Georges PachymĂšre
Georges PachymĂšre ou plus exactement PachymĂ©rĂšs (grec : ÎΔÏÏÎłÎčÎżÏ Î Î±ÏÏ ÎŒÎÏÎ·Ï ; nĂ© en 1242, mort vers 1310) est un homme dâĂglise, juge et professeur de droit, ainsi quâun Ă©crivain et historien byzantin. NĂ© Ă NicĂ©e en Asie Mineure mais sâĂ©tant installĂ© Ă Constantinople aprĂšs la reconquĂȘte (1261), il laisse un nombre impressionnant dâĆuvres dans des domaines fort divers ; son ouvrage le plus connu est les Relations historiques, qui demeure une source importante dâinformation sur les rĂšgnes de Michel VIII et dâAndronic II.
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ÎΔÏÏÎłÎčÎżÏ Î Î±ÏÏ
ÎŒÎÏÎ·Ï |
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Biographie
NĂ© Ă NicĂ©e en Bythinie (Turquie dâaujourdâhui) oĂč sa famille avait trouvĂ© refuge aprĂšs la prise de Constantinople par les croisĂ©s en 1204, Georges PachymĂ©rĂšs retourna Ă Constantinople aprĂšs sa reconquĂȘte par Michel VIII PalĂ©ologue en 1261 oĂč il Ă©tudia le droit sous la direction de Georges Akropolite. EntrĂ© dans les ordres, il fut reçu diacre et enseigna Ă partir de 1277 en qualitĂ© de didaskalos tou apostolou (« enseignant des Ăpitres »[N 1]). Il fut promu par la suite Ă la fonction ecclĂ©siastique de protekdikos[N 2] et civile de dikaiophilax[N 3] - [1].
GrĂące Ă ses fonctions officielles, il eut accĂšs Ă de nombreuses sources qui lui permirent dâĂ©crire lâhistoire de lâempire depuis la naissance dâAndronic II en 1259 jusquâĂ la retraite du dernier aventurier catalan en 1308. En plus dâĂ©crire lâhistoire politique dâun empire en plein dĂ©clin, PachymĂ©rĂšs se passionna pour les questions religieuses qui secouaient la sociĂ©tĂ©. « Il semblait que ces hommes, se dĂ©tournant avec horreur des Ă©vĂšnements catastrophiques qui caractĂ©risaient la vie politique de lâempire trouvaient leur consolation et leur soulagement dans des recherches abstraites sur les problĂšmes de dogme religieux qui agitaient alors tous les esprits[2]. TrĂšs attachĂ© Ă la tradition grecque, il sâopposa fermement Ă lâUnion avec lâĂglise de Rome[N 4] - [3].
On ignore la date de sa mort. Mais la fin des Relations historiques en 1308, alors quâil Ă©tait ĂągĂ© de soixante-six ans, semble indiquer quâil serait mort peu aprĂšs cette date, soit vers 1310[4].
Ćuvre
MĂȘme sâil est surtout connu comme historien, PachymĂ©rĂšs rĂ©digea des traitĂ©s de rhĂ©torique et de thĂ©ologie, ainsi quâun rĂ©sumĂ© de la philosophie dâAristote et un manuel des quatre sciences qui formaient le quadrivium.
Les Relations historiques
Son Ćuvre la plus importante, les Relations historiques (ΧÏÎżÎœÎčÎșᜎ ÏÏ ÎłÎłÏαÏÎź) en treize volumes, prolonge celle de Georges Acropolite et couvre les rĂšgnes de Michel VIII (6 premiers volumes) et dâAndronic II PalĂ©ologue (7 volumes suivants), dont il fut tĂ©moin.
