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Gabriele Amorth

Gabriele Amorth, né le à Modène et mort le à Rome, est un prêtre paulinien italien. Élève et disciple du père Candido Amantini, il l'assiste à partir de 1986, puis lui succède comme exorciste du diocèse de Rome en 1990. Auteur à succès et fondateur de l'Association internationale des exorcistes, il est, à sa mort, le plus célèbre exorciste de la planète.

Gabriele Amorth
Image illustrative de l’article Gabriele Amorth
Don Amorth en 2013.
Biographie
Naissance
Modène (Drapeau de l'Italie Italie)
Ordre religieux Société de Saint Paul
Ordination sacerdotale , par
Mgr Ilario Roatta (it)
Décès
Rome (Drapeau de l'Italie Italie)
Autres fonctions
Fonction religieuse
Exorciste du diocèse de Rome (1986-2016)
Fonction laïque
Président de l'Association internationale des exorcistes (1991-2000)

Biographie

Jeunesse

Gabriele Amorth naît à Modène, en Émilie, dans une famille d'avocats profondément pieuse et engagée au sein de l'Action catholique. Étudiant, il rejoint la Fédération des universitaires catholiques italiens, avant de s'engager, à 18 ans, dans la Résistance italienne, à travers la Brigata Italia (it) d'Ermanno Gorrieri, qui le nomme bientôt vice-commandant de la place de Modène et commandant du 3e bataillon du 2e régiment italien[1].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Gabriele Amorth entre chez les Jeunes Chrétiens-Démocrates, dont il devient, en 1947 — à l'âge de 22 ans —, le délégué national adjoint. Proche de Giulio Andreotti, il se lie par la suite au groupe formé par Giorgio La Pira, Giuseppe Dossetti, Amintore Fanfani et Giuseppe Lazzati.

Diplômé en droit, il entre dans la Société de saint Paul et reçoit l'ordination le , à Rome, des mains de Mgr Ilario Roatta (it), évêque de Norcia. Conformément à son charisme de religieux paulinien, il devient par la suite directeur de la revue Madre di Dio et collaborateur au magazine Famiglia Cristiana, fondé par le père Giacomo Alberione. Il devient, dans le même temps, membre de l'Académie pontificale mariale internationale[2].

Prêtre exorciste

Formé par le père Candido Amantini, le père Amorth est nommé exorciste du diocèse de Rome en juin 1986, par le cardinal Ugo Poletti. Il devient alors son assistant, à qui il succède en 1990. De 1986 à 2007, il effectue entre 50 000 et 70 000 exorcismes. En 2008, il affirme toutefois n'avoir rencontré de réelles possessions démoniaques qu'une centaine de fois environ, l'immense majorité de ses patients étant victimes de simples « troubles démoniaques », voire de maladies mentales[3]. Pour cette raison, il travaille très étroitement avec des psychiatres et médecins. Dans le même sens, il affirme que certains exorcismes prennent plusieurs heures, mais que la plupart d'entre eux ne prennent que quelques minutes[2].

En septembre 1991, le père Amorth fonde l'Association italienne des exorcistes, qui devient rapidement l'Association internationale des exorcistes, sous l'influence du père René Chenesseau notamment. Il en est le président jusqu'à sa retraite, en 2000, date à laquelle il devient président honoraire à vie de l'association[4]. Les statuts de cette dernière sont approuvés par le Saint-Siège en juin 2014[5].

Dans le monde francophone, après la publication de ses Confessions-Mémoires en 2012, Don Amorth se voit souvent qualifié d'« exorciste officiel du Vatican » ou d'« exorciste en chef du Vatican », des fonctions qui n'existent pas au sein de l'Église catholique. Il est en fait simplement, de 1986 jusqu'à sa mort, l'un des exorcistes du diocèse de Rome[6].

Mort

En 2016, William Friedkin réalise le film-documentaire The Devil and Father Amorth (en), lors duquel il filme, pour la première fois de l'histoire et avec l'autorisation exceptionnelle du Saint-Siège, un exorcisme pratiqué, en l'occurrence, par le père Amorth[7]. Malheureusement, en plein milieu du tournage, le prêtre est hospitalisé à Santa Lucia de Rome, où il meurt le , à la suite de complications pulmonaires[8].

