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Gerhardt Boldt

Gerhardt Boldt, nĂ© le Ă  LĂŒbeck et mort le mĂȘme ville est un officier de l'armĂ©e allemande.

Gerhardt Boldt
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Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  63 ans)
LĂŒbeck
Nationalité
Activités
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinction

Biographie

PlutĂŽt apolitique, il sert dans l'arme de cavalerie dĂšs le dĂ©but de la guerre, et notamment dans des combats autour de la ligne Maginot, entre Sedan et MontmĂ©dy. Il est entrĂ© dans Toul, Ă  cheval et le sabre Ă  la main. Durant la campagne de Russie, il est affectĂ© au front du nord-est, dans les États baltes et jusqu'Ă  LĂ©ningrad et dans la rĂ©gion du lac Ilmen.

AprÚs un bref séjour en Allemagne et une courte affectation dans un état-major en Hongrie (officier de liaison avec la cavalerie hongroise), il est réaffecté en Russie et participe à la longue retraite.

Décoré de la médaille d'or des grands blessés (il a été blessé 5 fois), il est affecté comme premier officier d'ordonnance du général Guderian, chef d'état-major général, puis du général Krebs, successeur de Guderian à ce poste. Gerhardt Boldt a été convoqué à une séance d'information quotidienne avec Hitler, ses généraux et ses plus proches collaborateurs en particulier Martin Bormann, Hermann Göring et Joseph Goebbels.

Le 21 Avril 1945, le marĂ©chal soviĂ©tique de Georgi Zhukov avant avait rompu les dĂ©fenses de l'allemand gĂ©nĂ©ral Gotthard Heinrici du Groupe d'armĂ©es Vistule sur les hauteurs de Seelow. Ayant rĂ©alisĂ© la percĂ©e, les SoviĂ©tiques avançaient vers Berlin avec peu de moyens pour les arrĂȘter. Tard le 21 avril, Gotthard Heinrici, a appelĂ© Hans Krebs, chef de l'Ă©tat-major allemand (OKH), et lui a dit que le plan d'Hitler ne pouvait pas ĂȘtre mis en Ɠuvre. Heinrici a demandĂ© Ă  parler Ă  Hitler, mais Krebs lui a dit que Hitler Ă©tait trop occupĂ© pour prendre son appel.

Lorsque l'Ă©tau se resserre sur Berlin, il participe au dĂ©mĂ©nagement de l'Ă©tat-major de Zossen vers Potsdam, avant d'ĂȘtre appelĂ© par Krebs dans le bunker d'Hitler oĂč il retrouve Bernd Freytag von Loringhoven, lequel lui dit que dans de telles circonstances, la discipline ne doit plus ĂȘtre la mĂȘme. Il participe Ă  de nombreuses rĂ©unions d'Hitler et tĂ©moigne de petites phrases sur tel ou tel dignitaire du rĂ©gime, de mĂȘme qu'il laisse en tĂ©moignage dans un livre quelques avis et petites histoires sur certains nazis[1]. Gerhardt Boldt aura vu Ă©chec de Felix Steiner, et la poussĂ©e de la 12e armĂ©e du gĂ©nĂ©ral Walther Wenck, comme le dernier espoir de la Bataille de Berlin elle n'aura jamais lieu.

Les Anglais l'ont arrĂȘtĂ© le pour l'interroger sur les derniers moments dans le bunker, mais l'ont laissĂ© en libertĂ©[1].

AprÚs la guerre, il deviendra écrivain et écrira au sujet de ses expériences pendant la Seconde Guerre mondiale. Son livre le plus connu est Hitler's Last Days: An Eye-Witness Account (que l'on peut traduire par Les derniers jours d'Hitler : Le récit d'un témoin visuel), qui sera utilisé pour la réalisation du film Les Dix Derniers Jours d'Hitler (Hitler: The Last Ten Days) (1973).

Références

  1. Ernst A. Hepp, in Gerhardt Boldt, La Fin d'Hitler, 1949

Liens externes

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