Rapportant lâentrĂ©e de Michel VIII Ă Constantinople, PachymĂšre insiste surtout sur le caractĂšre accidentel de cette victoire quâil semble presque dĂ©plorer. Il rapporte que lâempereur lui-mĂȘme ne prit pas part aux cĂ©lĂ©brations. Presque anĂ©anti par lâampleur de la tĂąche Ă accomplir, il se retira au Grand Palais, plutĂŽt quâĂ celui des Blachernes, ce dernier Ă©tant « encore rempli dâune Ă©paisse fumĂ©e et des feux italiens que les serviteurs du fruste Beaudoin avaient laissĂ© imprĂ©gner les murs »[5]. Cette attitude surprenante de la part de lâhistorien vient peut-ĂȘtre du fait que la reconquĂȘte de Constantinople allait inflĂ©chir la politique impĂ©riale et lui faire dĂ©laisser lâAsie Mineure au profit de la partie europĂ©enne de lâempire[6]. NĂ© en Asie Mineure, PachymĂ©rĂšs semble avoir conservĂ© une grande affection pour la rĂ©gion de sa naissance. Lâabandon de cette rĂ©gion par Michel VIII joint Ă son usurpation du trĂŽne de lâhĂ©ritier lĂ©gitime Jean IV Lascaris, Ă la famille duquel la population dâAsie Mineure Ă©tait trĂšs attachĂ©e, explique peut-ĂȘtre lâantipathie de PachymĂ©rĂšs Ă lâendroit de Michel VIII. Ce sont les thĂšmes que lâon retrouve, avec lâavancĂ©e des Turcs, dans le passage suivant :
« Car lâempereur avait Ă©puisĂ© le trĂ©sor et ruinĂ© les finances de lâempire en versant des subsides aux ânationsâ, et il avait Ă©crasĂ© de taxes les populations de ces rĂ©gions pour trouver de nouvelles ressources. Il pensa sans doute quâen les privant de biens Ă©lĂ©mentaires, il affaiblirait leur capacitĂ© de rĂ©sistance, car il les craignait comme Ă©tant les plus disposĂ©es Ă se rĂ©volter contre lui du fait de leur attachement Ă la famille des Lascaris et au patriarche ArsĂšne⊠de telle sorte que les paysans de la Paphlagonie et au-delĂ , incapables de payer lâimpĂŽt en numĂ©raire quâon exigeait dâeux, dĂ©sespĂ©rĂšrent dây parvenir et commencĂšrent, jour aprĂšs jour, Ă passer du cĂŽtĂ© des Turcs, les considĂ©rant comme meilleurs maitres que lâempereur[7]. »
Lâallusion au patriarche ArsĂšne est ici liĂ©e au destin du jeune Jean IV Lascaris. Au moment de leur couronnement comme coempereurs, le patriarche ArsĂšne avait fait jurer fidĂ©litĂ© mutuelle Ă Michel VIII et Ă Jean IV et avait exigĂ© quâadvenant un complot dâun des deux coempereurs contre lâautre, la population se rĂ©voltĂąt contre lâusurpateur. Lorsque Michel VIII fit aveugler Jean IV encore enfant, il fut excommuniĂ© par le patriarche qui fut Ă son tour dĂ©posĂ©, provoquant dâune part un schisme dans lâĂglise et une rĂ©bellion dans la population[8] - [N 5].
Hostile Ă Michel VIII, PachymĂ©rĂšs lâest moins Ă lâĂ©gard de son successeur, Andronic II, peut-ĂȘtre parce que celui-ci, rĂ©alisant lâerreur faite en laissant lâAsie Mineure sans dĂ©fense face au pĂ©ril turc, corrigea la situation et tenta de se rĂ©concilier avec Jean IV Ă qui il alla rendre visite dans sa prison de Dakibyze[9] - [10]. Sur le plan religieux, opposĂ© Ă lâUnion de Lyon, Andronic II fit des efforts pour apaiser les ArsĂ©nites et ramener la paix dans une Ăglise dĂ©chirĂ©e[11]. Celle-ci revenue, selon PachymĂ©rĂšs, dâaucuns crurent que Dieu avait frappĂ© dâimpuissance tous les ennemis de lâempire[12].
