Gens de la caverne
Les gens de la caverne sont un groupe de personnages cités dans le Coran. AprÚs avoir fui une persécution, ils se seraient cachés puis endormis dans une grotte avant de se réveiller 309 ans plus tard, ce qui permet au Coran de confirmer la doctrine de la résurrection des corps.
DĂšs les dĂ©buts de l'islam, les thĂ©ologiens musulmans se sont posĂ© la question de savoir si ce rĂ©cit a lieu avant ou aprĂšs l'Ă©poque de JĂ©sus et ont cherchĂ© Ă complĂ©ter le rĂ©cit coranique. De nos jours, des islamologues situent l'origine du rĂ©cit dans une tradition de l'Ă©poque chrĂ©tienne - les Sept Dormants d'ĂphĂšse - dont plusieurs versions sont connues, et se sont posĂ© la question de savoir la voie, orale ou Ă©crite, par laquelle le rĂ©cit originel chrĂ©tien a Ă©tĂ© transmis aux musulmans. Selon eux, modifiĂ© et adaptĂ©, le rĂ©cit y a Ă©tĂ© transposĂ© et sert dans un contexte de polĂ©mique anti-chrĂ©tienne.
Dans le Coran
Le rĂ©cit des « Gens de la Caverne » et lâexpression Ahl al-Kahf se trouvent dans la sourate 18 du Coran[1], sourate dans laquelle apparait d'autres rĂ©cits d'origines juives ou chrĂ©tiennes[2]. Il a fait l'objet de nombreux commentaires[3] et fait partie des quelques rĂ©cits d'origine non-biblique prĂ©sents dans le Coran[4]. Cette sourate 18, qui est axĂ©e sur lâĂ©nonciation de lâomnipotence divine et lâannonce de lâimminence du Jugement, donne une grande importance Ă plusieurs motifs narratifs de lâAntiquitĂ© Tardive[5]. Le rĂ©cit des "gens de la caverne" y est prĂ©sentĂ© « comme la version authentique dâĂ©vĂ©nements, transmis par des rĂ©cits contenant entre eux des points de divergences ». Le Coran Ă©voque les discussions sur le nombre des jeunes gens mais ne tranche pas cette question. Il est ainsi le tĂ©moin de la diversitĂ© des versions circulant alors. Ă lâinverse, il donne une prĂ©cision quant Ă la durĂ©e de ce sommeil. Cette prĂ©cision permet de remarquer que le Coran conçoit ce rĂ©cit comme historique, Ă la diffĂ©rence des Ă©crits chrĂ©tiens qui le voyait comme allĂ©gorique[1]. La caverne est perçue, dans le Coran, comme un lieu de proximitĂ© avec Dieu ou comme un lieu de refuge[6] - [7].
Il a Ă©tĂ© remarquĂ© que ce rĂ©cit coranique ne suit pas le cadre habituel des rĂ©cits prophĂ©tiques et quâil ne mentionne pas de prophĂšte. Il peut ĂȘtre divisĂ© en deux phases : versets 10-20 puis 21-26. La premiĂšre phase Ă©voque le rĂ©cit et est elle-mĂȘme, pour BlachĂšre et Dye[8], la rĂ©union de deux versions. La seconde phase est celle qui Ă©voque explicitement la diversitĂ© des versions de ce rĂ©cit[5]. Pour Pregill, le Coran exprime ainsi une conscience de lâintertextualitĂ© de ce passage[8].
Le rĂ©cit est inscrit dans le Coran dans le contexte de la question de la rĂ©surrection. Il permet de confirmer la rĂ©surrection des corps et de prĂ©senter la mort comme un sommeil « dont on sort en croyant avoir dormi au plus une journĂ©e ». Cette idĂ©e trouve un parallĂšle dans la sourate 2[1]. Cette mention fait Ă©cho au sommeil dâAbimĂ©lech, endormi afin de ne pas voir la destruction de JĂ©rusalem. Ce rĂ©cit Ă©tait « trĂšs rĂ©pandu dans la chrĂ©tientĂ© orientale de lâAntiquitĂ© Tardive ». Ainsi, le rĂ©cit coranique permet de prĂ©senter lâimminence du Jour du Jugement et sert dâavertissement, en particulier pour les chrĂ©tiens, du chĂątiment qui les attend en raison du dogme de la divinitĂ© de JĂ©sus[1]. Selon certains chercheurs, ce rĂ©cit, par les altĂ©rations et modifications de la lĂ©gende chrĂ©tienne originale, sâinscrit donc dans un contexte de polĂ©miques anti-chrĂ©tiennes[5] et peut, pour Reynolds, ĂȘtre lu comme une « homĂ©lie coranique sur la littĂ©rature biblique »[9]. Le Coran sâinscrit alors dans le cadre dâun dĂ©bat inter-religieux[5].
