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Hermann Zotenberg

Hermann Zotenberg, né le à Prausnitz, alors ville de la Silésie prussienne (aujourd'hui Prusice, en Pologne), mort le à Antibes, est un orientaliste et bibliothécaire français d'origine allemande.

Éléments biographiques

Il fut conservateur au département des manuscrits orientaux de la Bibliothèque impériale, puis nationale, à Paris, de 1862 à 1895.

En 1865, il fut l'un des quatre fondateurs, avec Paul Meyer, Gaston Paris et le Suisse Charles Morel, de la Revue critique d'histoire et de littérature (bulletins d'abord bimensuels, puis mensuels ; 1er numéro : )[1]. Elle était inspirée de la revue de Leipzig Literarische Centralblatt (fondée en 1850). Mais Zotenberg quitta le comité de rédaction au bout de deux ans seulement[2].

Publications

Auteur

  • Manuscrits orientaux, catalogues des manuscrits hĂ©breux et samaritains de la Bibliothèque impĂ©riale, Paris, Imprimerie impĂ©riale, 1866.
  • Nouvelles inscriptions phĂ©niciennes d'Égypte, Paris, Imprimerie impĂ©riale, 1868.
  • Manuscrits orientaux, catalogues des manuscrits syriaques et sabĂ©ens (mandaĂŻtes) de la Bibliothèque nationale, Paris, Imprimerie nationale, 1874.
  • Invasions des Visigoths et des Arabes en France, Toulouse, impr. de P. Privat, 1876 (extrait du t. II de l'Histoire gĂ©nĂ©rale du Languedoc).
  • Manuscrits orientaux, catalogue des manuscrits Ă©thiopiens (gheez et amharique) de la Bibliothèque nationale, Paris, Imprimerie nationale, 1877.
  • « Le Livre de Barlaam et Joasaph Â», Journal asiatique, 1885, p. 517-531.

Éditeur scientifique

  • (avec Paul Meyer) Barlaam und Josaphat von Gui de Cambrai, Bibliothek des litterarischen Vereins in Stuttgart, t. LXXV, Stuttgart, 1864.
  • « Traduction arabe du TraitĂ© des corps flottants d'Archimède Â», Journal asiatique, 1879, p. 509-515.
  • Chronique de Jean, Ă©vĂŞque de Nikiou (texte Ă©thiopien et traduction française), Paris, Imprimerie nationale, 1883.
  • « L'Histoire de Gal'âd et ShĂ®mâs Â», Journal asiatique, 1886, p. 97-123. .
  • Histoire d'Alâ al-DĂ®n, ou La Lampe merveilleuse (texte arabe), Paris, Imprimerie nationale, 1888.
  • Ghurar aḥbâr mulĂ»k al-Fars wa-siyarihim / Histoire des rois de Perse, par Abu Mansur al-Tha'alibi (?) (texte arabe et traduction française), Paris, Imprimerie nationale, 1900.

Traducteur

Liens externes

Bibliographie

  • Gad Freudenthal, « Hermann Zotenberg (1834-1909), le savant qui a rĂ©ussi Ă  se faire oublier Â», Revue des Ă©tudes juives, vol. 169, 2010, p. 187-514.

Notes et références

  1. « Ă€ regarder les choses de près, il s'avère que le vĂ©ritable initiateur du projet a Ă©tĂ© l'Allemand Hermann Zotenberg, l'un des grands oubliĂ©s de l'histoire de la philologie, un arabisant, nĂ© Ă  Prausnitz (SilĂ©sie) en 1834, et que Gaston Paris avait connu lors de son sĂ©jour outre-Rhin [de 1856 Ă  1858] Â» (Ursula Bähler, Gaston Paris et la philologie romane, Genève, Droz, 2004, p. 121) ; « Nella mente di Paul Meyer e di Hermann Zotenberg sorse l'idea di dotare la Francia di una rassegna bibliografica che sobriamente ragguagliasse intorno a ciò che in fatto di studi storici e filologici si venisse pubblicando di piĂą notevole e ne' paesi stranieri ed in patria [...] Il Meyer vide quanto inestimabilmente preziosa sarebbe stata per l'impressa la cooperazione di Gaston Paris [...] Â» (Pio Rajna, Gaston Paris. Discorso letto alla R. Accademia della Crusca nell' adunanza publica del 27 Dicembre 1903, Florence, Tipografia Galileiana, 1904, p. 31). Selon Ursula Bähler, c'est plutĂ´t H. Zotenberg qui a convaincu Gaston Paris de se joindre Ă  l'entreprise, P. Meyer Ă©tant au dĂ©part sceptique. Ce sont Zotenberg et Paris qui ont rĂ©digĂ© le premier prospectus.
  2. Dans le numĂ©ro de janvier 1868, on lit p. 4 : « Il nous en coĂ»te de terminer cet exposĂ© par une mauvaise nouvelle. M. Hermann Zotenberg, pressĂ© par les travaux qui rĂ©clament son temps, se retire de la direction de la revue Â». D'après l'une des quatre lettres d'H. Zotenberg Ă  G. Paris conservĂ©es Ă  la BnF (n. acq. fr. 24 463, fol. 454-458), les relations entre les deux hommes s'Ă©taient refroidies. Les numĂ©ros de 1868, 1869 et 1870 parurent avec trois noms de directeurs, puis Ă  partir de 1872 (après l'interruption de la guerre) s'y ajouta le nom de Michel BrĂ©al.

Liens externes

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