les séries éliminatoires et n'enregistrent au terme de la saison régulière que deux saisons en positif (plus de victoires que de défaites)[5] :

  • Avec des joueurs tels que Tittle et Gifford ayant presque 35 ans, l'Ă©quipe dĂ©cline, terminant la saison 1964 avec un bilan de 2 victoires pour 10 dĂ©faites et deux nuls (2-10-2)[5].
  • La franchise s'amĂ©liore en 1965 en affichant un bilan de 7-7[5]
  • Elle s'Ă©croule en 1966, affichant le pire bilan de la ligue Ă  cette Ă©poque : 1-12-1[12], encaissant plus de 500 points[12].
  • Au cours de la saison 1969, les Giants perdent leur première rencontre avec les Jets de New York sur le score de 37 Ă  14 devant 70.874 spectateurs au Yale Bowl Ă  New Haven dans le Connecticut[13]. Après le match, Wellington Mara, propriĂ©taire de la franchise, vire le coach Allie Sherman[14] et le remplace par l'ancien fullback des Giants Alex Webster.
  • En 1967, l'Ă©quipe acquiert le quarterback Fran Tarkenton venant des Vikings de Minnesota. MalgrĂ© des rĂ©sultats respectables (bilans de 7-7 en 1967 et 9-5 en 1970[5]), il est retransfĂ©rĂ© vers les Vikings en 1971 après avoir fini la saison sur un mauvais bilan de 4-10[15]. Mal leur en a pris car Tarkenton mènera les Vikings Ă  3 Super Bowl et gagnera sa place au Hall of Fame[15] tandis que les Giants continueront leur pire traversĂ©e du dĂ©sert de leur histoire[5], ne gagnant que 23 matchs entre 1973 et 1979 !
  • Avant la saison 1976, les Giants tentent de faire revivre leur faible attaque en remplaçant leur retraitĂ© RB Ron Johnson par le fullback futur Hall of Fame, Larry Csonka. Malheureusement, Csonka fut souvent blessĂ© et pratiquement inefficace au cours des trois annĂ©es qu'il passa Ă  New York.
  • Pour la saison 1977, le roster des Giants prĂ©sentait 3 rookies au poste de quarterback[16]

En 1973 et 1974, les Giants furent autorisés à jouer leurs matchs à domicile au Yale Bowl à New Haven dans le Connecticut et en 1975 au Shea Stadium (stade de l'équipe de baseball des Mets et de l'équipe NFL des Jets de New York) à la suite de la rénovation du Yankee Stadium. Ils emménageront finalement dans leur propre stade en 1976[10], le Giants Stadium situé au Meadowlands dans East Rutherford au New Jersey.

Un des points faibles au cours de cette période fut la phase de jeu survenue en 1978 et connue comme le Miracle du Meadowlands[17]. Alors que les Giants jouent la montre pour assurer ainsi leur victoire contre les Eagles de Philadelphie, le coordinateur offensif Bob Gibson décide, contre toute attente, de choisir un jeu de course. Le résultat de ce (mauvais) choix est un fumble du quarterback Joe Pisarcik retourné pour un touchdown de Herman Edwards lequel donne la victoire aux Eagles[17].

Le travail du staff des Giants à cette époque sera rendu difficile par une rivalité de longue date entre Wellington Mara et son neveu, Tim Mara[18]. Jack Mara, décédé en 1965, avait laissé sa part du club à son fils Tim. Les styles de Wellington et Tim, ainsi que leur vision du club étaient totalement différentes. Ils se disputèrent et à la fin ne se parlaient plus. Le commissionnaire Rozelle intervint finalement et nomma un directeur général neutre, George Young, ce qui permit au club de refonctionner de façon plus fluide. La querelle devint caduque le lorsque Tim Mara vendit ses parts du club à Preston Robert Tisch.

À partir de la saison 1979, les Giants commencent à gravir les échelons qui les ramèneront vers les sommets de la NFL grâce notamment à l'acquisition à la draft de 1979 du quarterback Phil Simms et à la draft de 1981 du linebacker Lawrence Taylor[10]. Taylor gagne en 1981 les titres de défenseur rookie NFL de la saison et de défenseur NFL de la saison. L'équipe participe également aux séries éliminatoires pour la première fois depuis 1963[5] - [19].

Une des rares satisfaction de cette période était l'excellente équipe de linebackers surnommée la Crunch Bunch[20].

Après la saison 1982 (qui fut raccourcie en raison d'une grève — bilan de 4 victoires pour 5 défaites)[5], l'entraîneur principal Ray Perkins démissionne pour prendre en charge l'équipe universitaire du Crimson Tide de l'Alabama. Cette décision sera cruciale pour l'avenir de la franchise puisqu'il est remplacé par le coordinateur défensif Bill Parcells.

Saisons 1983 Ă  1990

Bill Parcells passe donc en 1983 du poste de coordinateur défensif au poste de coach principal. Cela ne fut pas facile la première saison qui se clôture sur le bilan de 3-12-1[5]. Les Giants s'améliorent en 1984, Phil Simms ayant été retitularisé et la saison régulière se termine sur un bilan de 9 victoires pour 7 défaites. Qualifiés pour les séries éliminatoires, ils battent les Rams de Los Angeles en wild card mais sont ensuite battus en finale de division par les 49ers de San Francisco sur le score de 21 à 10.

La saison 1985 est tout aussi bonne (bilan de 10-6). En tour de wild card, ils prennent leur revanche sur les 49ers en les battant 17 Ă  3. Ils perdent Ă  nouveau la finale de division 21 Ă  0 contre les Bears de Chicago.

Cependant, la saison suivante verra les Giants gagner leur premier Super Bowl.