Comparaison avec les Sept Dormants d'ĂphĂšse : la question des origines du rĂ©cit
Les versions chrétiennes du récit
Lâorigine de ce rĂ©cit est un sermon dâĂtienne, Ă©vĂȘque dâĂphĂšse, prononcĂ©, en grec[3], Ă lâoccasion de la redĂ©couverte vers 448 de corps bien conservĂ©s dans une caverne, Ă proximitĂ© de la ville. Supposant un Ă©vĂ©nement miraculeux et afin de critiquer une hĂ©rĂ©sie, lâĂ©vĂȘque compose alors un rĂ©cit, qui est, selon l'islamologue GeneviĂšve Gobillot, sans fondement historique, dĂ©fendant une orthodoxie sur la question de la rĂ©surrection[1]. La version la plus ancienne de ce rĂ©cit date du 1er quart du VIe siĂšcle et est conservĂ©e dans les homĂ©lies de Jacques de Saroug. Denys de Tel mentionne lâexistence de ce rĂ©cit dans un livre syriaque du Ve siĂšcle[1] et Fudge souligne l'existence d'un manuscrit datant de la fin de ce siĂšcle[10]. Ce texte connait une large diffusion[6] et 18 manuscrits syriaques (entre le VIIe et le XVe siĂšcle) rapportent ce rĂ©cit[1]. PrĂ©sent dans le monde grec et syriaque, il semble absent du monde arabe avant Mahomet[11]. Morris suppose tout de mĂȘme une diffusion au monde arabe avant la rĂ©daction du Coran[12].
Ce rĂ©cit se rĂ©sume ainsi : de jeunes chrĂ©tiens auraient fui une persĂ©cution menĂ©e sous lâempereur DĂšce (IIIe siĂšcle). Rejoints par un berger et son chien, ils se seraient endormis dans une grotte. Elle aurait alors Ă©tĂ© murĂ©e par DĂšce. Ces personnages auraient Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©s aprĂšs plusieurs siĂšcles et purent alors tĂ©moigner de la rĂ©surrection des corps avant de mourir Ă nouveau[1].
Un arriĂšre-plan au Coran
Pour les islamologues, ce rĂ©cit illustre l'existence d'un arriĂšre-plan chrĂ©tien syriaque au texte du Coran[Note 1] - [13]. Plusieurs approches sont nĂ©anmoins possibles. Ainsi, si des points communs existent avec la version syriaque, dâautres Ă©lĂ©ments en sont absents[2], comme le chien[5] qui pourrait, pour Gobillot, Ă©voquer le rĂŽle de gardien et les croyances rĂ©pandues autour de la MĂ©diterranĂ©e[1]. Ainsi, si le chien nâa pas de parallĂšles directs dans les rĂ©cits syriaques[Note 2] , il en existe un avec le Guide de PĂšlerinage de ThĂ©odose (dĂ©but du VIe siĂšcle). Pour Tardieu, le rĂ©cit coranique serait donc davantage Ă relier Ă cette tradition « orale et folklorique » quâĂ la « version syriaque thĂ©ologisĂ©e »[5], qui pourrait avoir supprimĂ© la figure du chien, contraire au dogme de la rĂ©surrection de la chair[8]. Une diffĂ©rence entre la version chrĂ©tienne et la version coranique est l'absence d'autres protagonistes que Dieu dans cette derniĂšre, alors que la version chrĂ©tienne donne une forte place Ă l'empereur ou aux bergers[2]. De l'absence de syriacisme, Reynolds conclut que la version coranique vient moins du texte syriaque que de la version orale de la lĂ©gende prĂ©sente chez les chrĂ©tiens[14] - [15].
