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George McDonald Church

George McDonald Church, plus souvent dĂ©nommĂ© George Church est un AmĂ©ricain nĂ© le 28 aoĂ»t 1954, chimiste, gĂ©nĂ©ticien et ingĂ©nieur en biologie molĂ©culaire, notamment connu pour un livre Regenesis, co Ă©crit avec Ed Regis, sous titrĂ© « Comment la biologie synthĂ©tique va rĂ©inventer la nature et nous-mĂȘmes » qui prĂ©sente un futur oĂč le gĂ©nie gĂ©nĂ©tique aurait amĂ©liorĂ© la santĂ© humaine et animale, accru notre intelligence, notre mĂ©moire et allongĂ© notre vie.

George M. Church
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
George McDonald Church
Nationalité
Domicile
Formation
Phillips Academy (jusqu'en )
Université Duke (jusqu'en )
Université Harvard (doctorat) ( - )
Activités
Conjoint

En 2015, il est professeur de génétique à la Harvard Medical School, et professeur en sciences et technique de la santé pour le programme conjoint Harvard-MIT et directeur du projet PersonalGenomes.org, une base de données open-data sur la génomique humaine, les traits et l'environnement , Environmental & Trait data (GET)[1] de 2013 à 2015 au sein du Centre pour l'excellence dans les sciences du génome (Center for Excellence in Genomic Science)[2].

Il est aussi l’un des membres fondateurs de l'Institut Wyss (Wyss Institute for Biologically Inspired Engineering) pour l’ingĂ©nierie bioinspirĂ©e Ă  Harvard [3] - [4] - [5] et d'un centre de recherche en bio-ingĂ©nierie crĂ©Ă© en 2009 grĂące Ă  un don par l'homme d'affaires et philanthrope suisse Hansjörg Wyss, pour notamment travailler sur les systĂšmes biomimĂ©tiques, les matĂ©riaux intelligent ou avancĂ©s et la robotique bio-inspirĂ©e ou d'autres sujets connexes ayant une finalitĂ© industrielle [6] - [7].

ÉlĂ©ments de biographie

George McDonald Church nait le 28 août 1954 dans une base militaire (MacDill Air Force Base) prÚs de Tampa, en Floride. Il grandit prÚs de Clearwater [4] - [8] - [9].

De 1968 Ă  1972, il frĂ©quente l'Ă©cole secondaire, Ă  l'internat prĂ©paratoire de la Phillips Academy, Ă  Andover , dans le Massachusetts[10]. Il Ă©tudie Ă  l'universitĂ© Duke oĂč il passe un baccalaurĂ©at en zoologie et en chimie en deux ans [4] et oĂč il rencontre Sung-Hou Kim avec lequel il a commence ses travaux de recherche. Il travaillera Ă©galement avec Walter Gilbert Ă  l'universitĂ© Harvard, puis grĂące Ă  une bourse post-doctorale avec Gail R. Martin Ă  l'universitĂ© de Californie (San Francisco), Church entame une carriĂšre de recherche indĂ©pendante en tant que professeur adjoint Ă  la Harvard Medical School en 1986.

CarriĂšre scientifique

En 1975, Ă  l'universitĂ© Duke il utilise la cristallographie aux rayons X pour Ă©tudier la structure tridimensionnelle de l’ARN de transfert (qui dĂ©code l'ADN et transmet des instructions Ă  d'autres parties de la cellule). C’est pour lui une pĂ©riode d’intense recherche, mais qui lui fait oublier ses obligations d'heures d’enseignement (a l'automne 1975 il passe jusqu'Ă  une centaine d'heures par semaine au laboratoire) » [11]. Ceci le met en difficultĂ© dans l’institution universitaire qui lui retire ses fonctions (en ).

En 1977, ses travaux donnent lieu Ă  des publications, dont l’une comme auteur principal, relative Ă  un premier modĂšle pour les interactions molĂ©culaires entre le « petit sillon » de l'ADN double brin et certaines protĂ©ines (ÎČ-ribbons of proteins)[12], article mentionnĂ© par David Davies dans la rubrique « Nouvelles et opinions » de la Revue Nature[13]).