Saison 1986 : Le premier Super Bowl

Les saisons 1984 et 1985 se terminent sur les bilans respectifs de 9-7 et 10-6[5]. EmmenĂ©s par le joueur dĂ©fensif de la saison NFL Lawrence Taylor et la dĂ©fense dĂ©nommĂ©e Big Blue Wrecking Crew, l'Ă©quipe termine la saison 1986 avec un bilan remarquable de 14 victoires pour 2 dĂ©faites, meilleur bilan depuis 1978 lorsque les Ă©quipes jouent 16 matchs par saison. Cette fiche sera Ă©galĂ©e en 2012 par les Giants de Tom Coughlin et leur quarterback Eli Manning. Ayant terminĂ© en première position de la NFC, ils gagnent le match de Division en battant les 49ers de San Francisco sur le score sans appel de 49 Ă  3[21]. Ils deviennent champions de la confĂ©rence NFC en battant les Redskins de Washington 17 Ă  0 et participent ainsi Ă  leur premier Super Bowl[22]. Le Super Bowl XXI se dĂ©roule au Rose Bowl Stadium de Pasadena. Les adversaires sont les Broncos de Denver. EmmenĂ©s par leur quarterback Simms (MVP de la rencontre lequel Ă©tablira un record pour un SB de 88 % de passes complĂ©tĂ©es soit 22 passes rĂ©ussies sur 25 tentĂ©es), les Giants remportent leur premier Super Bowl sur le score de 39 Ă  20[23], remportant ainsi un nouveau titre national depuis 1956, clĂ´turant dĂ©finitivement la longue traversĂ©e du dĂ©sert de la franchise. Outre leur quarterback Phil Simms et leur linebacker Lawrence Taylor, les points forts de l'Ă©quipe au cours de cette remarquable pĂ©riode Ă©taient l'entraĂ®neur principal Bill Parcells, le TE Mark Bavaro, l'EB Joe Morris, et le LB Pro Football Hall of Fame", Harry Carson.

La saison 1987, marquée par une nouvelle grève, se termine sur une fiche de 6-9, dont les causes principales sont d'une part, le déclin dans le jeu de course, le RB Morris n'accumulant que 658 yards à la course[24] et d'autre part, les nombreuses blessures ayant décimé la ligne offensive[25].

Le début de la saison 1988 fut marquée par un scandale impliquant le linebacker Lawrence Taylor. Celui-ci fut convaincu de consommation de cocaïne. Il fut suspendu les 4 premiers matchs de la saison. C'était la seconde fois qu'il violait ainsi les règlements de la Ligue relatifs à la toxicomanie. Malgré cela les Giants terminent la saison avec 10 victoires pour 6 défaites, Lawrence Taylor, de retour de suspension, enregistrant quand même 15.5 sacks !

La saison 1989 affiche un bilan de 12 victoires pour 4 défaites mais les Giants sont stoppés dès de leur premier match de séries éliminatoires, battus 19 à 13 en prolongation, par les Rams de Los Angeles à la suite d'un touchdown de Flipper Anderson sur réception d'une passe de 47 yards.

Saison 1990 : Le second Super Bowl

La saison 1990 se termine sur le bilan de 13 victoires pour 3, la franchise Ă©tablissant un nouveau record soit celui du plus petit nombre de « turnover Â» encaissĂ© sur une saison (14)[26]. Les Giants battent chez eux les 49ers de San Francisco sur le score de 15 Ă  13, empĂŞchant ainsi les 49ers de gagner leur troisième Super Bowl consĂ©cutif ce qui aurait Ă©tĂ© un exploit inĂ©galĂ©[27]. Forts de cette victoire, les Giants rencontrent les Bills de Buffalo et remportent le Super Bowl XXV sur le score de 20 Ă  19[23].

Saisons 1991 à 1996 : L'ère post Parcells

Après la saison 1991, Parcells démissionne de son poste et est remplacé par le coordinateur offensif Ray Handley. S'ensuivent deux saisons décevantes (1991 et 1992) se terminant sur des bilans respectifs de 8-8 et 6-10. Ray Handley est viré et remplacé par l'ex-coach des Broncos de Denver, Dan Reeves Débuts des années 1990, Simms et Taylor (deux des stars des années 1980) sont en fin de carrière et nettement sur le déclin. La saison 1993 est donc une saison de transition avec Reeves à la barre. Simms et Taylor terminent quand même leurs carrières en se qualifiant pour les séries éliminatoires mais sont éliminés dès le premier match par les 49ers.

Ces deux joueurs ayant pris leur retraite les Giants doivent se battre. Après un départ 3-7 en saison 1994, ils gagnent leurs 6 prochains matchs pour afficher un bilan de 9 victoires pour 7 défaites, mais ils ratent quand même les séries éliminatoires[28]. Les critiques s'abattent sur le QB Dave Brown tout au long de la saison[29]. Il n'est pas performant et les deux saisons suivantes se terminent sur des bilans décevants 5-11 et 6-10[5]. L'entraîneur principal Reeves est viré après la saison 1996.

Saisons 1997 à 2003 : L'ère Jim Fassel

En 1997, Jim Fassel (coordinateur offensif des Cardinals de l'Arizona, Ă©quipe universitaire en NCAA) est nommĂ© comme seizième entraĂ®neur principal des Giants. Il dĂ©cide de mettre Danny Kanell comme quarterback titulaire. La saison 1997 se termine sur un bilan de 10-5-1 et les Giants sont qualifiĂ©s pour les sĂ©ries Ă©liminatoires après 4 annĂ©es d’abstinence[5]. Mais ils perdent Ă  domicile en tour de wild card contre les Vikings du Minnesota.

La saison 1998 débute assez mal (4-8) mais se termine sur un bilan de 8 victoires pour 8 défaites. Il est à signaler qu'au cours de cette saison les Giants seront les premiers à battre les Broncos de Denver qui affichaient alors un bilan remarquable de 13 victoires pour 0 défaite.

Avant la saison 1999, les Giants signent le quarterback des Panthers de la Caroline, Kerry Collins. Il était le premier choix de la draft 1995 des Panthers et avait conduit son équipe au titre de champion de la conférence NFC en 1996. Malgré cela, les Panthers décident de s'en séparer à cause de problèmes avec l'alcool, de conflits avec plusieurs de ses partenaires et d'un caractère difficile[30]. Les Giants terminent la saison sur un bilan de 7-9 constituant la première saison négative du coach Fassel[5].

