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Gaston Casimir Saint-Pierre


Gaston Casimir Saint-Pierre, né le à Nîmes, et mort le à Paris, est un peintre français.

Gaston Casimir Saint-Pierre
Gaston Casimir Saint-Pierre vers 1897.

Biographie

Gaston Casimir Saint-Pierre est l'élève de Léon Cogniet et Charles Jalabert à Paris, il effectue plusieurs voyages en Afrique du Nord et à Alger d'où il ramène de nombreux croquis et dessins.

En 1900, il peint une toile représentant Marseille pour décorer la grande salle du restaurant Le Train bleu à la gare de Lyon à Paris.

Il réalise des panneaux décoratifs pour la cathédrale du Sacré-Cœur d'Oran.

Gaston Casimir Saint-Pierre et promu au rang d'officier de la LĂ©gion d'honneur en 1903.

Il meurt le en son domicile, au no 35, avenue de Wagram dans le 17e arrondissement[1], et, est inhumé au cimetière de Montmartre (20e division)[2].

Ĺ’uvres dans les collections publiques

En Algérie
En France

Estampes

  • Esclaves occidentales, captives en Afrique du Nord, eau-forte[6].
  • Romance arabe, vers 1870, photogravure[6].

Œuvres exposées au Salon des artistes français

  • 1865 : LĂ©da.
  • 1866 : Le Sommeil de la nymphe.
  • 1868 : Amour riant de ses coups (obtient une mĂ©daille).
  • 1870 : Les Adieux, maisons juives Ă  Oran.
  • 1872 : Bacchante.
  • 1873 : IndiffĂ©rence et tendresse.
  • 1874 : Nedjma - Odalisque[7].
  • 1880 : La Caresse inattendue.
  • 1901 : L'Attente au rendez vous.
  • 1912 : La Fortune.
  • 1914 : La Vierge et l'Enfant.

Thèmes

Certains thèmes sont récurrents dans l'oeuvre de Saint-Pierre :

L'orientalisme : inspiré par sa présence en Algérie, il peint plusieurs oeuvre dans lesquelles apparaissent les femmes algériennes amazighes et arabophones[8] - [9]. Il y dresse des portraits de leur beauté et leurs coutumes (artisanat, musique, chant...)

La philogynie : les femmes sont dans sont oeuvre omniprésentes, cela témoigne d'un intérêt particulier pour le genre féminin.

Les bijoux et la joaillerie : les femmes dépeintes dans ses oeuvres apparaissent ornant des bijoux traditionnels amazighs.

Expositions

  • 1975 : galerie des beaux-arts de Bordeaux, « PompiĂ©risme et peinture Ă©quivoque », no 52 du catalogue.
  • 1976 : « Diverses tendances de la peinture française au XIXe et au dĂ©but du XXe siècle », musĂ©e de Calais, no 47 du catalogue.
  • 1995 : « Dix ans d'acquisitions, dix ans de restaurations », musĂ©e de Narbonne, juillet Ă  .
  • 1997 : « Parfums d'Orient ».

Notes et références

  1. Archives de Paris 17e, acte de décès no 3550, année 1916 (vue 4/30)
  2. Registre journalier d'inhumation de Paris Montmartre de 1916, en date du 20 décembre (vue 7/30)
  3. https://webmuseo.com/ws/musees-narbonne/app/collection/record/447
  4. https://webmuseo.com/ws/musees-narbonne/app/collection/record/415
  5. notice RMN en ligne.
  6. Collectif, Gérôme et Goupil, Art et Entreprise, Réunion des Musées nationaux, Paris, 2000.
  7. (en) William R. Johnston, Michael Burlingame et Walters Art Gallery Staff, William and Henry Walters, the Reticent Collectors, JHU Press, (ISBN 978-0-8018-6040-9, lire en ligne)
  8. « TABLEAUX ANCIENS ET MODERNES, ORIENTALISME. MOBILIER ET OBJETS D'ART » (consulté le )
  9. AstaEnchères, « Gaston Casimir SAINT-PIERRE » (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • « Saint-Pierre », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques dĂ©partementaux » (no 45), (BNF 35031733), p. 599-600.
  • The New-York Times, .
  • L. Thornton, La femme dans la peinture orientaliste, 1989.
  • The New-York Times, .
  • Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, Paris, Flammarion, 1897.
  • D. Alaux, Catalogue des tableaux du musĂ©e de peinture de Bordeaux, 1910 (DaphnĂ© no 579)?
  • Collectif, Le Train Bleu, Éditions Presse Lois Unis Service, Paris, 1990, (ISBN 2908557010).
  • Collectif, GĂ©rĂ´me et Goupil, Paris, Art et Entreprise, RĂ©union des MusĂ©es nationaux, 2000.
  • Jean Lepage, Le mirage oriental, Narbonne, 2000.
  • Jean Lepage, l'ÉpopĂ©e Orientale, 2005.

Liens externes

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