En 1977-1984, Church entame une annĂ©e un doctorat en biochimie et en biologie molĂ©culaire sur la notion d’ÉlĂ©ment gĂ©nĂ©tique mobile dans les introns de levure et dans les gĂšnes mitochondriaux de l’immunoglobuline de souris, travail conclu par une thĂšse publiĂ©e en 1984[14]. Il considĂšre avoir lors de ses annĂ©es de thĂšse produit la premiĂšre mĂ©thode de sĂ©quençage direct du gĂ©nome, de multiplexage molĂ©culaire et de barcoding molĂ©culaire[1].

Juste aprĂšs son doctorat, Church passe 6 mois de l’annĂ©e 1984 dans le laboratoire industriel de Biogen oĂč le professeur Gilbert accueille une partie importante de son ancien groupe de Harvard [4]. Il obtient ensuite une bourse de recherche postdoctorale de la Life Sciences Research Foundation Ă  l'UniversitĂ© de Californie oĂč avec Gail R. Martin[15] - [16] (membre de l’AcadĂ©mie amĂ©ricaine des sciences) avec qui il dĂ©couvre une technique d’extraction de cellules souches d’embryon de souris[17] - [18].

À la Harvard Medical School oĂč il entre en tant Professeur adjoint [4] il dĂ©veloppe et applique ses connaissances en gĂ©nĂ©tique et est nommĂ© professeur de gĂ©nĂ©tique[19] et membre de la facultĂ© Harvard-MIT Health Sciences and Technology basĂ©e Ă  l'IMES (Institute for Medical Engineering and Science) au MIT. Il contribue Ă  crĂ©er l'Institut Wyss pour l’ingĂ©nierie bioinspirĂ©e (Ă  Harvard)[4].

Il obtient un poste de directeur du Centre sur les technologies de la bioĂ©nergie Ă  Harvard, financĂ© par une bourse pluriannuelle du DĂ©partement amĂ©ricain de l'Ă©nergie et du Centre d'excellence en gĂ©nomique Science (CEGS) de Harvard, de mĂȘme, financĂ© par une bourse de type P50 de l'Institut national de recherche sur le gĂ©nome humain (NHGRI), une partie des national Institutes of Health [20]]

CarriĂšre d'auteur scientifique ou de vulgarisation

En , il est l'auteur ou co-auteur de plus de 330 publications, 60 brevets, et d'un livre de vulgarisation scientifique. En , il est co-auteur de plus de 400 publications [21]et de 74 brevets[1].

Il est principalement connu pour ses publications sur le séquençage génétique, la génomique individuelle, la biologie synthétique et l'ingénierie génomique ainsi que dans un domaine émergent des neurosciences proposant de cartographier l'activité cérébrale et un « connectome fonctionnel ».

En 2016, selon son indexation par Google scholar, ses travaux les plus cités par les revues scientifiques portent sur le séquençage du génome, puis la détermination de l'architecture de réseaux génétiques, l'ingénierie du génome humain, le Biclustering des données d'expression, le génome bactérien, les outils de calcul visant à découvrir des sites de liaison du facteur de transcription, l'identification informatique des éléments cis-régulateurs associés à des groupes de gÚnes liés fonctionnellement chez Saccharomyces cerevisiae, la recherche de motifs réguliers d'ADN dans les séquences non codantes, la notion d'optimalité dans les réseaux métaboliques naturels et perturbés, la modélisation de l'expression génique par des équations différentielles, des procédés de suppressions-insertions précises dans le génome d'Escherichia coli, etc[22].

DĂ©veloppements commerciaux

Il est impliquĂ© dans des dĂ©veloppements commerciaux couvrant ses domaines d'Ă©tudes, et d'autres (chimie verte, expĂ©rimentations sur les agents infectieux, agrocarburants, biocarburants de nouvelle gĂ©nĂ©ration dont avec Knome, LS9 et Joule Unlimited (qui cherchent respectivement Ă  tirer des bĂ©nĂ©fices Ă©conomiques de la gĂ©nomique humaine, de la chimie verte, et des bioĂ©nergies (« Ă©thanol solaire » et « diesel solaire » produites Ă  partir du soleil, de sources d carbone et de « bactĂ©ries modifiĂ©es »[23]). Avec d'autres, il soutient aussi l'idĂ©e d'utiliser dans un futur proche de l'ADN (molĂ©cule trĂšs stable une fois repliĂ©e sur elle-mĂȘme) pour stocker de l'information[24]