Saison 2000 : Champions de la NFC

En 2000, les Giants veulent renouer avec les sĂ©ries Ă©liminatoires qui leur font dĂ©faut depuis 3 ans. Ils dĂ©butent très bien (7-2) mais perdent deux matchs de suite (aux Rams de Saint Louis et aux Lions de DĂ©troit) remettant ainsi en question leur participation aux sĂ©ries Ă©liminatoires[31]. Ă€ la confĂ©rence de presse après le match contre les Lions, Fassel garantit que ses Giants se qualifieront pour les sĂ©ries Ă©liminatoires[32]. Ses joueurs gagnent tous les matchs suivants, affichent un bilan de 12 victoires pour 4 dĂ©faites[31] et se classent no 1 de la confĂ©rence NFC. Ils battent chez eux en finale de division les Eagles de Philadelphie 20 Ă  10 se qualifiant pour la finale de confĂ©rence NFC qu'ils gagnent en battant les Vikings du Minnesota 41 Ă  0[31]. Ils rencontrent lors du Super Bowl XXXV les Ravens de Baltimore. Seulement menĂ©s 10 Ă  0 Ă  la mi-temps[33], les Giants sont dominĂ©s en seconde armure. La dĂ©fense des Ravens met sous pression pendant toute la rencontre QB Kerry Collins qui n'arrivera Ă  complĂ©ter que 15 passes sur 39 tentĂ©es pour seulement 112 yards gagnĂ©s. Il sera interceptĂ© Ă  4 reprises[33] et les Ravens remportent sans discussion le match 34 Ă  7[33].

Après une saison 2001 décevante (7-9), les Giants terminent la saison 2002 sur un bilan de 10-6 qui les qualifient pour les séries éliminatoires via le tour de wild card. Ils rencontrent les 49ers au Candlestick Park de San Francisco. Les Giants mènent 38 à 14 alors qu'il ne reste plus que 4:27 min à jouer mais les 49ers reviennent finalement dans la partie et s'imposent 39 à 38.

Après une lamentable saison 2003 se terminant sur le bilan de 4-12, Jim Fassel est remercié. Son bilan à la tête des Giants est de 58 victoires pour 53 défaites et 1 nul (58-53-1).

Depuis 2004 : L'ère Coughlin-Manning

En 2004, trois ans après leur dernière apparition dans un Super Bowl, Fassel est remplacé par Tom Coughlin. Même s'il a connu de solides saisons à la tête des Giants, QB Kerry Collins ne satisfait plus complètement.

À l'issue de la draft 2004, un arrangement est trouvé et le QB Eli Manning de l'Université des Rebels d'Ole Miss arrive à New York[34]. Il devient quarterback titulaire à la mi-saison 2004 remplaçant le QB Kurt Warner.

Lors des saisons 2004 à 2006, les Giants de Tom Coughlin affichent un bilan global de 25 victoires pour 23 défaites. Ils parviennent à deux reprises en tour de wild card mais perdent les deux matchs contre les Panthers de la Caroline en 2005 et contre les Eagles de Philadelphie en 2006[35]. Les médias se posaient beaucoup de questions quant à la direction de l'équipe[36].

Durant cette période, les Giants avaient en leurs rangs des joueurs exceptionnels :

  • Le defensive end Michael Strahan qui Ă©tablira un record NFL au niveau des sacks sur quarterback adverses au cours de la saison 2001[37].
  • Le running back Tiki Barber qui Ă©tablira pour l'Ă©quipe un record de yards Ă  la course au cours de la saison 2005[38] avant de prendre sa retraite en 2006.

Saison 2007 - Troisième Super Bowl

Les Giants débutent la saison 2007 après avoir participé deux années de suite aux séries éliminatoires. Ils deviennent la troisième franchise NFL à atteindre la barre des 600 victoires en battant les Falcons d'Atlanta 31 à 10 lors d'un Monday Night Football[39]. Le programme des Giants les envoie aussi à Londres au Wembley Stadium pour y rencontrer le les Dolphins de Miami. Il s'agit du premier match de saison régulière NFL à se jouer hors Amérique du Nord et les Giants le gagne 10 à 6. Ils terminent la saison sur un bilan de 10 victoires pour 6 défaites et deviennent champions de la Conférence NFC après avoir battus en série éliminatoire, les Buccaneers de Tampa Bay, les Cowboys de Dallas et les Packers de Green Bay. Ils établiront un record en gagnants 10 déplacements consécutifs, cette série se terminant chez les Browns de Cleveland la sixième semaine de la saison 2008.

Les Patriots de New England arrivent au Super Bowl XLII invaincus (18 victoires) et sont considérés comme largement favoris (à 12 contre 1)[40]. Les Giants battent les Patriots sur le score de 17 à 14 et le haut fait de ce match restera la passe magique complétée de Manning vers Tyree. Il s'agissait du troisième match où l'énorme favori était battu (au Super Bowl III, les Colts de Baltimore étaient favoris à 17 contre 1 par rapport aux New York Jets, au Super Bowl XXXVI les Rams de Saint-Louis étaient favoris à 14 contre 1 par rapport aux Patriots de la Nouvelle-Angleterre)[41]. Le copropriétaire John Mara décrit ce match comme sans aucun doute possible, la plus grande victoire de toute l'histoire de la franchise[42].

2008, 2009 et 2010 : Mauvaises fins de saison

Les Giants commencent la saison 2008 avec 11 victoires pour 1 défaite mais perdent 3 des 4 derniers matchs partiellement à cause d'une blessure de son WR Plaxico Burress. Ils remportent cependant leur division (la NFC East) avec un bilan final de 12-4. Ils terminent la saison régulière première franchise de la NFC et sont donc dispensés du premier tour de la série éliminatoire. En match de division, ils sont cependant battus à domicile 23 à 11 par les Eagles de Philadelphie[43].

Les Giants inaugurent en 2009 un nouveau centre d'entrainement le Timex Performance Center également situé à Meadowlands. Ils débutent la saison par 5 victoires mais perdent 48 à 27 au Superdome contre les Saints de la New Orleans et concèdent encore 3 défaites par la suite[44], aux Arizona Cardinals (24 à 17), aux San Diego Chargers (21 à 20) et aux Eagles de Philadelphie (40 à 17). La mauvaise série est cassée par une victoire en prolongations 34 à 31 contre les Falcons d'Atlanta. Ils perdent ensuite la nuit de Thanksgiving 26 à 6 contre les Denver Broncos, gagnent contre les Dallas Cowboys, perdent aux Philadelphia Eagles (45 à 38) et aussi leur dernier match le contre les Carolina Panthers. Ils affichent un bilan global de 8 victoires et 8 défaites et ne se qualifient pas pour les séries éliminatoires.

