Georges André Kohn
Georges André Kohn ( à Paris - à Hambourg en Allemagne[1]) est un jeune déporté juif français. Âgé de 12 ans, il est déporté par le dernier convoi parti du camp de Drancy, le , il meurt assassiné à Hambourg dans la nuit du .
Naissance | |
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Décès |
(Ă 12 ans) Camp d'extermination nazi ou Neuengamme |
Lieu de détention |
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Biographie
Enfance et Famille
Georges-André Kohn[2] est né le à Paris[3]. Il est le fils d'Armand Edouard Kohn[4], né le dans le 17e arrondissement de Paris[5] et mort en 1962, gestionnaire de l'Hôpital Rothschild, à Paris et de Suzanne Jenny Kohn née Nettre, née le à Paris[5], une cousine germaine de Bertrand Léopold Goldschmidt, le gendre de Lionel Nathan de Rothschild.
Georges-André Kohn a 2 sœurs aînées, Antoinette, née le à Paris, Rose (Rose-Marie) née le à Paris, et un frère plus âgé, Philippe, né le dans le 16e arrondissement de Paris. Ils habitent au 2 rue d'Andigné dans le 16e arrondissement de Paris[5].
Seconde Guerre mondiale
Son père s'identifie comme juif mais en 1942 sa mère, ses sœurs et son frère et lui-même se convertissent au catholicisme, dans l'espoir de survivre à la Shoah[6].
Toute la famille Kohn: Armand, Suzanne, les 4 enfants, et la mère d'Armand, Marie Kohn, née Weisweiler, née le à Francfort-sur-le-Main (Allemagne), est déportée par convoi n° 79 du 17 août 1944, du Camp de Drancy vers Buchenwald[5].
DĂ©portation et mort
Georges-André Kohn, âgé de 12 ans, est déporté par le dernier convoi parti du camp de Drancy, le , une semaine avant la libération de Paris, convoi comprenant 51 déportés mais aussi Alois Brunner et des militaires allemands. Les déportés étaient emmenés pour être utilisés comme futur otages. Il est envoyé d'Auschwitz au camp de concentration de Neuengamme, Hambourg, Allemagne, pour subir des expériences médicales par le médecin SS Kurt Heißmeyer. Trois jours avant son 13e anniversaire, dans la nuit du , il est pendu à Hambourg et sa dépouille ramenée à Neuengamme le jour suivant pour crémation.
Hommage
Une rue de Hambourg, Allemagne, près de l'école où il est assassiné porte son nom. Les rues avoisinantes portent le noms des autres enfants juifs victimes du même sort dans ce lieu.
Annexes
Bibliographie
- (de) GĂĽnther Schwarberg: Der SS-Arzt und die Kinder vom Bullenhuser Damm. Hambourg, 1979 (ISBN 3-570-02940-9)
- (en) Susan Zuccotti. The Holocaust, the French and the Jews. University of Nebraska Press, 1993. (ISBN 0-8032-9914-1 et 978-0-8032-9914-6)107[7]
- (en) Klaus Neumann. Shifting Memories: The Nazi Part in the New Germany. University of Michigan Press, 2000 (ISBN 047208710X), (ISBN 9780472087105)[8]
- Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld: Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms.FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France), 2012.
- (en) Paul Weindling. Victims and Survivors of Nazi Human Experiments: Science and Suffering in the Holocaust. Bloomsbury Publishing, 2014 (ISBN 1441189300), (ISBN 9781441189301)[9]
Articles connexes
Liens externes
- Georges André Kohn sur YouTube
- (en) Georges André Kohn and Jacqueline Morgenstern: A World War II Friendship. Historical Boys' Clothing
- L'Association des Enfants de Bullenhuser Damm
- (en) The Children Of Bullenhuser Damm. dirkdeklein. Experiments, Genocide, History, Holocaust, Murder of Children, World War 2
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- (en) Ralph Blumenthal. The Holocaust Children Who Did Not Grow Up. The New York Times, December 5, 1996.
- (en) Kohn, Georges André. Children of the Holocaust. Museum of Tolerance.
- (en) Georges André Kohn. auschwitz.dk.
- Voir, Klarsfeld, 2012.
- (en) Georges-André Kohn.
- (en) Susan Zuccotti. The Holocaust, the French and the Jews, 1993, p. 202.
- (en) Klaus Neumann. Shifting Memories: The Nazi Past in the New Germany, 2000, p. 138.
- (en) Paul Weindling. Victims and Survivors of Nazi Human Experiments: Science and Suffering in the Holocaust, 2014.