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Georges Coupry

Georges Charles Coupry, né le à Paris 12e et mort le à Marseille[1], est un coureur cycliste français, sur piste, spécialiste de l'américaine et des six jours, puis animateur du cyclisme à Marseille.

Georges Coupry
Georges Coupry, six jours de Paris, VĂ©l' d'hiv', mars 1929
Informations
Nom de naissance
Georges Charles Coupry
Surnom
Le Georges Bancroft du cyclisme
Naissance
Décès
(Ă  74 ans)
Marseille
Nationalité
Équipes amateurs
1924-1926
1927
1928
-
VC Montreuillois
CASG
Équipes professionnelles
1928-1936individuel
Équipes dirigées
1941-1952
1959
1965
PĂ©dale Joyeuse
Coupry-Margnat
Coupry-ZĂ©nith
Georges Coupry [à d.], Marcel Rollion : équipe gagnante de l'américaine amateurs, Vél d'Hiv, 30-10-27

Biographie

Coupry débute dans le sport en faisant de la boxe au Gymnase Christmann[note 1], comme amateur, mais ne persévère pas. Il débute dans le cyclisme sur route sous la bannière de la F.S.T. En mai 1923, sur l’itinéraire Choisy-le-Roi-Versailles et retour, dans les cent derniers mètres, il dépasse ses adversaires, et s’adjuge ainsi sa première victoire avec sa première course importante. II fait dix courses, se classant toujours dans les trois premiers. L’année suivante, il fait du cross et termine second du Championnat de France de la F.S.T. Battu par Tiéchard, sur piste, dans le Prix d’Ouverture, il prend sa revanche en gagnant sept courses. Il est ensuite licencié à l’U.V.F. et commence à courir en américaine avec Pajon. Il fait le dernier sprint de cette première américaine et se fait coiffer par Léon Galvaing. Il participe aux Jeux Olympiques où il se fait battre en demi-finale par Faucheux et Luigi Tasselli, mais il courait « avec des boyaux de route ! [2]» ( Selon le texte original de l'article parue dans La Pédale du 17 août 1928 ! ). Après les Jeux, il revient aux américaines, il en gagne quatre sur dix et s’assure six places de second. Puis l’idée lui reprend de courir sur route ; il connaît deux victoires. Revenu à la piste, il est champion de vitesse de Paris-Sportif[note 2] devant Chennevières, Galvaing et Roudy. À la fin de l’année, il fait son service militaire à Belfort, il participe au Championnat de France militaire, il est battu par Galvaing[2].

De retour en 1926, il reprend la piste et court au Vel’ d’Hiv’. En 1927, il s’aligne dans le Prix d’Ouverture sur route ; insuffisamment entraîné, il se classe quand même quatrième ; dans les challenges de Paris-Banlieue, malgré 150 concurrents au sprint final, il triomphe aisément avec 20 mètres d’avance. Il s’aligne également dans le Championnat de Paris-Banlieue sur piste, qu’il gagne également devant les meilleurs pistards parisiens. C’est un exploit unique d’avoir enlevé la même année les deux épreuves route et piste Au cours de l’année, quatorze succès s’inscrivent à son palmarès, tant sur route que sur piste, en vitesse ou en américaine. Il a l'espoir de se distinguer au championnat de Paris amateur mais Galvaing le devance encore[3]. Idem dans le Challenge Riguelle, mais Coupry a la satisfaction de battre Revilly et Desvilles. En 1927-1928, Coupry forme, avec Marcel Rollion, une équipe reine chez les amateurs et les indépendants au Vél' d'Hiv', à la Cipale et à Saint Denis [2]. Il fait la connaissance de Trignol à la Cipale qui lui sert de soigneur[4].

A la fin des années 1920, sa mère est blanchisseuse. Maçon de formation, au chômage, il travaille dans une boutique d'articles de pêche et habite à Montreuil dans des wagons du métro[5].

En décembre 1928, il s'associe à Maurice Cordier pour courir les six jours de Nice et finissent quatrième[6], pour les six jours de Franckfort 1929 où il abandonne à cause d'une blessure suite à une chute[7], ils font 9e aux six jours de Breslau et prennent le départ des six jours de Paris où il finit 7e avec André Marcot, Cordier ayant abandonné[8].

En 1930, il s'engage avec Maurice Cordier pour les six jours de Paris et finissent 6e.

En 1931, il participe aux six jours de Paris associé avec Onésime Boucheron et font 3e ; il va aux États-Unis et avec Michel Pecqueux[9], Il se distingue dans les six jours de Chicago[10] et se classe deuxième des Six Jours de New-York[11] - [12].

En 1932, Il fait 8e avec Pecqueux aux six jours de Paris, 10e en 1933, 9e en 1934 et 12e en 1935 toujours avec Michel Pecqueux[13].

En 1934, phocéen par alliance, il ouvre un magasin de cycles à Marseille et manage les jeunes cyclistes marseillais[14]. Dans les années 1940, il est l'entraineur de René Vietto. Il dirige le club la Pédale Joyeuse[15] - [16], devient un animateur du cyclisme à Marseille[17]et organise des courses, comme le Grand Prix Catox[18] - [19]. En 1969, il crée Le Vélo Club de Marseille[20].

Palmarès

Vie privée

Il se marie avec Paulette Julie Salade, fille d'un contrôleur des poids et mesures[5], le 2 juin 1931, à Marseille[30] dont il divorce en décembre 1956 et il se remarie en secondes noces avec Andréa Antoinette Mélanie Bruschini le 28 décembre 1957 à Marseille[1]. Son fils Nono fut coureur cycliste[16].

Notes et références

Notes

  1. situé au 57 rue du Faubourg-Saint-Denis
  2. groupement de sport amateur qui a pour but de réunir des jeunes gens afin de leur inculquer l'esprit sportif et qui réunit quelques-unes des plus actives sociétés parisiennes dont le Club sportif international, la S.S. Suresnes, le Vélo Club de Paris, le Lutèce Sportif, le Vaugirard-Grenelle sportif, etc. présidé par Robert Joly, président du Gros-Caillou sportif.

Références

  1. « Acte de naissance n°3855 - Registre des naissances de Paris 12e - année 1904 avec mentions des mariages (vue 27/31) », sur Archives de Paris (consulté le )
  2. « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  3. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  4. « L'Intransigeant », sur Gallica, (consulté le )
  5. « But et Club », sur Gallica, (consulté le )
  6. « 6 jours de Nice (France) », sur memoire-du-cyclisme.eu (consulté le )
  7. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  8. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  9. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  10. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  11. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  12. (en) Time, (lire en ligne)
  13. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  14. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  15. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  16. La Marseillaise, « Les 110 ans la « PJ » », sur www.lamarseillaise.fr (consulté le )
  17. Jacques Augendre, Abécédaire insolite du tour, edi8, (ISBN 978-2-263-05600-0, lire en ligne)
  18. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  19. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  20. « Historique du Vélo Club de Marseille », sur Vélo Club de Marseille (consulté le )
  21. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  22. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  23. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  24. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  25. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  26. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  27. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  28. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  29. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  30. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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