Ses obsèques sont célébrées solennellement le 19 septembre suivant, par Mgr Paolo Lojudice, évêque auxiliaire de Rome, et don Valdir José de Castro, supérieur général de la Société de saint Paul, en la basilique Santa Maria Regina degli Apostoli alla Montagnola, dans le quartier d'Ostiense[9].

Prises de position

Le nouveau rituel d'exorcisme

Gherardo Starnina, Saint Hugues d'Avalon exorcisant un homme possédé par le Diable, 1404-1407.

En 1998, un nouveau rituel d'exorcisme est officiellement promulgué par la Congrégation pour le culte divin, après sa validation par le pape Jean-Paul II. La précédente réforme datait de 1614. Celle de 1998 s'inscrit dans la longue entreprise de rénovation des rituels liturgiques décidée par le concile Vatican II en 1964. Depuis celui-ci, les exorcistes travaillaient avec des textes provisoires proposés à l'essai[10]. En 2001, la traduction italienne du rituel fut approuvée par la Conférence épiscopale italienne[11].

Pour le père Amorth, « ce Rituel tant attendu s'est transformé en farce. [...] Le maléfice est le mal que l’on cause à une personne en recourant au diable. [...] Le Rituel romain expliquait comment il fallait l’affronter. Le nouveau Rituel, au contraire, déclare catégoriquement qu’il est absolument interdit de faire des exorcismes dans ces cas-là. Absurde ! Les maléfices sont de loin les causes les plus fréquentes des possessions et des maux procurés par le démon : au moins 90 % des cas. [...] Le point 16, ensuite, déclare solennellement qu'il ne faut pas faire d'exorcisme si l'on n'a pas la certitude de la présence du diable. C'est un chef-d'œuvre d'incompétence : la certitude que le démon est présent chez quelqu'un, on ne peut l'avoir qu’en faisant l’exorcisme. [...] Aucun de ceux qui ont collaboré [à l'élaboration de ce rituel] n'était spécialiste d'exorcismes »[11].

Pour don Amorth, Satan lui-même aurait « mis la main à beaucoup de réformes liturgiques », pour détériorer les rites et leur faire perdre en efficacité. Cela serait particulièrement le cas des nouveaux rituels de baptêmes et d'exorcismes[11]. Ce dernier serait même clairement « inutilisable » : « les prières efficaces, des prières qui avaient douze siècles d'existence, ont été supprimées et ont été remplacées par de nouvelles prières, inefficaces. Mais, par chance, [...] le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin, le cardinal Jorge Medina — avec le soutien du cardinal Joseph Ratzinger —, a joint au Rituel une notification, dans laquelle il est précisé que les exorcistes ne sont pas obligés d'utiliser ce Rituel et que s'ils le veulent ils peuvent demander à leur évêque l'autorisation d'utiliser l'ancien »[11].

Distinguer possession et maladie psychique

Pour combattre le malin, don Amorth estime qu'il est nécessaire pour les religieux de collaborer avec des psychiatres : une personne qui pense être possédée doit d'abord consulter un médecin[4], tandis que l'appel à un exorciste doit rester une mesure exceptionnelle et faire suite à la manifestation de symptômes bien spécifiques. Néanmoins, le diable étant « le menteur par excellence », il peut causer des maux identiques à des maladies naturelles, accentuant ainsi l'importance de la collaboration entre exorcistes et psychiatres[12].