MalgrĂ© ce sursaut dâoptimiste, PachymĂ©rĂšs Ă©tait bien au courant des dangers que faisait courir Ă lâempire les tribus turques, « Amourioi, Atmanes, Atinai, Alisurai, Mantachiai, Slampaxides, (âŠ) et autres viles crĂ©atures aux noms exĂ©crables » dont il dĂ©crit les dĂ©vastations en Bithynie, Phrygie, Lydie et Asie. Il est du reste le premier historien Ă mentionner le nom dâOtman, quâil appelle Atman, dans sa description de la bataille prĂšs du Sangarios en [13] - [14] - [15].
La mĂȘme annĂ©e, Andronic II recevait une offre de services venant de Roger de Flor, capitaine de la Grande Compagnie catalane. MalgrĂ© la rĂ©putation douteuse du mercenaire, Andronic, le dos au mur, accepta et en septembre, Roger de Flor arriva Ă Constantinople avec 39 navires et 2 500 hommes de troupe[16]. PachymĂ©rĂšs les dĂ©crit comme des hommes « qui vendaient chĂšrement leur vie dans la bataille et qui nâhĂ©sitaient pas Ă la risquer[17]. Lâhistorien consacre de nombreuses pages Ă leurs exactions le long des cĂŽtes de Thrace et de la pĂ©ninsule de Gallipoli dont la ville fut transformĂ©e en marchĂ© dâesclaves pour la vente de leurs prisonniers[18]. Rapidement, leur statut passa de celui de protecteurs Ă celui dâenvahisseurs, si bien que le fils dâAndronic II, le coempereur Michel IX, reçut lâordre de marcher contre eux. Lâassassinat de Roger de Flor provoqua la fureur des Catalans, lesquels se mirent Ă piller la Thrace. Ayant Ă©puisĂ© les ressources du pays, ils dĂ©cidĂšrent de le quitter par la MacĂ©doine. Câest Ă ce point que se termine le rĂ©cit de PachymĂ©rĂšs :
« Les nouvelles en provenance de lâest sont plutĂŽt meilleures. Les Catalans ont quittĂ© la Thrace et passĂ© la Maritza. On dit quâils rentrent dans leur pays, mais aussi quâils songent Ă attaquer le Mont Athos. Leurs chefs sont divisĂ©s. Certains ont atteint Kassandreia, dâautres se dirigent vers la Thessalie. Puissent les choses se dĂ©rouler selon la volontĂ© de Dieu, et puisse la volontĂ© de Dieu rĂ©pondre Ă nos plus hautes espĂ©rances et Ă la confiance que notre empereur place en Lui[19]. »
Le style des Relations historiques est archaĂŻsant : les phrases imitant HomĂšre se mĂȘlent Ă des discours thĂ©ologiques dans lesquels se retrouvent mots Ă©trangers et expressions populaires. De plus, PachymĂ©rĂšs insiste pour utiliser des noms de mois grecs antiques lĂ oĂč les autres auteurs utilisent ceux de lâĂšre chrĂ©tienne[3]. Ă cette absence de clartĂ© se joint le fait que sa chronologie pose certains problĂšmes[20] - [21].
PachymĂ©rĂšs sert ultĂ©rieurement de source Ă NicĂ©phore GrĂ©goras pour les rĂšgnes de Michel VIII et dâAndronic II dans son Histoire romaine en 37 livres[22].
Autres Ćuvres
Le Quadrivium (titre grec : Syntagma ton tessaron mathmaton arithmetikes, mousikes, yeometrias kai astronomias) appartient au genre des compilations et encyclopĂ©dies, lequel Ă©tait en vogue depuis lâĂ©poque de lâempereur Constantin VII. Contrairement aux ouvrages du mĂȘme genre Ă©crits aux IXe et Xe siĂšcles, elles rassemblaient un corpus intĂ©gral des Ćuvres Ă©crites dans un domaine, y ajoutant les commentaires postĂ©rieurs qui sây rattachaient[22]. Le Quadrivium rĂ©unissait quatre sciences (arithmĂ©tique, musique, gĂ©omĂ©trie et astronomie) qui Ă©taient enseignĂ©es dans lâAntiquitĂ© aprĂšs le Trivium (grammaire, logique, rhĂ©torique). Conjointement, ces deux cycles complĂ©taient lâĂ©tude des arts libĂ©raux (câest-Ă -dire basĂ©s sur la pensĂ©e) par opposition aux arts pratiques comme la mĂ©decine et lâarchitecture[23].
