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Georges Mouget

Georges Jules Séraphin Mouget, né le à Jougne (hameau de La Ferrière-sous-Jougne) et mort le à Paris, est un officier de marine français.

Georges Mouget
Georges Mouget
L'amiral décorant des officiers mariniers du Waldeck-Rousseau le à Saïgon.

Nom de naissance Georges Jules SĂ©raphin Mouget
Naissance
Jougne
DĂ©cès (Ă  57 ans)
Paris
Origine Français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Marine nationale
Grade Vice-amiral
Années de service 1898 – 1937
Commandement Enseigne Roux (en)
Joyeuse
Pothuau
Division navale d'ExtrĂŞme-Orient
1re escadre de Méditerranée
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Grand officier de la LĂ©gion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Grand officier de l'ordre du Dragon d'Annam
Grand officier de l'ordre du Million d'éléphants et du Parasol Blanc
Autres fonctions Préfet maritime de Toulon
Inspecteur général des forces maritimes de Méditerranée
Académie de marine

Biographie

Il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le cuirassé Brennus en escadre de Méditerranée et passe en sur le croiseur protégé Amiral Cécille.

Enseigne de vaisseau (), il embarque en 1901 sur le croiseur Galilée avant d'être quelque temps à terre à Rochefort puis d'être attaché en à la mission hydrographique d'Indochine sur la Manche. Aide de camp de l'amiral aux commandes de la division d'Extrême-Orient sur le Montcalm (), il est promu lieutenant de vaisseau en août, revient à Toulon puis est affecté en comme membre adjoint à la Commission d'artillerie de Gâvres.

Élève de l’École de canonnage à Toulon sur la Couronne et le Pothuau (1908), il en est breveté et embarque aussitôt comme officier canonnier sur le cuirassé Suffren en escadre de Méditerranée (). En , il est envoyé aux torpilleurs de Cherbourg comme officier canonnier sur le cuirassé Démocratie () puis entre en décembre à l'École supérieure de la marine dont il sort breveté en .

Au début de la Première Guerre mondiale, il sert sur les croiseurs cuirassés Jules Michelet et Waldeck-Rousseau en armée navale puis en , est chargé de superviser à Rochefort les travaux d'achèvement du contre-torpilleur Enseigne Roux (en) dont il prend le commandement en . Envoyé sur les bancs de Flandre, il se fait remarquer brillamment durant les violents combats contre des torpilleurs allemands les 19- et et obtient une citation à l'ordre de l'armée ainsi que la rosette d'officier de la Légion d'honneur et est nommé capitaine de corvette le 1er juillet.

En , il est attaché à l'état-major particulier de Georges Leygues alors ministre et est promu capitaine de frégate en . Commandant de la Joyeuse et de la 3e escadrille à la division des patrouilles de la Manche (), il prend en décembre celui de la 4e escadrille chargée des dragages du sud de la Manche.

Chef d'état-major de l'amiral Violette en escadre de Méditerranée sur la Lorraine () puis sur la France (), il devient en décembre 1921 professeur de tactique et de stratégie à l’École de guerre navale et est promu capitaine de vaisseau en .

En , il commande le croiseur cuirassé Pothuau à Toulon puis devient chef d'état-major de l'amiral commandant en chef l'escadre de Méditerranée sur la Bretagne (). Second sous-chef d'état-major général (), il travaille activement auprès de l'amiral Violette au développement des constructions nouvelles de la flotte et est promu contre-amiral en .

Commandant de la division navale d'Extrême-Orient avec pavillon sur le Waldeck-Rousseau (), il prend les commandes en de l’École de guerre et du Centre des hautes études navales. Commandant supérieur de la défense des communications en mer du Nord (), il est nommé vice-amiral en mai et préfet maritime de Toulon en octobre.

En , il commande en chef la 1re escadre en Méditerranée avec pavillon sur le croiseur Algérie et devient membre en du Conseil supérieur de la marine.

Il devient inspecteur général des forces maritimes de Méditerranée () et est élu à l'Académie de marine.

Peu après cette élection, il meurt subitement le en son domicile dans le 8e arrondissement[1], et, est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (97e division)[2].

RĂ©compenses et distinctions

  • Chevalier (), Officier (), Commandeur () puis Grand officier de la LĂ©gion d'honneur ().
  • Croix de Guerre.

Bibliographie

  • Une belle figure de la marine française : le vice-amiral Georges Mouget, Bonneville : impr. Planchet, 1938
  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 385 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Notes et références

Liens externes

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