Controverses et questionnements Ă©thiques

Début 2013, interviewé par le journal Der Spiegel, Church a supposé qu'il est techniquement possible de reconstituer l'ADN d'un homme de Néandertal et de modifier des cellules vivantes humaines en conséquence[25]. D'autres médias, dont The Daily Mail ont déformé ce propos et fait dire à Church " maintenant, j'ai besoin d'une humaine de sexe féminin aventureuse"[26] aprÚs quoi, Church a souligné dans le Boston Herald[27] et Der Spiegel[28] qu'il ne travaillait pas sur un tel projet.

En tant qu'auteur de Regenesis, Church apparait à une partie de ses lecteurs ou détracteurs comme scientiste ou soutenant la ligne transhumaniste ou le post-humanisme, attitudes controversées (Valverde (2016) parle d'une « crise du software de la biologie synthétique » en montrant qu'on est encore loin de pouvoir et savoir construire avec les briques du vivant ou son code[29]).

  • L'idĂ©e de la biologie numĂ©rique et de la possibilitĂ© de faire « renaĂźtre Â» des espĂšces assez rĂ©cemment disparues, voire d'en crĂ©er d'autres (ce qu'on a commencĂ© Ă  faire avec des chimĂšres transgĂ©niques) fait son chemin, suscitant mĂȘme parfois un espoir de « dĂ©sextinction » (avec par exemple l'idĂ©e de rĂ©introduire le Mammouth dans le Parc du PlĂ©istocĂšne en SibĂ©rie de l'Est)[30] - [31] (Stewart Brand a intitulĂ© un TED Talk “The Dawn of De-extinction. Are you Ready? ” (Aube d'une dĂ©-extinction, Êtes-vous-prĂȘt ?), mais outre qu'elle nĂ©cessite d'abord de rĂ©colter un ADN intact (de mĂąle et de femelle) et des mĂšres porteuses gĂ©nĂ©tiquement proches de l'espĂšce disparue, recrĂ©er quelques clones ou individus diffĂ©rents ne compenserait pas la perte de diversitĂ© gĂ©nĂ©tique associĂ©e. Church laisse cependant imaginer que l'on puisse dans un futur hypothĂ©tique plus ou moins proche en quelque sorte imprimer en 3D une grande variĂ©tĂ© d'ADN via une interface automatisĂ©e de traduction. Enfin, il n'est pas certain selon Peers et ses collĂšgues (2016) qu'une espĂšce recrĂ©Ă©e puisse facilement se rĂ©insĂ©rer dans les Ă©cosystĂšmes contemporains oĂč les microbes, la Nature et le climat ont dĂ©jĂ  beaucoup changĂ©[32]. Il pourrait mĂȘme exister des risques pour les autres espĂšces, qu'on ne peut Ă  ce jour anticiper[32].
  • La notion d'artĂ©fact biologique telle que dĂ©veloppĂ©e par l'Ă©thicien allemand Johannes Achatz[33] en [34] (tels que des cellules ou organismes vivant en partie ou en totalitĂ© synthĂ©tiques) pose des questions Ă©thiques, de bioĂ©thique et d'appropriation du vivant, questions complexes et en partie nouvelles.
    Nous allons faire face - ajoute M MĂŒller (de l'UniversitĂ© Humboldt de Berlin) en 2016 - aux premiĂšres espĂšces (Ă©ventuellement brevetĂ©es) dont les parents gĂ©niteurs seront un programme d'ordinateur et une machine Ă  synthĂ©tiser de l'ADN[35]. J Caputi s'interroge sur les promesses biotechnologiques et les ambiguĂŻtĂ©s sous-jacentes Ă  la biologie digitale. Il y voit la possibilitĂ© d'une sorte de choc non plus des civilisations mais entre la MĂšre nature et un anthropocĂšne qui se dote du pouvoir de crĂ©er de la vie artificielle et des machines vivantes (‘Living machines’) pouvant remplacer la nature et l'Ă©volution et ĂȘtre mises au service d'objectifs humains[36]. D'autres interrogent l'Ă©conomie morale associĂ©e Ă  la biologie synthĂ©tique telle que prĂ©sentĂ©e par Church (ou d'autres)[37].
  • Church dĂ©fend les pratiques d'Ă©ducation ouverte, de sciences participatives et de science citoyenne mais souvent de maniĂšre orientĂ©e vers le domaine du gĂ©nie gĂ©nĂ©tique ; il a notamment plaidĂ© pour un accĂšs ouvert aux donnĂ©es issues du sĂ©quençage du gĂ©nome et des donnĂ©es mĂ©dicales humaines partageables, y compris en ligne. MĂŒller (2016) note que des voix issues de la biologie synthĂ©tique rĂ©clament d'audacieux scĂ©narios socio-techniques, des objets imaginaires, et de futures expĂ©riences biotechniques qu'ils placent non plus derriĂšre les portes de laboratoires mais dans la sociĂ©tĂ© mĂȘme[35] ; selon lui les biologistes synthĂ©tiques se voient en « ingĂ©nieurs des sociĂ©tĂ©s futures. La biologie synthĂ©tique dĂ©veloppe une biotechnologisation des futurs collectifs et fait partie d'une "Ă©conomie-promise" technoscientifique qui vise Ă  coloniser l'avenir »[35].