Ăcrit dans un style moins alambiquĂ© que les Relations historiques, le Quadrivium de PachymĂ©rĂšs est une synthĂšse des Ă©tudes de deuxiĂšme cycle en quatre volumes dont chacun correspond Ă lâune des quatre sciences mentionnĂ©es[24].
Auteur prolifique, sâintĂ©ressant Ă de nombreux sujets y compris la philosophie, la rhĂ©torique, les mathĂ©matiques et le droit, PachymĂ©rĂšs est aussi lâauteur de Progymnasmata (ÏÏÎżÎłÏ ÎŒÎœÎŹÏΌαÏα) ou Exercices prĂ©liminaires de composition destinĂ©s Ă prĂ©parer lâĂ©tudiant aux gymnasmata ou discours complets dĂ©clamĂ©s en public. Il Ă©crivit 13 meletai (dĂ©clamations) sur la rhĂ©torique, un abrĂ©gĂ© dâAristote[1], ainsi quâune Paraphrase des Ćuvres de saint Denys lâArĂ©opagite.
Notes et références
Notes
- Son titulaire interprĂ©tait les Ăpitres et les Actes des ApĂŽtres sous lâautoritĂ© de lâĂ©vĂȘque.
- Protecteur et dĂ©fenseur des droits de lâĂglise et de ses intĂ©rĂȘts. Le titulaire Ă©tait Ă©galement responsable du bien-ĂȘtre des prisonniers, des esclaves et des personnes demandant asile dans une Ă©glise. Dans ce dernier cas, il Ă©tait chargĂ© dâĂ©valuer lâinnocence ou la culpabilitĂ© du demandeur.
- Juge subalterne. Pour les titres et fonctions, voir lâarticle « Glossaire des titres et fonctions dans lâEmpire byzantin ».
- Sur le retour de lâĂglise orthodoxe comme signe de prospĂ©ritĂ© de lâempire, voir PachymĂ©rĂšs, II, p. 69.
- Pour un résumé du schisme arsénite, voir Laiou et Morrisson 2011, p. 206 et 282, et Norwich 1996, p. 257.
Références
- Kazhdan 1991, volume 3, « Pachymeres, George », p. 1550.
- Krumbacher 1891, p. 288.
- Vasiliev 1952, p. 689.
- Nicol 2005, p. 157.
- Failler 2001-2002, PachymérÚs, II, 29, p. 205-207.
- Laiou et Morrisson 2011, p. 15.
- PachymérÚs, I, p. 291-293.
- PachymérÚs, IV, 27, p. 407.
- Norwich 1996, p. 257.
- Laiou et Morrisson 2011, p. 19.
- Nicol 2005, p. 123-126.
- PachymérÚs, II, p. 69.
- PachymérÚs, II, p. 327-335.
- Nicol 2005, p. 149 et 165.
- Norwich 1996, p. 263-264.
- Norwich 1996, p. 264-267.
- PachymérÚs, II, p. 562.
- PachymérÚs, II, p. 528-536, 539-557, 562-576, 583-587, 597-600, 602-608.
- PachymérÚs, II, p. 651-652.
- Failler 1980, p. 5-103.
- Failler 1981, p. 145-249.
- Laiou et Morrisson 2011, p. 270.
- Nicol 2005, p. 187.
- Laiou et Morrisson 2011, p. 274.
Bibliographie
Sources primaires
- A. Failler, La version brÚve des Relations historiques de Georges PachymérÚs, Paris, 2001-2002.
- V. Laurent, Georges PachymérÚs. Relations historiques, texte latin avec traduction française, Paris, A. Fallier, coll. « Corpus Fontae Historiae Byzantinae » (no 24), 1984 (vol. i, ii), 1999 (vol. iii, iv, index, table générale), 2000, 667 p. (ISBN 978-2-901049-20-3).