Le coordinateur dĂ©fensif, Bill Sheridan, est licenciĂ© après la saison 2009 et est remplacĂ© par l'ancien coach intĂ©rimaire des Bills de Buffalo, Perry Fewell. La dĂ©fense des Giants en 2009 ayant fini 13e dĂ©fense de la saison sous Sheridan, concĂ©dant une moyenne de 324,9 yards par match et encaissant 85 points lors des deux dernières dĂ©faites, sont les raisons de ce licenciement[45]

En 2010, les Giants dĂ©mĂ©nagent vers le MetLife Stadium connu aussi sous le nom de New Meadowlands Stadium. Ils y battent lors de leur premier match dans ce stade les Carolina Panthers mais perdent en dĂ©placement ensuite aux Colts d'Indianapolis dans le second "Manning Bowl" ainsi dĂ©nommĂ© puisque le frère d'Eli Manning, Peyton Manning, joue comme QB chez les Colts. Ils perdent encore aux Tennessee Titans avant de gagner cinq matchs de suite battants les Bears de Chicago, les Texans de Houston, les Lions de DĂ©troit, les Dallas Cowboys et les Seattle Seahawks. Alors qu'ils affichent un bilan de 6 victoires pour 2 dĂ©faites, ils vont perdre les deux prochains matchs chez les Ă©ternels rivaux, Ă  domicile contre les Cowboys et chez les Eagles. Ils sont alors seconds de leur division avec un bilan de 6-4 derrière les Eagles. Les Giants, Ă©tant revenus Ă  leur hauteur (8-4), les rencontrent Ă  domicile le dans un match dĂ©cisif pour la tĂŞte de la division. Les Giants mènent 24 Ă  3 Ă  la mi-temps et 31 Ă  10 Ă  5:40' de la fin du match. Les Eagles emmenĂ©s par QB Michael Vick, inscrivent 3 touchdowns et Ă©galisent Ă  40 secondes de la fin du match. Après un "3-et-out", le P Matt Dodge dĂ©gage le ballon dans les bras de DeSean Jackson qui remonte tout le terrain pour inscrire un touchdown dĂ©vastateur pour les Giants. Ils perdent ensuite aux Packers de Green Bay 45 Ă  17. Au moment du dernier match de la saison, les Giants rencontrent les Redskins qu'ils doivent battre pour rejoindre les sĂ©ries Ă©liminatoires Ă  la condition que les Packers perdent leur dernier match. Les Giants gagnent 17 Ă  14 mais les Packers battant les Bears de Chicago, la saison se termine sans match de sĂ©rie Ă©liminatoire.

Saison 2011 - Quatrième Super Bowl

Les Giants perdent plusieurs joueurs lors de la free agency 2011, Kevin Boss, (WR) Steve Smith, Rich Seubert, Keith Bulluck, Derek Hagan, et le pro-bowler (C) Shaun O'Hara. Cependant, cette saison verra l'Ă©closion de (WR) Victor Cruz, et de (TE) Jake Ballard, tous deux commençant leur seconde annĂ©e au sein des Giants. La saison dĂ©marre mal avec une dĂ©faite 28 Ă  14 contre les Redskins de Washington au FedEx Field le jour du 10°m anniversaire des attentats du . Heureusement, ils redressent la situation pour afficher un bilan de 6-2 Ă  mi-saison grâce notamment aux victoires en dĂ©placement contre les Eagles et les Patriots. Cette dernière victoire met d'ailleurs un terme Ă  la sĂ©rie de victoires des Patriots consĂ©quemment Ă  un touchdown de Jake Ballard Ă  la suite d'une passe d'Eli Manning Ă  15 secondes de la fin du match. Ă€ la suite de quatre dĂ©faites consĂ©cutives (en dĂ©placement aux 49ers de San Francisco et aux New Orleans Saints, et Ă  domicile contre les Eagles et les Packers de Green Bay) dĂ©but dĂ©cembre, les Giants affichent un bilan de 6-6. Une victoire sur le fil, 37 Ă  34 chez les Dallas Cowboys, le , une dĂ©faite aux Redskins de Washington et une victoire 29 Ă  14 le soir de NoĂ«l contre les New York Jets, Ă©liminent les Eagles de la course aux sĂ©ries Ă©liminatoires. Les Giants accueillent les Dallas Cowboys pour le dernier match de la saison lequel est dĂ©cisif puisque le perdant ne participera pas Ă  la sĂ©rie Ă©liminatoire contrairement au vainqueur, celui-ci devenant champion de la NFC East. Le titre revient aux Giants puisqu'ils gagnent le match du Sunday Night Football, 31 Ă  14. Le WR Victor Cruz termine la saison rĂ©gulière avec 1536 yards Ă  la rĂ©ception amĂ©liorant le record de la franchise dĂ©tenu jusqu'alors par Amani Toomer.

Le , lors du premier tour des séries éliminatoires, les Giants battent 24 à 2 les Falcons d'Atlanta. Malgré un safety concédé au début du premier quart temps, QB Eli Manning enchaîne avec 3 touchdown consécutifs. Les RBs, Ahmad Bradshaw et Brandon Jacobs combinent pour 172 yards à la course, un record pour la saison 2011 des Giants. Grâce à cette victoire, ils rencontrent le , la meilleure équipe de la saison régulière, les Packers de Green Bay. Eli Manning lance pour 330 yards et 3 touchdowns (dont deux vers le WR Hakeem Nicks) pour une victoire nette, 37 à 20. Le , le titre NFC se joue contre les 49ers de San Francisco. En prolongations, réitérant son exploit de la saison 2007 contre les Packers lors du même match de Conférence, Kicker Lawrence Tynes transforme un field goal qui donne la victoire aux Giants, 20 à 17. Le Super Bowl XLVI les oppose aux Patriots, comme en janvier 2008 lors du Super Bowl XLII. Il n'y aura pas de revanche, les Giants gagnant sur le score de 21 à 17. Ils sont pourtant menés 14 à 17, lorsque WR Mario Manningham réceptionne une passe de 38 yards du QB Eli Manning. Sur le drive qui s'ensuit, RB Ahmad Bradshaw vient s’asseoir dans la end-zone inscrivant le TD qui donne l'avantage aux G-men, 21 à 14. Lorsque Eli Manning lui cède le ballon, il lui demande pourtant de ne pas inscrire de suite le TD, de s'agenouiller à la ligne des 1 yard dans le but d'encore grignoter du temps de jeu. Arrivé à cet endroit, le RB, emporté par son élan, s'écroule néanmoins dans la zone d'en-but, inscrivant ce qui sera appelé le "reluctant touchdown" (le TD réticent)[46]. Les Patriots l'avaient laissé faire pour qu'ils puissent récupérer le ballon vu qu'il restait encore assez bien de temps pour marquer un TD, ce qui fort heureusement pour RB Ahmad Bradshaw n'arrivera pas.