Notes et références

  1. Notice biographique
  2. Présentation du Centre pour l'excellence dans les sciences du génome (Center for Excellence in Genomic Science - Center for causal consequences of variation) au NIH (fermé le 10/28/2015)
  3. George McDonald Church sur Google Scholar
  4. P. Nair, « Profile of George M. Church », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 109,‎ , p. 11893–11895 (PMID 22474375, DOI 10.1073/pnas.1204148109, Bibcode 2012PNAS..10911893N)
  5. (en)Publications de George McDonald Church indexées sur la base de données Scopus d'Elsevier. Inscription nécessaire
  6. (en) « Wyss Institute / Wyss Institute at Harvard », sur Wyss Institute (consulté le ).
  7. Le Wyss Institute : un nouveau modÚle de centre de recherche à Harvard, consulté 2016-06-12
  8. David C. Brock (2008) "George M. Church", at Chemical Heritage Foundation: Discover, Collections, Oral Histories at chemheritage.org, consulté 26 février 2015.
  9. David Ewing Duncan (2010) On a Mission to Sequence the Genomes of 100,000 People: The geneticist George Church advises or licenses technology to most companies involved in sequencing ; The New York Times, 7 juin 2010, consulté le 26 février 2015.
  10. Alex Salton, 2009, "Geneticist George Church ’72 Sought Independence at PA", The Phillipian, April 17, 2009, voir , accessed 2 March 2015.
  11. Peter Miller, 2015, "News, The Innovators Project: George Church, The Future Without Limits", National Geographic (online), see , accessed 26 February 2015.
  12. G. M. Church, J. L. Sussman & S.-H. Kim, 1977, "Secondary structural complementarity between DNA and proteins", Proc. natn. Acad. Sci. U.S.A. 74:1458−1462, voir , consultĂ© le 4 mars 2015.
  13. Commenting on the new Wayne Anderson, Brian Matthews, et al. structure of a Cro repressor-DNA complex, and on the new David McKay and Thomas Steitz structure of a CAP-cAMP complex; David Davies, 1981, "Two DNA-binding proteins", Nature 290:736f, see , consulté 4 mars 2015
  14. George Church, Genetic Elements within Yeast Mitochondrial and Mouse Immunoglobulin Introns (Sequence, Enhancer, Technique) (thĂšse), Harvard University, (OCLC 13285113, lire en ligne)
  15. LSRF, 2015, "Resources, 1983 Fellow George Church, voir , consulté 26 February 2015.
  16. LSRF, 2015, "Fellows:Alumni, George Church (1984)", see , accessed 26 February 2015.
  17. Elie Dolgin, 2009, "Stem cell rat race", in The Scientist (magazine), , , accessed 26 February 2015.
  18. (en) Martin G, « Isolation of a pluripotent cell line from early mouse embryos cultured in medium conditioned by teratocarcinoma stem cells. », Proc Natl Acad Sci USA, vol. 78, no 12,‎ , p. 7634–8 (PMID 6950406, PMCID 349323, DOI 10.1073/pnas.78.12.7634, Bibcode 1981PNAS...78.7634M)
  19. Heidi Legg (2014) "Harvard Professor George Church and the future of genomics", at BetaBoston, a Boston Globe site, mis en ligne le 25 décembre 2014, consulté le 02 mars 2015.
  20. NHGRI (2015) Active Centers of Excellence in Genomic Science Awards: Causal Transcriptional Consequences of Human Genetic Variation (P50 HG005550, George M. Church, Harvard University) ; consulté 26 février 2015.
