Gare des Choux - Boismorand
La gare des Choux - Boismorand est une gare ferroviaire, fermée et détruite, de la ligne Moret-Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Elle est située sur le territoire de la commune de Boismorand, à l'ouest du bourg, et à proximité de la limite est de la commune des Choux, sur l'axe de la rue de la gare, dans département du Loiret en région Centre-Val-de-Loire.
Les Choux - Boismorand | |
La gare vers 1900[alpha 2]. | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Boismorand |
Coordonnées géographiques | 47° 47′ 23″ nord, 2° 42′ 19″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | Fermée et détruite |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Moret-Veneux-les-Sablons Ă Lyon-Perrache |
Altitude | 148 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | à une date indéterminée |
Ouverte en 1885 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), elle est fermée par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) à une date indéterminée, avant 1985.
Situation ferroviaire
Établie à 148 mètres d'altitude, la gare fermée des Choux - Boismorand est située au point kilométrique (PK) 154,278 de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, entre les gares de Nogent-sur-Vernisson et Gien[2] - [3].
Histoire
Gare PLM (1885-1937)
Après la mise en service, le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), du tronçon de Montargis à Nevers, élément de la première section de sa ligne de Paris à Lyon par le Bourdonnais, les communes des Choux et de Boismorand, traversée ou proche de la ligne, sont intéressées par l'ouverture d'une station. Elles obtiennent le soutien du Conseil général qui émet un premier vœu pour l'établissement d'une station entre Gien et Nogent-sur-Vernisson lors de ses séances du 18 et . En 1877, le conseil renouvelle ce vœu qui intéresse également les communes de La Bussière, d'Adon et de Sainte-Genevièv-des-Bois[4].
La gare des Choux - Boismorand est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), sur la section de Montargis à Nevers, ouverte depuis 1861, de sa ligne de Paris - Lyon par le Bourbonnais, entre les gares de Nogent-sur-Vernisson et Gien. Elle est ouverte à la grande vitesse : service des « voyageurs, bagages, articles de messagerie, denrées, finances, valeurs, chiens et bestiaux ; elle peut également expédier ou recevoir des chevaux chargés soit en vagons à bestiaux, soit en vagons-écuries s'ouvrant par le côté et des voitures à deux ou à quatre roues, à un fond et à une seule banquette dans l'intérieur ». Elle est également ouverte au service de la petite vitesse : « service des marchandises et des bestiaux ; elle pourra de plus expédier ou recevoir des chevaux chargés en vagons à bestiaux, et des voitures à deux ou à quatre roues, à un fond et à une seule banquette dans l'intérieur »[5].
En 1911, la gare figure dans la Nomenclature des gares, stations et haltes du PLM[6] comme appartenant à la ligne PLM de Moret-les-Sablons à Nîmes, située entre la gare de Nogent-sur-Vernisson et la gare de Gien[7]. Elle est ouverte aux services complets de la grande vitesse et de la petite vitesse, à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons-écuries s'ouvrant en bout et des voitures à quatre roues, à deux fonds et à deux banquettes dans l'intrieur, omnibus, diligences, etc.[8].
Gare SNCF (de 1938 Ă sa fermeture)
La gare, fermée à une date indéterminée, sans doute dans les années 1970, avant 1985[alpha 3]. Les installations dont le bâtiment voyageurs ont été ensuite détruites. Les principales traces restantes sont le lieu-dit la Gare et le passage à niveau.
Notes et références
Notes
- Sur la photo de la carte postale de l'infobox, on remarque : « l'arrivée d'un omnibus tracté par une locomotive 121 série 111-400. À hauteur du premier étage du B. V. courent les fils aériens de transmission des signaux (bâtiment type P.L.M. à toiture à 2 pans et 3 portes par façade) »[1].
- Sur la photo de la carte postale de l'infobox, on remarque : « l'arrivée d'un omnibus tracté par une locomotive 121 série 111-400. À hauteur du premier étage du B. V. courent les fils aériens de transmission des signaux (bâtiment type P.L.M. à toiture à 2 pans et 3 portes par façade) »[1].
- La gare ne figure pas dans la liste des gares en 1985 présentée par André Rasserie[9]
Références
- Chaintreau 1887, p. 26.
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [750/1] Moret - Cosne-S/Loire », p. 94.
- Chaintreau 1987, p. 42.
- Conseil général, « 2ème séance du jeudi 12 avril 1877 », Rapports et délibérations / Conseil général du Loiret,‎ , p. 119-120 (lire en ligne, consulté le ).
- « Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée », Journal des transports,‎ , p. 240 (lire en ligne, consulté le ).
- PLM 1911, p. 25.
- PLM 1911, p. 88.
- PLM 1911, p. 25, 50 et 64.
- Rasserie 1988, p. 55.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- PLM, Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne). .
- Jean Chaintreau, Le Chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais : des origines à nos jours, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 301 p. (ISBN 2-86849-046-8). .
- André Rasserie, Le Bourbonnais 150 ans d'histoire, Grenoble, Presses et éditions ferroviaires, , 65 p. (ISBN 2-905447-05-2). .
- Bernard Collardey, « De Paris à Nimes La traversée du Bourbonnais et des Cévennes », Rail Passion, no Hors-Série N°27,‎ (lire en ligne).