Comme pour leurs 4 précédents Super Bowls, les Giants étaient menés à la mi-temps mais ont chaque fois réussi à remporter le match. Ils sont la seule équipe NFL à l'avoir fait autant de fois, devançant les Pittsburgh Steelers seule franchise NFL à être revenue au score de la même façon mais à deux reprises seulement (aux Super Bowl X et Super Bowl XIV).

Saison 2012 à 2015 : Difficultés d’après Super Bowl

Les Giants débutent la saison 2012 par une défaite à domicile contre les Cowboys mais réagiront et afficheront un bilan de 6-2 fin octobre (grâce à quatre victoires consécutives dont celle significative chez les 49ers, 26 à 3). Après le passage de l'ouragan Sandy dans le nord-est des États-Unis, les Giants perdent deux matchs d'affilée, contre les Steelers et les Bengals pour afficher un bilan de 6-4. Malgré trois victoires, extraordinaires à domicile contre les Packers, les Saints et les Eagles, la franchise termine la saison avec un bilan de 9 victoires et 7 défaites. Le titre de la division NFL East revient aux Redskins (10-6). Les Giants ne sont pas admis aux séries éliminatoires. Les Redskins se font tout de suite éliminer en tour de wild card par les Seahawks 24 à 14. QB Eli Manning, DE Jason Pierre-Paul, WR Victor Cruz, et G Chris Snee représenteront les Giants au Pro Bowl.

La saison 2013 débute avec l'espoir que les Giants soient la première équipe NFL à disputer le Super Bowl dans son stade, le MetLife Stadium ayant été désigné pour accueillir le Super Bowl XLVIII en . Malheureusement, ils perdent leurs 6 premiers matchs. Ils gagnent ensuite quatre matchs de suite mais perdent un match décisif à domicile contre les Cowboys à la suite d'un field goal encaissé dans les dernières secondes du match. Ils finissent leur saison sur un bilan de 7 victoires pour 9 défaites, un bilan négatif pour la première fois depuis 2004.

Lors de la draft 2014 de la NFL, les Giants sélectionnent au 1er tour le WR Odell Beckham, Jr. lequel obtient la récompense du Rookie Offensif NFL de la saison 2014 par Associated Press. L'équipe rate pour la 3e année consécutive les séries éliminatoires terminant la saison sur un bilan de 6 victoires pour 10 défaites.

La campagne 2015 est de nouveau décevante pour les Giants, ceux-ci présentant une défense en difficulté toute la saison et des écroulements incompréhensibles de toute l'équipe en fin de matchs. Ils terminent à nouveau sur un bilan de 6 victoires et 10 défaites, ratant pour la 4e saison consécutive les séries éliminatoires. Le , la direction annonce que Ben McAdoo devient l'entraîneur principal des Giants, remplaçant Tom Coughlin qui avait remis sa démission la semaine précédente[47].

2016 : Retour en playoffs

En , le wide receiver français Anthony Dablé signe un contrat avec les Giants pour participer à leur camp d’entraînement d'été mais ne sera pas repris dans l'effectif de la saison 2016[48]. Les Giants après cinq années de disette réintègrent les séries éliminatoires mais sont éliminés lors du tour de wild card par les Packers de Green Bay 38 à 13.

Le , les Giants annoncent que Ben McAdoo sera le nouvel entraîneur de la franchise. Il remplace Tom Coughlin qui avait démissionné la semaine précédente[47]. Ils se qualifient pour les séries éliminatoires après cinq ans de diète mais sont éliminés par les Packers de Green Bay en Wild Card.

2017 - présent : Retour des difficultés

Après une saison 2016 prometteuse (bilan de 11 victoires pour 5 dĂ©faites), les Giants commencent de façon catastrophique celle de 2017 avec cinq dĂ©faites consĂ©cutives. Ils gagnent ensuite de façon très convaincante en dĂ©placement contre les Broncos de Denver au Broncos Stadium at Mile High. Cependant, lors du match en 5e semaine contre les Chargers de Los Angeles, Odell Beckham Jr. se fracture le pĂ©ronĂ© ce qui le rend indisponible pour le reste de la saison. Lors de ce mĂŞme match, les wide receivers Brandon Marshall et Dwayne Harris se blessent Ă©galement et ne rejoueront plus de la saison[49]. Celle-ci est Ă©galement marquĂ©e par les suspensions de Dominique Rodgers-Cromartie[50] et de Janoris Jenkins[51]. La saison se termine avec un bilan de 3 victoires pour 13 dĂ©faites comme en 1983, le pire bilan de la franchise depuis que les saisons NFL se jouent sur 16 matchs (saison 1978).

La saison 2018 est marquĂ©e par l'arrivĂ©e d'un nouveau « general manager » Dave Gettleman (en) en provenance des Panthers, et d'un coaching staff renouvelĂ© avec Pat Shurmur comme entraĂ®neur principal. Ă€ la draft, alors que beaucoup attendant le choix d'un quarterback, Gettleman choisit de faire venir le phĂ©nomène de Penn State au poste de RB: Saquon Barkley. Après seulement quelques matchs, on constate que l'Ă©quipe est en pleine reconstruction. Cela se traduit pendant la saison par les Ă©changes du CB Eli Apple aux Saints et du DT Damon Harrison aux Lions. La ligne offensive est Ă©galement en pleine reconstruction : Patrick Omameh (en) et Ereck Flowers sont libĂ©rĂ©s après un très mauvais dĂ©but de saison. Le , en battant les Redskins, les Giants deviennent la première franchise de l'histoire de la NFL a remporter 100 matchs de saison rĂ©gulière contre un mĂŞme adversaire[52]. L'Ă©quipe termine la saison Ă  5 victoires pour 11 dĂ©faites et ne participe pas aux sĂ©ries Ă©liminatoires et aura donc avec un 6e choix de premier tour pour la draft 2019 de la NFL.