  21. Liste de publications, Site de l'université de Harvard
  22. George Church
  23. (id) « Midasplay : 10 Daftar Situs Slot Online Terpercaya Gacor Gampang Menang 2023 », sur jouleunlimited.com, Midasplay (consulté le ).
  24. Blawat, M., Gaedke, K., Huetter, I., Chen, X. M., Turczyk, B., Inverso, S., ... & Church, G. (2016). Forward Error Correction for DNA Data Storage. Procedia Computer Science, 80, 1011-1022.
  25. "How DNA will be construction material of the future" ; Der Spiegel. 18 janvier 2013.
  26. "Wanted: 'Adventurous woman' to give birth to Neanderthal man" ; London: Daily Mail. 20 janvier 2013
  27. Gary J. Remal (22 janvier 2013). "Harvard professor blasts Neanderthal clone baby rumor on Web". Boston Herald.
  28. "Spiegel responds to brouhaha over neanderthal clone". Der Spiegel. 23 janvier 2013.
  29. Valverde S, Porcar M, Pereto J & Sole R.V (2016) The Software Crisis of Synthetic Biology. bioRxiv, 041640.
  30. [vidéo] Clément MONTFORT - Web-Séries Documentaires, PERMAFROST - LA BOMBE CLIMATIQUE & L'HYPOTHESE ZIMOV - S02 E09 - [ NEXT ] sur YouTube, (consulté le ).
  31. Ogden, Lesley Evans. "Extinction Is Forever ... or Is It? ( de - extinction)." BioScience 64.6 (2014): 469. Print.
  32. Peers, M. J., Thornton, D. H., Majchrzak, Y. N., Bastille-Rousseau, G., & Murray, D. L. (2016). De-extinction potential under climate change: Extensive mismatch between historic and future habitat suitability for three candidate birds. Biological Conservation, 197, 164-170
  33. Johannes Achatz travaille au Centre for Ethics de Jena (Friedrich Schiller University Jena), Jena, Allemagne
  34. Achatz J (2016) Evaluating biological artifacts ; Synthetic cells in the philosophy of technology In Synthetic Biology (pp. 101-119). Springer Fachmedien Wiesbaden (résumé).
  35. MĂŒller M (2016). “First Species Whose Parent Is a Computer”—Synthetic Biology as Technoscience, Colonizing Futures, and the Problem of the Digital. In Ambivalences of Creating Life (pp. 101-113). Springer International Publishing (rĂ©sumĂ©).
  36. Caputi, J. (2016). 3 Mother Earth meets the Anthropocene. Systemic Crises of Global Climate Change: Intersections of Race, Class and Gender, 20.
  37. Vincent B.B (2016). The moral economy of synthetic biology. In Synthetic Biology (pp. 87-100). Springer Fachmedien Wiesbaden (résumé)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


Bibliographie

  • Allen M (2015) "Artificial Natures (interview de George Church)" Harvard Design Magazine , consultĂ© .
  • Brock D.C (2008) "George M. Church", at Chemical Heritage Foundation : Discover, Collections, Oral Histories, at , consultĂ© .
  • Duncan D.E (2010) "On a Mission to Sequence the Genomes of 100,000 People: The geneticist George Church advises or licenses technology to most companies involved in sequencing, The New York Times , , accessed 26 February 2015.
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  • Perkel J.M (2011) Charting the Course: Three gene jockeys share their thoughts on past and future tools of the trade in The Scientist (en ligne), . , ConsultĂ© .
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