- (la) (grc) Georgius Pachymeres (trad. Immanuel Bekker), De Michaele et Andronico Palaeologis libri tredecim, vol. 1, E. Weber, , 766 p. (lire en ligne).
- (la) (grc) Georgius Pachymeres (trad. Immanuel Bekker), De Michaele et Andronico palaeologis libri tredecim, vol. 2, E. Weber, (lire en ligne).
- (la) (grc) Georgius Pachymeres (trad. Jean-François Boissonade), G. Pachymeris Declamationes XIII, quarum XII ineditae, Dumont, (lire en ligne).
- (la) J. F. Boissonade (dir.), Georgii Pachymeris Declamationes XIII, Paris, (réimpr. Amsterdam, 1966).
- (la) Georges Pachymeris, Quadrivium in Rhetores Graeci, vol. 1, Leipzig, Leonhard Von Spengel, 1894-1896, 549-596 p..
- Charles Mile, Deux morceaux inédits de Georges PachymÚre sur l'arc-en-ciel, Nabu Press, (1re éd. avant 1923) (ISBN 978-1-273-71497-9).
- Georges Stephanou, Quadrivium de Georges Pachymere, Vatican, Biblioteca Apostolica Vaticana, .
Sources secondaires
- Albert Failler, « La tradition manuscrite de lâHistoire de Georges PachymĂšre (livre I Ă VI) », Revue des Ă©tudes byzantines, vol. 37,â , p. 123-220.
- Albert Failler, « Chronologie et composition dans lâHistoire de Georges PachymĂšre », Revue des Ă©tudes byzantines, vol. 38,â , p. 5-103 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Albert Failler, « Chronologie et composition dans lâHistoire de Georges PachymĂšre », Revue des Ă©tudes byzantines, vol. 39,â , p. 145-209 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Albert Failler, « Chronologie et composition dans l'Histoire de Georges PachymĂ©rĂšs (livres VII Ă XIII) », Revue des Ă©tudes byzantines, vol. 48,â , p. 5-87 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- PantĂ©lis Golitsis, « Georges PachymĂšre comme didascale. Essai pour une reconstruction de sa carriĂšre et de son enseignement philosophique », Jahrbuch der Ăsterreichischen Byzantinistik, vol. 58,â .
- (en) Alexander Kazhdan (dir.), Oxford Dictionary of Byzantium, New York et Oxford, Oxford University Press, , 1re Ă©d., 3 tom. (ISBN 978-0-19-504652-6 et 0-19-504652-8, LCCN 90023208).
- (de) K. Krumbacher, Geschichte des byzantinische Litteratur von Justinian bis zum Ende des oströmischen Reich (527-1453), Munich, (réimpr. 1897).
- Angeliki Laiou et CĂ©cile Morrisson, Le Monde byzantin, t. III : LâEmpire grec et ses voisins, XIIIe siĂšcle, Paris, Presses Universitaires de France, , 494 p. (ISBN 978-2-13-052008-5).
- (en) Stylianos Lampakis, « Some Considerations On The Historiographical Work of Georgios Pachymeris », BÏ Î¶Î±ÎœÏÎčΜᜰ ÎŁÏΌΌΔÎčÎșÏα, vol. 16,â 2003-2004, p. 133-138 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- V. Laurent, « Les Manuscrits de lâHistoire byzantine de Georges PachymĂšre », Byzantion, vol. V,â 1929-30, p. 129-205.
- V. Laurent, « Deux nouveaux manuscrits de lâHistoire byzantine de Georges PachymĂšre », Byzantion, vol. XI,â , p. 43-57.
- Donald MacGillivray Nicol (trad. de l'anglais), Les derniers siĂšcles de Byzance, 1261-1453, Paris, Les Belles Lettres, , 530 p. (ISBN 2-251-38074-4).
- (en) John Julius Norwich, Byzantium, The Decline and Fall, New York, Alfred A. Knopf, , 488 p. (ISBN 0-679-41650-1).
- (en) A. A. Vasiliev, History of the Byzantine Empire, vol. 2 : 324-1453, Madison, The University of Wisconsin, , 310 p. (ISBN 0-299-11884-3).