Cependant, malgrĂ© les succès irrĂ©guliers de l’équipe, Barkley a Ă©tĂ© impressionnant lors de sa saison rookie. Comme dĂ©butant (rookie), il a battu plusieurs records NFL et de la franchise dont ceux du plus grand nombre de rĂ©ception par un RB (91), de TDs Ă  la course (11), de yards gagnĂ©s Ă  la course (1 307) et de TDs inscrits sur une saison (15). Il est Ă©galement sĂ©lectionnĂ© pour le Pro Bowl 2019, aux cĂ´tĂ©s de ses coĂ©quipiers Olivier Vernon, Landon Collins et Aldrick Rosas.

Daniel Jones
Daniel Jones, Daniel Jones, sélectionné par les Giants en 6e choix global lors du premier tour de la Draft 2019.

Pendant l'intersaison, les Giants échangent leur wide receiver Odell Beckham Jr. aux Browns de Cleveland contre des choix de 1er et 3e tour de draft et le safety Jabrill Peppers[53]. La franchise sélectionne en 6e choix global lors du premier tour de la draft 2019 le quarterback Daniel Jones ayant joué en NCAA chez les Blue Devils de Duke. Eli Manning est titulaire lors des deux premiers matchs perdus de la saison 2019. L'entraîneur principal Pat Shurmur décide alors de le remplacer par Jones. Lors de son premier match comme titulaire au poste de quarterback (en 3e semaine), Jones comble son équipe après une belle remontée au score donnant la victoire contre les Buccaneers de Tampa Bay. Il remporte ensuite son premier match de division en battant les Redskins de Washington. Malgré ce début prometteur, les Giants perdent les huit match suivants et terminent la saison avec un bilan négatif de 4 victoires pour 12 défaites. L'entraîneur principal Pat Shurmur est remercié en fin de saison.

La saison 2020 est la première depuis celle de 2003 oĂą Eli Manning ne figure pas dans l'Ă©quipe puisqu'il a dĂ©cidĂ© de prendre sa retraite après la saison 2019. La franchise a engagĂ© comme entraĂ®neur principal Joe Judge (en), ancien coordinateur des Ă©quipes spĂ©ciales des Patriots[54]. Les Giants perdent cependant leur cinq premiers matchs, trois d'entre eux par des scores serrĂ©s (max 8 points). La première victoire (20–19) est obtenue contre la Washington Football Team malgrĂ© une tentative de retour au score de ces derniers. New York perd ensuite contre les Eagles et les Buccaneers respectivement par 1 et 2 points d'Ă©cart. L'Ă©quipe remporte ensuite 4 matchs consĂ©cutifs dont celui en dĂ©placement contre les Seahawks de Seattle (17–12). Avec un bilan provisoire de 5-7, les Giants se retrouvent premier de leur division Ă  Ă©galitĂ© avec la Washington Football Team. La saison se poursuit par trois dĂ©faites consĂ©cutives avec des Ă©carts au score supĂ©rieurs Ă  10 points et une victoire 23 Ă  19 contre Dallas. Les Giants prĂ©sentent un bilan final de 6-10 et peuvent encore gagner leur division mais la Washington Football Team, avec sa victoire 20-14 contre Philadelphie, termine la saison avec 7 victoires pour 9 dĂ©faites ce qui les qualifie pour la sĂ©rie Ă©liminatoire.

Image et identité

  • Évolution du logo
  • 1945 Ă  1949
    1945 Ă  1949
  • 1950 Ă  1955
    1950 Ă  1955
  • 1956 Ă  1960
    1956 Ă  1960
  • 1961 Ă  1974
    1961 Ă  1974
  • En 1975
    En 1975
  • 1976 Ă  1999
    1976 Ă  1999
  • Depuis 2000.
    Depuis 2000.
  • Divers logos commĂ©moratifs
  • En 1994 - 70 ans
    En 1994 - 70 ans
  • En 1999 - 75 ans
    En 1999 - 75 ans
  • En 2004 - 80 ans
    En 2004 - 80 ans
  • En 2014 - 90 ans
    En 2014 - 90 ans

Stades

Le Giants Stadium a accueilli les matchs des Giants de 1976 Ă  2009.

Depuis la saison 2010, les Giants disputent leurs matchs à domicile au MetLife Stadium. Leurs précédents stades étaient :

Depuis 2013, les Giants ont un nouveau camp d’entrainement d'été, le Quest Diagnostics Training Center au "Meadowlands Sports Complex"[55].

Rivalités

Commanders de Washington

Les Giants ont une très vieille histoire qui débute en 1932 avec les Commanders de Washington (anciennement appelés les Redskinsde Washington et Washington Football Team)[56]. Même si cette rivalité est moindre que celles avec les Cowboys et les Eagles, il y a eu quelques rencontres assez fortes entre ces deux rivaux de division. Dans les années 1980, ils se rencontrent entre autres lors de titres de division et également lors d'un titre de champion de NFC en 1986 (victoire des Giants 17 à 0 qui les conduit à leur première finale de Super Bowl). Wellington Mara a toujours pensé que cette équipe était la plus vieille et la plus réelle rivalité de sa franchise. Pour lui faire honneur, juste après qu'il eut pris sa retraite en 2005, les Giants écrasèrent à domicile leur rival 36 à 0. En fin de saison 2022, les Giants sont largement en tête des statistiques : 106 victoires, 71 défaites et 5 nuls (1-1 en phase éliminatoire)[57]. Les 106 victoires des Giants contre les Commanders constituent le plus grand nombre de victoires d'une franchise sur une autre franchise dans l'histoire de la NFL.

