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Georges Moreau de Tours

Georges Moreau de Tours, est un peintre français né le à Ivry-sur-Seine et mort le à Bois-le-Roi.

Georges Moreau de Tours
Georges Moreau de Tours,
photographie anonyme,
Paris, Bibliothèque nationale de France.
Naissance
Décès
Nationalité
Français Drapeau de la France
Activité
Formation
Maître
Conjoint
Distinction
2e médaille au Salon de 1879, médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889

Biographie

Georges naît à la maison de santé du docteur Esquirol à Ivry-sur-Seine, où travaille son père, le psychiatre Jacques Joseph Moreau (1804-1884), pionnier des recherches psychologiques et psychiatriques, également célèbre être pour avoir créé le club des Hashischins, fréquenté par peintres et écrivains de renom : Daumier, Delacroix, Théophile Gautier, Baudelaire, Flaubert, Dumas, Balzac ou encore Gérard de Nerval. Son frère, le psychiatre Paul Moreau de Tours (1844-1908), prendra la succession de son père, devenu directeur de la Maison Esquirol.

1875-1892: une renommée grandissante

Georges commence des études de droit, interrompues par la guerre de 1870 avant de s'inscrire à l'’École Nationale et Spéciale des Beaux-Arts de Paris le , section de Peinture et Sculpture[1], où il étudie sous la direction d'Alexandre Cabanel (1823-1889), un peintre académique de portraits et scènes de genre. Il est aussi l'élève de Gustave-Lucien Marquerie[2].

En 1875, Georges Moreau de Tours expose pour la première fois au Salon avec un tableau représentant Cléopâtre. Il y participera chaque année pratiquement jusqu'à sa mort. Il gagne en 1880 le concours de la ville de Paris pour la décoration de la Salle des Mariages de la Mairie du 2e arrondissement. L'ensemble est constitué de : Le Sacrifice à la Patrie, Le Mariage, et La Famille.

Vraisemblablement à la mort de son père - en 1884, il s'installe au 51 rue Claude-Bernard à Paris. Il fréquente déjà Thérèse Champrenaud, artiste-peintre d'origine suisse et de confession protestante, elle-même élève de Cabanel.

Il participe Ă  l'exposition universelle de 1889.

1892 est certainement l'apogĂ©e de sa renommĂ©e professionnelle. Son envoi au Salon est une Ĺ“uvre de grand format (225 Ă— 285 cm!) : Vive la France ! - l'exĂ©cution de G. Gombald de Dinan, sergent au 2e tirailleurs Ă  Ingolstad, janvier 1871, Ă  la composition originale (le dernier cri du condamnĂ© statique qui apparaĂ®t Ă  l'arrière-plan tout Ă  gauche est repris par ses codĂ©tenus qui constituent le large premier-plan très dynamique) et qui pour la première fois dans l'Ĺ“uvre du peintre porte sur un sujet d'histoire rĂ©cente. 1892 est aussi l'annĂ©e oĂą il se voit dĂ©corer de la LĂ©gion d'honneur.

1893-1901 : les dernières années

Début 1893, à la suite du décès de sa mère, il a une attaque d'apoplexie, son côté droit est paralysé. Son œuvre s'en ressent : il rompt avec les grands formats sur des sujets historiques ou patriotiques, et se tourne davantage vers des scènes de genres familiales, des sujets bucoliques, réalisés en plein-air, dans le jardin de ses propriétés (Paris et Bois-le-Roi), au milieu de ses enfants et de sa femme - souvent elle-même en train peindre de son côté. Le coup de vent (Salon de 1896) est représentatif de cette ultime décennie, brutalement interrompue par son décès à Bois-le-Roi en 1901.

Georges Moreau de Tours a épousé en 1893 sa muse, modèle, peintre, élève et compagne Thérèse Champrenaud (1861-1921). Le couple et leurs descendants (ils ont eu quatre enfants) sont inhumés au cimetière de Bois-le-Roi. Une rue de Bois-le-Roi porte son nom.

Ĺ’uvres


Élèves

Bibliographie

  • Dictionnaire BĂ©nĂ©zit
  • Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs : portraits et biographies suivis d'une notice sur les Salons français depuis 1673, les SociĂ©tĂ©s de Beaux-Arts, la PropriĂ©tĂ© artistique, etc., Paris, Ernest Flammarion, , 383 p. (lire en ligne), p. 10
  • Jean-Pierre LuautĂ©, Les Moreau de Tours, Paris,
  • Monique Riccardi-Cubitt, « Le peintre Georges Moreau de Tours (1848-1901) et sa famille entre Paris et Bois-le-Roi », Fontainebleau, la revue d’histoire de la ville & de sa rĂ©gion, SociĂ©tĂ© d'histoire de Fontainebleau et de sa rĂ©gion, no 19,‎ , p. 70-74 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Monique Riccardi-Cubitt, « Bois-le-Roi, Village d’art. Les artistes de la Bohème dans la collection de la mairie. », Fontainebleau, la revue d’histoire de la ville & de sa rĂ©gion, SociĂ©tĂ© d'histoire de Fontainebleau et de sa rĂ©gion, no 22,‎ , p. 56-59
  • Monique Riccardi-Cubitt, La vie de Bohème Ă  Bois-le-Roi. Art, politique et naturalisme, Éditions du Puits Fleuri, , 160 p. (ISBN 978-2867397219) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Iconographie

Notes et références

Liens externes

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