Pour le père Amorth, l'exorciste doit commencer par demander leur avis aux médecins et surveiller l'effet des médicaments. Il doit ensuite rechercher les symptômes suspects, comme l'aversion envers le sacré (haine pour la prière, sensibilité à l'eau bénite, impossibilité d'entrer dans un lieu consacré, blasphèmes, etc.), les troubles (entente de voix, impression d'être observé, obtention d'une force inouïe, etc.), les faits étranges (objets qui se déplacent, odeurs nauséabondes, etc.) et les événements ayant marqué le début des phénomènes (magie, spiritisme, occultisme, fréquentation d'une secte satanique, etc.)[12]. L'exorciste pourrait notamment distinguer la possession de la maladie par des « jeux de provocation » vis-à-vis du démon, comme la présence d'objets sacrés, la récitation de prières silencieuses, de bénédictions, etc[4]. Dès lors qu'il suspecte une présence démoniaque, le prêtre doit pratiquer l'exorcisme, ce dernier permettant généralement de confirmer s'il y a, ou non, possession[12].

Don Amorth insiste : chacun doit rester à sa place : le psychiatre dans son rôle de médecin et l'exorciste dans son rôle de prêtre. Il est toutefois important que les deux spécialistes se parlent et confrontent leur point de vue, dans un climat de collaboration. De plus, « le psychiatre doit absolument avoir connaissance des principaux textes sur la démonologie ; et l'exorciste, de la même manière, doit avoir connaissance des symptômes les plus évidents des principaux troubles psychiques »[12].

Satan et l'Église

Jean de Flandres, La Tentation du Christ dans le Désert, v. 1500.

Pour Don Amorth, les catholiques ont « un clergé et un épiscopat qui ne croient plus au diable, aux exorcismes, aux maux extraordinaires que le diable peut provoquer, ni non plus au pouvoir que Jésus a donné pour chasser les démons [...] Depuis [les années 1970], l'Église latine — au contraire de l'Église orthodoxe et de différentes confessions protestantes — a presque entièrement abandonné le ministère de l'exorcisme. Et comme le clergé ne pratique plus les exorcismes, comme il ne les étudie plus et ne les a jamais vus, il n'y croit plus. Et il ne croit plus non plus au diable. Nous avons des épiscopats entiers qui sont hostiles aux exorcismes ». Il ajoute : « Mais si un évêque se trouve devant une demande sérieuse d'exorcisme — c’est-à-dire qui ne soit pas faite par un fou — et qu'il ne fait rien, il commet un péché mortel, et il est responsable des souffrances terribles qu'endure cette personne »[11].

Conformément aux paroles du pape Paul VI, pour qui « la fumée de Satan » était bel et bien entrée dans l'Église, Don Amorth considère que le diable est partout, y compris au Vatican, où se seraient installées des « sectes sataniques » et « des légions de démons » : « le Malin tente surtout les autorités de l'Église, comme il tente toutes les autorités, celles de la politique et de l'industrie »[11] - [4]. Satan s'attaquerait même prioritairement à l'Église, comme un général tenterait de conquérir la place forte d'un ennemi, « mais, grâce au ciel, il y a l'Esprit Saint qui dirige l'Église : les portes de l'enfer ne prévaudront pas, malgré les défections et malgré les trahisons, dont il ne faut d'ailleurs pas s'étonner. La première trahison fut l'œuvre de l'un des apôtres les plus proches de Jésus : Judas Iscariote. Pourtant, malgré cela, l'Église poursuit son chemin. L'Esprit Saint la maintient debout et les attaques de Satan ne peuvent donc connaître que des réussites partielles. Certes, le démon peut gagner des batailles, et même des batailles importantes, mais jamais la guerre »[11]. Les récents scandales sexuels au sein de l'Église, par exemple, seraient le résultat du travail des démons à l'égard de quelques prêtres, qui « n'étaient pas possédés, mais bien tentés par le diable »[13].

Satan et les hommes

Parmi les saints victimes de possession, on peut citer l'exemple de Marie des Vallées, qui se sanctifia par les souffrances que lui firent endurer les démons.

À propos de Satan, le père Amorth affirme : « Il a une stratégie monotone. Je le lui ai dit et il le reconnaît... Il fait croire que l'enfer n'existe pas, que le péché n'existe pas et qu'il n'est qu'une expérience de plus à faire. Concupiscence, succès et pouvoir sont les trois grandes passions sur lesquelles s'appuie Satan ». Pour lui, le plus grand succès du diable est de « réussir à faire croire qu'il n'existe pas », y compris « à l'intérieur de l'Église »[11].