Eagles de Philadelphie

La rivalité avec les Eagles de Philadelphie est une des plus anciennes de la NFC East et remonte à la saison 1933. Elle fut appelée la meilleure rivalité de la NFL au XXIe siècle[58] - [59]. Les deux équipes se sont fréquemment rencontrées. Les Giants et les Eagles sont pratiquement à égalité puisqu'ils comptabilisent fin de saison régulière 2022, 92 victoires, 88 défaites et deux nuls. Ces équipes se sont rencontrées à quatre reprises lors des phases éliminatoires (playoffs) et sont à égalité puisqu'elles comptent toutes deux, 2 victoires et 2 défaites (avant la phase finale 2022). Trois de ces matchs se sont déroulés dans les années 2000[60]. New York et Philadelphie ont une forte rivalité géographique également dans d'autres sports professionnels comme la rivalité Mets-Phillies en Ligues majeures de baseball (MLB) et celles des Flyers-Rangers ou des Devils-Flyers en in the Ligue nationale de hockey (NHL).

Cowboys de Dallas

Troisième équipe de NFC East, troisièmes rivaux historiques, une des plus fières puisque ces deux équipes ont remporté au total 9 Super Bowls. Cette rivalité débute dès la création de la franchise des Cowboys de Dallas en 1960. Le football américain professionnel constitue la seule rivalité sportive entre ces deux villes, la distance entre ces villes pouvant expliquer la chose. Les rencontres se limitent pratiquement au niveau de la conférence NFC East et les Cowboys mènent les statistiques : 73 victoires, 47 défaites et 2 nuls (fin saison 2022, hors phase finale). Néanmoins, si on se limite aux phases éliminatoires, la seule rencontre a été gagnée par les G-men (saison 2007)[61].

49ers de San Francisco

Même s'ils ne font pas partie de la même division, les Giants et les 49ers de San Francisco, au fil des ans, ont développé une certaine rivalité, surtout depuis 1982, à la suite des rencontres en phase éliminatoire, en ce y compris les deux seuls matchs de conférence remportés par les G-men. Les équipes sont à parfaite égalité fin de saison 2022 :(21 victoires) ainsi qu'en phase éliminatoire (4-4)[62].

Jets de New York

La seule rivalitĂ© entre Ă©quipes NFL d'une mĂŞme ville, exacerbĂ©e parce qu'elles partagent le mĂŞme stade. Ils se rencontrent annuellement en prĂ©-saison depuis 1969. Cette rencontre est dĂ©nommĂ©e le MetLife Bowl. En saison rĂ©gulière, les deux Ă©quipes se rencontrent tous les 4 ans, les Jets de New York faisant partie de l'AFC East. Beaucoup de monde (en ce y compris des joueurs des deux Ă©quipes) se sont demandĂ© s'il s'agissait d'une rĂ©elle rivalitĂ©[63] - [64] - [65] - [66]. Un match mĂ©morable fut jouĂ© en 1988. Les Giants rencontrent lors du dernier match de saison rĂ©gulière les Jets et doivent gagner pour accĂ©der aux phases Ă©liminatoires. MĂŞme s'ils ne firent pas un grand match, les Jets battent les G-men 27 Ă  21. Le scĂ©nario est inversĂ© en 2011 lorsqu'Ă  deux matchs de la fin, les Giants gagnent 29 Ă  14, ruinant les chances des Jets d'accĂ©der aux phases Ă©liminatories, propulsant par contre les Giants en phase Ă©liminatoire et vers le gain du Super Bowl XLVI. Les Giants mènent les statistiques : 8 victoires pour 6 dĂ©faites en fin de saison 2022[67].

Effectif actuel

Effectif 2023 des Giants de New York

Quarterbacks

Running Backs

Receveurs

Tight Ends

Uniforme des Giants

Joueurs de Ligne Offensifs

Joueurs de Ligne DĂ©fensifs

Linebackers

  • 05 Kayvon Thibodeaux OLB
  • 41 Micah McFadden (en) ILB
  • 43 Darrian Beavers (en) ILB
  • 47 Cam Brown (en) ILB
  • 49 Tomon Fox OLB
  • 51 Azeez Ojulari (en) OLB
  • 52 Carter Coughlin (en) ILB
  • 55 Jihad Ward (en) OLB
  • 57 Jarrad Davis (en) ILB
  • 58 Bobby Okereke (en) ILB
  • 94 Elerson Smith (en) OLB

Defensive Backs

  • 20 Deonte Banks (en) CB
  • 20 Tre Hawkins III (en) CB
  • 20 Gervarrius Owens (en) FS
  • 20 Amani Oruwariye (en) CB
  • 21 Bobby McCain (en) FS
  • 22 Adoree' Jackson (en) CB
  • 24 Dane Belton (en) FS
  • 25 Rodarius Williams (en) CB
  • 27 Jason Pinnock (en) FS
  • 28 Cordale Flott (en) CB
  • 29 Xavier McKinney (en) FS
  • 30 Darnay Holmes (en) CB
  • 33 Aaron Robinson (en) CB
  • 34 Terrell Burgess (en) FS
  • 35 Leonard Johnson CB
  • 38 Zyon Gilbert (en) CB
  • 39 Trenton Thompson (en) SS
  • 44 Nick McCloud (en) CB

Unités Spéciales

Casque des Giants
Agents libres sans restriction
Réservistes / Blessés
  • - (IR)
Équipe d'entraînement (Practice Squad)
  • -
Numéro qui ne sont plus attribués
  • 1-4-7-11-14-16-32-40-50-56
LĂ©gende :
  • Rookies en italique
  • (IR) = BlessĂ©.
  • Roster mis Ă  jour le :
  • Depth Chart • Transactions
  • 74 actifs, 1 agent libre, 7 non signĂ©s

Numéros retirés

No retirés des Giants de New York
No Joueurs Positions Carrières
1Ray Flaherty 1E1928–35
4Tuffy LeemansRB1936–43
7Mel HeinC/LB1931–45
11Phil SimmsQB1979–93
14Ward Cuff 3HB/WB1937–45
14Y. A. Tittle 3QB1961–64
16Frank GiffordHB/WR1952–64
32Al Blozis 2OT1942–44
40Joe MorrisonRB/WR1959–72
42Charlie ConerlyQB1948–61
50Ken StrongHB1936–47
56Lawrence TaylorLB1981–93

Notes :

  • 1 RetirĂ© en 1935, ce fut le premier numĂ©ro Ă  ĂŞtre retirĂ© de toutes les Ă©quipes faisant partie d'un sport d'une ligue majeure[68].
  • 2 Ă€ titre posthume.
  • 3 Le numĂ©ro 14 fut retirĂ© en honneur de Ward Cuff en 1946. Y.A. Tittle demanda pour avoir ce numĂ©ro après que les Giants l'aient transfĂ©rĂ© en 1961 et il fut ensuite retirĂ© une seconde fois en 1964 lorsque Tittle pris sa retraite footballistique.