Mortensen souligne que le « niveau dâintertextualitĂ© et la question du dialogue interculturel est au centre du dĂ©bat »[5]. Griffith soutient lâidĂ©e dâune « intertextualitĂ© orale ». Ainsi, les parallĂšles ne proviennent pas dâun seul document mais de « plusieurs tĂ©moins textuels ». Pour Griffith, « la tradition syro-aramĂ©enne n'est pas la seule source du discours chrĂ©tien prĂ©sente dans le milieu du Coran arabe, mais c'est sans doute la plus importante et la plus rĂ©pandue »[3]. Si le niveau de dĂ©pendance du Coran au rĂ©cit rapportĂ© par Saroug est interrogĂ©, « on peut voir clairement [...] que ce dernier [le Coran] est situĂ© dans un milieu influencĂ© par les disputes thĂ©ologiques chrĂ©tiennes et les diffĂ©rentes versions concurrentes de la lĂ©gende »[5]. Ainsi, la dimension allusive du rĂ©cit coranique montre que l'audience de celui-ci Ă©tait dĂ©jĂ familiĂšre de ce rĂ©cit[16].
Postérité
Association Ă Mahomet
Ce récit coranique a été commenté par différents auteurs. Selon Qummi, ce récit est lié à des questions posées par des juifs et des chrétiens de Najran, par l'intermédiaire des polythéistes mecquois. Mahomet aurait alors répondu d'attendre le lendemain pour avoir la réponse mais Gabriel ne serait alors pas venu avant 40 jours. Ibn Kathir présente un contexte similaire[9] et ce récit lié à Mahomet est interprété comme une preuve sincérité et d'humilité de celui-ci[17]. Ce "contexte de révélation" trouve son explication dans le verset 23, demandant de ne pas affirmer pouvoir faire quelque chose le lendemain[9].
Le récit est comparé par Zamakhshari et Ibn Kathir à l'Hégire et ce dernier l'associe aussi au récit selon lequel Mahomet se serait caché des quraishs polythéistes dans une grotte[9].
ExégÚses et interprétations post-coraniques
Les commentateurs montrent, comme Tabari, une bonne connaissance des sources syriaques. Cela nâa pas empĂȘchĂ© lâexistence de divergences chez les diffĂ©rents auteurs, comme sur la question de la localisation de lâĂ©pisode[1] ou du nombre des dormants[18]. Dans son Ă©tude, Reynolds met en lumiĂšre les diffĂ©rences entre les tafsirs[9]. Le rĂ©cit coranique Ă©tant allusif, les commentateurs ont complĂ©tĂ© le rĂ©cit avec des Ă©lĂ©ments des versions chrĂ©tiennes[10] - [6] - [11] avec lesquelles certains reconnaissent une relation[12]. La durĂ©e (309 ans) est trĂšs symbolique pour les musulmans[1]. Certains termes comme al-Raqimi ont fait l'objet d'interprĂ©tations diverses chez les commentateurs, puis chez les islamologues[19].
Les diffĂ©rents commentateurs ont montrĂ© des dĂ©saccords quant Ă la date Ă laquelle ce rĂ©cit est censĂ© se passer. Ainsi, Qummi dĂ©fend que celui-ci se passe Ă l'Ă©poque chrĂ©tienne, durant le rĂšgne de DĂšce. Ă l'inverse, Ibn Kathir dĂ©fend l'idĂ©e selon laquelle cet Ă©pisode daterait d'avant le christianisme, ce qui ne l'empĂȘche pas de l'associer Ă DĂšce. En cela, Ibn Kathir associe la connaissance de rĂ©cit aux juifs et non aux chrĂ©tiens[9].
La religion des dormants a fait débat parmi les exégÚtes du Coran. Une tradition, chez Tabari[20], rapporte qu'ils étaient "musulmans suivant la religion de Jésus". Ibn Kathir considÚre que les jeunes étaient "musulmans"[9], tandis que Gobillot utilise le terme de hanif, "monothéiste naturel" pour les décrire[1]. Pour Wahb b. Munabbih, cité par Tabari, un apÎtre chrétien aurait transmis sa foi aux dormants[18]. Netton voit dans ces figures une construction archétypale du proto-musulman[7].
Bodman propose, à l'inverse, de voir dans le verset 19 une critique des dormants[21]. En effet, la mention de la construction d'un lieu de priÚre au dessus de cette tombe rejoint une critique d'Ibn Kathir[9]. Cette critique est déjà présente dans la version de Jacques de Saroug ou dans celle de Grégoire de Tours[19].