Au cours d'un entretien avec Sławomir Sznurkowski, il décrit les trois grandes lois du satanisme : « Fais ce que tu veux ; n'obéis à personne ; sois ton propre Dieu », qui, selon lui, expliquent la recrudescence actuelle des cas de possessions.

Son expérience lui permet, entre autres, de distinguer « deux catégories de possédés » : les personnes possédées à la suite de leurs propres erreurs et les autres, attaquées en raison de leur amour pour Dieu[4]. Don Amorth précise, par ailleurs, qu'« on peut être soumis aux attaques du démon dans quatre cas : parce que cela constitue un bien pour la personne et c'est le cas de beaucoup de saints ; en raison de la persistance irréversible dans le péché ; parce que l'on est victime d'un maléfice lancé à travers le démon ; ou lorsqu'on se livre à des pratiques d'occultisme »[11]. Lorsqu'un journaliste lui demande s'il lui est arrivé d'avoir « peur du démon », il répond : « Moi, peur de cette bête ? C’est lui qui doit avoir peur de moi : moi j’agis au nom du Seigneur du monde. Et lui, il n’est que le singe de Dieu »[11].

La progression de l'occultisme

À propos de la propagation du satanisme, le père Amorth affirme : « quand la foi recule, la superstition fait des progrès. En termes bibliques, je peux dire que l'on abandonne Dieu pour se livrer à l'occultisme. Le terrible recul de la foi dans toute l'Europe catholique fait que les gens se jettent dans les bras des magiciens et des cartomanciens, et que les sectes sataniques prospèrent. Le culte du démon fait l'objet d'une grande publicité auprès de masses entières, à travers le rock satanique et de personnages comme Marilyn Manson. On s'attaque aussi aux enfants ! Les séances de spiritisme, dans lesquelles on évoque les morts pour qu'ils répondent à certaines questions sont très répandues ! [...] Selon les sondages, 37 % des étudiants ont fait au moins une fois le jeu des lettres ou du verre qui est une véritable séance de spiritisme. [...] Il n'y a pas de différence entre magie blanche et magie noire. Quand la magie fonctionne, c'est toujours l'œuvre du démon. Toutes les formes d'occultisme, comme ce grand recours aux religions d'Orient, avec leurs suggestions ésotériques, sont des portes ouvertes au démon, et le diable entre tout de suite ! »[11].

Satan et la culture populaire

Don Amorth considère L'Exorciste de William Friedkin comme « son film préféré » et le recommande à ceux qui ne connaissent pas la nature de son travail. Pour lui, les effets spéciaux sont exagérés — si les agissements du diable étaient aussi spectaculaires, ils constitueraient une preuve patente de l'existence du démon et, par conséquent, de Dieu, « ce que ne souhaite pas Lucifer » —, mais « c'est un bon film, essentiellement fiable et fondé sur un roman respectable, inspiré d'une histoire vraie »[2].

À l'inverse, don Amorth condamne des œuvres comme Yu-Gi-Oh! ou Harry Potter, qui « conduisent à la magie et, donc, au mal » et au travers desquelles « le diable agit de manière sournoise »[14].

Satan et les islamistes

Dans un entretien accordé au journal Il Giornale, don Amorth explique : « Les choses arrivent dans les sphères spirituelles, puis se concrétisent sur cette terre. Les royaumes spirituels sont seulement au nombre de deux : l'Esprit Saint et l'esprit démoniaque. Le mal est déguisé sous diverses formes — politique, religieuse, culturelle... — mais n'a qu'une seule et unique source d'inspiration : le diable ». Il ajoute : « La politique internationale, qui, aujourd'hui, n'apporte pas de réponse au massacre des chrétiens, devrait commencer par combattre les islamistes, et les combattre sous une forme différente ». En effet, pour lui, « Satan avance avec le Califat et les chrétiens ne savent pas s'en défendre [...] [Lors d'exorcismes], [le diable] répète que le monde est en son pouvoir, et en cela il dit la vérité » : « interrogeons-nous sur ce que l'Occident a fait au cours des dernières décennies. Il a envoyé Dieu au diable. Il en a fini avec les bénédictions d'écoles, il en a fini avec les croix, il a tout envoyé promener... [...] Bibliquement parlant, nous sommes dans les derniers temps et la Bête travaille frénétiquement »[15].