Trophées MVP en Super Bowl, Trophées MVP en NFL et Choix de 1er tour de Draft

Trophées du MVP en Super Bowl
SB Joueurs Poste
XXIPhil Simms #11QB
XXVOttis Anderson #24RB
XLIIEli Manning #10QB
XLVIEli Manning #10QB
Eli Manning au Giants Stadium avec le Trophée Lombardi après la victoire au Super Bowl 2008.
Trophées MVP en NFL
Années Joueurs
1938Mel Hein
1956Frank Gifford
1959Charlie Conerly
1963Y. A. Tittle
1986Lawrence Taylor

Pro Football Hall of Fame

Les Giants possèdent le plus grand nombre de membres (29) au sein du Pro Football Hall of Fame[69]. Tim Mara, Mel Hein, Pete Henry, Cal Hubbard et Jim Thorpe faisaient partie de la première classe de membres intronisés en 1963. Le Defensive End Michael Strahan est l'actuel dernier intronisé (lors de la classe 2014). De nombreux membres dont Larry Csonka, Ray Flaherty, Joe Guyon, Pete Henry, Arnie Herber, Cal Hubbard, Tom Landry, Don Maynard, Hugh McElhenny, et Jim Thorpe sont associés avec les Giants de New York, mais ils ont été intronisés en grande partie sur base de leurs carrières au sein d'autres équipes NFL.

Giants au Pro Football Hall of Fame
No Joueurs Nat. Postes
(Années)
Intronisés en No Joueurs Nat. Postes
(Années)
Intronisés en
17Morris « Red » BadgroDrapeau des États-UnisTE (1930-1935)1981--Wellington MaraDrapeau des États-UnisCopropriétaire
(1937-2005)
1997
79Roosevelt « Rosey » BrownDrapeau des États-UnisT (1953-1965)197555Steve OwenDrapeau des États-UnisT (1926-1933)
Coach (1930-1953)
1966
53Harry CarsonDrapeau des États-UnisLB (1976-1988)200681Andy RobustelliDrapeau des États-UnisDE (1956-1964)1971
39Larry CsonkaDrapeau des États-UnisFB (1976-1978)198713Don MaynardDrapeau des États-UnisWR (1958)1989
1Ray FlahertyDrapeau des États-UnisE (1928-1935)197613Hugh McElhennyDrapeau des États-UnisRB (1963)1970
6Benny FriedmanDrapeau des États-UnisQB (1929-1931
Coach (1930)
200550Ken StrongDrapeau des États-UnisHB (1933-1935)
(1939,1944-1947)
1967
16Frank GiffordDrapeau des États-UnisHB (1952-1960)
(1962-1964)
197710Fran TarkentonDrapeau des États-UnisQB (1967-1971)1986
11Joe GuyonDrapeau des États-UnisRB (1927)1966--Bill ParcellsDrapeau des États-UnisCoach (1983-1990)2013
7Mel HeinDrapeau des États-UnisC (1931-1945)196356Lawrence TaylorDrapeau des États-UnisLB (1981-1993)1999
55Pete HenryDrapeau des États-UnisOT (1927)196331Jim ThorpeDrapeau des États-UnisRB/DB (1925)1963
38Arnie HerberDrapeau des États-UnisQ (1944-1945)196649Tom LandryDrapeau des États-UnisDB/P (1950-1955)1990
41
60
Cal HubbardDrapeau des États-UnisT (1927-1928)
(1936)
196392Michael StrahanDrapeau des États-UnisDE (1993-2007)2014
70Sam HuffDrapeau des États-UnisLB (1956-1963)198214Y. A. TittleDrapeau des États-UnisQB (1961-1964)1971
4Alphonse « Tuffy » LeemansDrapeau des États-UnisFB (1936-1943)197845Emlen TunnellDrapeau des États-UnisDB (1948-1958)1967
--Tim MaraDrapeau des États-UnisPropriétaire et Fondateur
(1925-1959)
196373Arnie WeinmeisterDrapeau du CanadaDE (1950-1953)1984

Les entraîneurs

Saisons Entraîneurs Bilan
Nb. V D N % Trophée
1925Bob Folwell (en)01200804066,7
1926Bob Alexander (en)01300804165,4
1927-1928Earl Potteiger (en)02601508363,5Vainqueur de la finale NFL en 1927
1929-1930LeRoy Andrews (en)03002405181,7
1930Benny Friedman (en)002002000100
1931-1953Steve Owen2681511001759,8Vainqueur de la finale NFL en 1934 et 1938
1954-1960Jim Lee Howell08805529465,5Vainqueur de la finale NFL en 1956
1961-1968Allie Sherman11505754452,7
1969-1973Alex Webster (en)07002940142,1
1974-1976Bill Arnsparger (en)03500728020,0
1976-1978John McVay (en)03701423037,8
1979-1982Ray Perkins (en)05902435040,4
1983-1990Bill Parcells13808552161,0Vainqueur des Super Bowl XXI (1986) et XXV (1990)
1991-1992Ray Handley (en)03201418043,8
1993-1996Dan Reeves06603234048,4
1997-2003Jim Fassel (en)11606055152,2DĂ©faite au Super Bowl XXXV (2000)
2004-2015Tom Coughlin17509679053,1Vainqueur des Super Bowl XLII (2007) et XLVI (2011)
2015-2017Ben McAdoo02801315046,4
2017Steve Spagnuolo (en) (intérim)00400103025,0
2018-2019Pat Shurmur03200 923028,1
2020-2021Joe Judge (en)03301023030,3
2022Brian DabollSĂ©rie en cours

Références

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Voir aussi

Bibliographie

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Liens externes

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