Charge symbolique et magique des dormants
Ce récit des "Gens de la Caverne", chargé symboliquement, et ses acteurs auront une importante postérité. Les compagnons ont été invoqués contre les naufrages et le chien est invoqué en Afrique du Nord[1] - [Note 3]. Cette sourate est importante pour les musulmans et possÚde un statut particulier. Pour certains, "la récitation de ses dix premiers versets le vendredi passe pour donner absolution des péchés commis pendant la semaine précédente"[22].
Avec le temps, le récit des dormants a été associé au domaine de la magie. Ainsi, certains musulmans suspendent des feuilles portant les noms des différents dormants afin d'attirer les bénédictions[11]. Avec quelques variantes, les sources musulmanes nomment ces dormants Yamlikha, Mathlina, Makthalina, Mamush, Dabarnush, Shazdhanush et Kafashtatayush[23]. Les noms des dormants protÚgent aussi du feu, les marins... Les noms arabes de ceux-ci, tels qu'ils apparaissent parfois, sont "trÚs probablement une corruption du syriaque"[23].
Postérité récente
Ce récit est le thÚme d'une piÚce de théùtre écrite par Tawfīq al-Hakīm et utilisée par les médias pour décrire des groupes islamistes d'opposition au pouvoir[6].
Dans tous le monde musulman, diffĂ©rentes cavernes et sanctuaires sont associĂ©es Ă ce rĂ©cit, ce qui atteste sa popularitĂ©[18]. Elles se trouvent en Jordanie, en Cappadoce ou mĂȘme en Espagne[11]. Les sept dormants font l'objet d'un culte particulier dans le sud de la Tunisie, oĂč ils prolongent des cultes prĂ©islamiques[20].
Un lien entre islam et christianisme
Ce rĂ©cit des "sept dormants" trouve une rĂ©sonance tant dans le christianisme que dans l'islam[24]. En 1954, Louis Massignon crĂ©ait, en Bretagne, un pĂšlerinage islamo-chrĂ©tien autour des sept dormants[25]. Il considĂšre, en effet, que ce rĂ©cit peut ĂȘtre un trait d'union entre les croyants des deux religions, dans une approche eschatologique. Ă propos de la rĂ©conciliation abrahamique, l'orientaliste Ă©crit : « Ce but auquel j'ai donnĂ© ma vie; le symbole le plus populaire que j'en ai trouvĂ©, tant en ChrĂ©tientĂ© qu'en Islam, est cette invocation par des pĂšlerins Ă ces ressuscitĂ©s âanticipĂ©sâ, TĂ©moins avant-coureurs de la Justice, devant cette crypte-dolmen de la chapelle de Vieux-MarchĂ© »[26]. Ce pĂšlerinage utopique pose question et demeure fragile[26].
Notes et références
Notes
- LâarriĂšre plan peut ĂȘtre repĂ©rĂ© tant par les liens narratifs que, pour Stewart, linguistiques : Qur'an Seminar
- Pour Griffith, le chien est néanmoins une transformation du « veilleur » évoqué par les textes syriaques et interprété par la tradition syriaque comme un ange gardien. Pour Reynolds, la version de Jacques de Saroug parle de "veilleur", à propos probablement d'un ange mais le "Coran a pris la métaphore utilisée dans le texte de Jacques littéralement et l'imagine comme étant un chien".
- La prĂ©sence du chien a posĂ© problĂšme Ă certains commentateurs, cet animal Ă©tant considĂ©rĂ© comme impur pour l'islam. Certains d'entre eux ont vu, dans le terme utilisĂ©, un ĂȘtre humain : G. Reynolds, The Qurâan and Its Biblical Subtext, Londres 2010, p. 167 et suiv.
Référence
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Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
Source tertiaires
- GeneviÚve Gobillot, article « Gens de la Caverne » in M. Ali Amir-Moezzi (dir.) Dictionnaire du Coran, éd. Robert Laffont, 2007, p. 362-365.
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Sources secondaires
- Mehdi Azaiez, Gabriel Said Reynolds, Tommaso Tesei, and Hamza M. Zafer, The Qur'an Seminar Commentary / Le Qur'an Seminar A Collaborative Study of 50 Qur'anic Passages / Commentaire collaboratif de 50 passages coraniques, 2017,
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- Fr. Jourdan, La tradition des sept dormants : une rencontre entre chrétiens et musulmans, 2001.
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- M. Tardieu, « Les sept dormants : magie, facétie, temps infini », Figures bibliques en islam, 2011.