Distinctions

Publications

Œuvres traduites en français

  • Un exorciste raconte, Paris, éd. François-Xavier de Guibert, .
  • Nouveaux récits d'un exorciste, Paris, éd. du Rocher, .
  • Exorcisme et psychiatrie, Paris, éd. François-Xavier de Guibert, .
  • Confessions-Mémoires de l'exorciste officiel du Vatican : Père Gabriele Amorth, entretiens avec Marco Tosatti, Michel Lafon,
    Pour Famille chrétienne, la traduction française de ce livre « laisse une impression de malaise ». L'ouvrage aurait « échappé » à don Amorth, qui aurait été « piégé » par son éditeur français, « un fabricant de « coups d’édition » à la déontologie floue ». Le magazine donne deux exemples : le bandeau publicitaire, qui présente le livre comme celui de « l'exorciste officiel du Vatican », une fonction qui n’existe pas, et l'affirmation selon laquelle les démons seraient « encore plus nombreux dans une personne corpulente », une mauvaise traduction évidemment contredite par le père Amorth, qui confirme que « les démons sont de purs esprits »[6].
  • Moi, le dernier exorciste : une vie de lutte contre le mal, Paris, éd. François-Xavier de Guibert, .
  • Le démon ne peut rien contre la miséricorde de Dieu, Paris, Éditions Pierre Téqui,
  • J'ai rencontré Satan : Le combat du plus célèbre exorciste, Nouan-Le-Fuzelier, Éditions des Béatitudes,

Å’uvres en langue originale

  • (it) Consacrazione a Maria. Mese di maggio, Rome, Paoline, 1959.
  • (it) Caratteri e documenti degli istituti secolari, Rome, Paoline, 1968.
  • (it) Maria: un sì a Dio. Mese mariano, Rome, Paoline, 1979.
  • (it) Avec Stefano De Fiores (it) et Santino Epis, La consacrazione dell'Italia a Maria. Teologia, storia, cronaca, Rome, Paoline, 1983.
  • (it) Dialoghi su Maria. 31 temi, 164 domande, Padoue, Messaggero, 1987.
  • (it) Un esorcista racconta, Rome, Dehoniane, 1990.
  • (it) Dietro un sorriso. Alessandrina Maria da Costa, Rome, Paoline, 1992.
  • (it) Nuovi racconti di un esorcista, Rome, Dehoniane, 1992.
  • (it) Liberaci dal male. Preghiere di liberazione e guarigione, Rome, Dehoniane, 1993.
  • (it) Esorcisti e psichiatri, Rome, Dehoniane, 1996.
  • (it) Padre Pio. Fede, sofferenza, amore, Rome, Dehoniane, 1998.
  • (it) Il vangelo di Maria. Un mese con la Madre di Gesù, Cinisello Balsamo, San Paolo, 1998.
  • (it) Padre Pio. Breve storia di un santo, Bologne, EDB, 2002.
  • (it) Avec Marco Tosatti, Inchiesta sul demonio, Casal, Piemme religio, 2003.
  • (it) Avec Marco Tosatti, Padre Pio e il diavolo. Gabriele Amorth racconta..., Casal, Piemme, 2003.
  • (it) Avec Marco Tosatti, Memorie di un esorcista. La mia vita in lotta contro Satana, Milan, Piemme, 2010.
  • (it) Avec Roberto Italo Zanini, Più forti del male. Il demonio, riconoscerlo, vincerlo, evitarlo, Cinisello Balsamo, San Paolo, 2010.
  • (it) Avec Rinaldo Fabris (it), L'azione del maligno. Come riconoscerla e come liberarsene, Vérone, Fede & cultura, 2011.
  • (it) Avec Paolo Rodari, L'ultimo esorcista. La mia battaglia contro Satana, Milan, Piemme, 2012.
  • (it) Don Amorth a Radio Maria, Camerata Picena, Shalom, 2012.
  • (it) Avec Mariarita Viaggi, Ma liberaci dal male, Tavagnacco, Segno, 2012.
  • (it) Avec Paolo Rodari, Il segno dell'esorcista. Le mie ultime battaglie contro Satana, Milan, Piemme, 2013.
  • (it) Vade retro Satana!, Cinisello Balsamo, San Paolo, 2013.
  • (it) Il diavolo. Un'inchiesta contemporanea, Milan, Piemme, 2014.
  • (it) Angeli e diavoli. Cinquanta domande a un esorcista, Bologne, EDB, 2014.
  • (it) Racconti di un esorcista, Bologne, EDB, 2014.
  • (it) Avec Angelo De Simone, Dio più bello del diavolo. Testamento spirituale, Cinisello Balsamo, San Paolo, 2015.
  • (it) Avec Stefano Stimamiglio, Saremo giudicati dall'amore. Il demonio nulla può contro la misericordia di Dio, Cinisello Balsamo, San Paolo, 2015.
  • (it) Avec Angela Musolesi, Vincere il demonio con Gesù. Come liberare e liberarsi, Milan, Paoline, 2015.
  • (it) Avec SÅ‚awomir Sznurkowski, Ho incontrato Satana. La battaglia del più autorevole esorcista vivente, Milan, Piemme, 2016.
  • (it) Il mio rosario, Cinisello Balsamo, San Paolo, 2016.

Documentaires

  • Philippe Rouget (réal.), Vade retro, Satanas, 2002, documentaire, 52 min.
  • Frank Di Bugnara (réal.), The Rite of Exorcism: Myth, Mystery & Hope, 2011, documentaire, 72 min.
  • Fredrik Horn Akselsen (réal.), The Exorcist in the 21st Century, 2012, documentaire, 80 min.
  • Sam Dunn et Scot McFadyen (réal.), Satan Lives, 2015, documentaire, 92 min.
  • William Friedkin (réal.), The Devil and Father Amorth (en), 2017, documentaire, 69 min.

Fictions

Notes et références

  1. (it) Vittorio Zincone, « Gabriele Amorth », Sette,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Gyles Brandreth, « An Interview with Fr Gabriele Amorth - The Church's Leading Exorcist », The Sunday Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (it) « Intervista di padre Gabriele Amorth », Liberazione del,‎ , p. 11.
  4. Patrice De Méritens, « Les confessions de l'exorciste du Vatican », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Le Vatican reconnaît une association des exorcistes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Recension - Entretiens du Père Gabriele Amorth avec Marco Tosatti », Famille Chrétienne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (it) J-P Mauro, « ‘The Devil and Father Amorth’ brings a real exorcism to theaters », Aleteia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (it) « Padre Amorth, morto a 91 anni il prete-esorcista - Cronaca », (consulté le )
  9. (en) Alvaro de Juana, « A final farewell to Rome's exorcist: the funeral of Father Amorth », Catholic New Agency,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Jean Mercier, « Le Rituel d'exorcisme officiel de l'Église catholique », La Vie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (it) Stefano Maria Paci, « Il nuovo rituale degli esorcismi », 30 Giorni,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Marie-Catherine d'Hausen, « Exorcisme et psychiatrie de Dom Gabriele Amorth », Famille chrétienne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « L'exorciste du Vatican explique les scandales sexuels de l'Église », Slate,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (it) Antonella Beccaria et Davide Turrini, « L'esorcista padre Amorth: "Fare yoga è satanico. Porta al male come Harry Potter" », Il Fatto quotidiano,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. (it) « Padre Amorth: lo Stato Islamico è diabolico », Il Giornale,‎

Voir aussi

Bibliographie

  • (it) Angela Musolesi, Presidente degli esorcisti : Esperienze e delucidazioni di don Gabriele Amorth, Shalom, , 168 p. (ISBN 978-88-8404-247-7)

Liens externes

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