GĂ©zoncourt
Gézoncourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
GĂ©zoncourt | |||||
Église Saint-Lambert. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Grand Est | ||||
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Pont-à -Mousson | ||||
Maire Mandat |
Bernard Burté 2020-2026 |
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Code postal | 54380 | ||||
Code commune | 54225 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Gézoncourtois, Gézoncourtoises | ||||
Population municipale |
180 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 50′ 18″ nord, 5° 59′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 205 m Max. 305 m |
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Superficie | 5,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Nord-Toulois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | http://www.conseil-general.com/mairie/mairie-gezoncourt-54380.htm | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Gézoncourt est situé au nord est de la France entre Pont-à -Mousson et Nancy à proximité de Dieulouard, dans la vallée de l'Esch et la petite Suisse lorraine, dont les collines et les vallons se succèdent le long du ruisseau de Jezainville jusqu'à Martincourt.
D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 532 hectares comportait en 2011, 47,5 % de zones agricoles , 48.5 % de forêts, et 4% de prairies. Le territoire communal est arrosé par le ruisseau d'Esche sur 0,9 km[1].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Gézoncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,4 %), terres arables (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (4,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Au cours de son histoire, le village a vu sa dénomination fluctuer : Gisencourt. 1188. H.L. II, c. 482 ; Gisoncourt, Gisoncuria. 1402. Registrum[9] ; Jusoncourt. 1441. Domaine de Pont-à -Mousson ; Gisoncourt. 1498. Domaine de Pont-à -Mousson ; Gesoncourt. 1551. Domaine de Pont-à -Mousson[10] ; Gisoncourt. 1708. État temporel des Paroisses[11] ; Jesoncourt, Jesoniscuria. (forme latinisée) 1710. Pouillé du diocèse de Toul[12].
Le nom de Gézoncourt est formé sur le prénom d'origine dialectale germanique Giso(n) et le substantif cortem : le domaine de Giso[13].
Histoire
M. Toussaint signale des substructions d'Ă©poque romaine au nord du village[14] - [15].
H. Lepage reconnaît lui-même que les archives historiques et l'histoire sont pauvres sur la commune aussi parfois dénommée Gisoncourt. Toutefois, l'architecture de l'église (éléments du XIIIe siècle) semble indiquer une fondation à une époque assez reculée.
Selon lui, on ne possède d'autres documents, sur le village de Gezoncourt, que des actes de reprises ou des dénombrements donnés aux comtes de Bar, puis aux ducs de Lorraine, par les différents possesseurs de cette terre entre 1333 et 1620, mais une première citation de la chapelle en 1188 est fournie dans les archives de l'Église[16].
Le village a également dépendu du château de Pierre-Fort à Martincourt, voisin.
Pour les périodes antérieures à cette fondation médiévale, les répertoires et sources archéologiques citent des indices d'occupation ancienne dont :
« Sépultures nombreuses au Bois le prêtre. (Époque incertaine.) »[17] Présence gallo-romaine[18].
Politique et administration
Liste des maires
Par arrêté préfectoral de la préfecture de la région Grand-Est en date du 9 décembre 2022, la commune de Gézoncourt a intégré l'arrondissement de Nancy au 1er janvier 2023[22].
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2020, la commune comptait 180 habitants[Note 3], en augmentation de 4,05 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et peu viticole au XIXe siècle :
« Surf. territ.: 533 hect.; 361 en terres lab., 16 en prés, 11 en vignes, 108 en bois. »[27] - [16]
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[28]), la commune de Gézoncourt était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 270 hectares (au-delà de la surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 18 à zéro entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 1 exploitations) agricoles ayant leur siège dans la commune employant 2 unités de travail[Note 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Moulin de Villevaux[29].
- Lavoir et fontaine Saint-Lambert.
- Pré de la Tarte. Ce pré était, sous l'Ancien Régime, tenu par le curé pour le droit des premiers enfants qu'on baptisait après Pâques ou la Pentecôte[30].
- Église romane Saint-Lambert : nef et chevet XIe et XIIe siècles, chapelles latérales XVIe siècle, tour XIXe siècle[31], inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [32].
- Croix de chemin dit de Saint-Lambert.
HĂ©raldique, logotype et devise
Blason | Parti, coupé d’azur au pal bretessé d’or chargé d’une vergette de sable, et d’argent à la croix engrêlée de gueules, parti de gueules à la crosse épiscopale d’or, accostée de deux épées d’argent la pointe en bas. |
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Détails | Sous l'Ancien Régime, Gézoncourt dépendait pour moitié du marquisat d’Heudicourt (le pal et la croix) et de la prévôté de Dieulouard (la crosse et les épées). |
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
- Le Moulin de Villevaux : rapport de recherches, Jean Colin, Nancy, Conseil général de Meurthe-et-Moselle, 2009. - 80 p, 2009 et L'histoire du moulin: documents d'archives
- Archives et relevés en ligne pour la commune
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- « Gézoncourt », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Gézoncourt sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la région Lorraine]
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Références
- « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Registrum Beneficiorum Diœcesis Tullensis, anno 1402. Réédité dans le Recueil de documents sur l'histoire de Lorraine, tome VIII, par Henri Lepage. Nancy, chez Wiener, aîné, fils. 1863.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862.
- Henri Lepage, Les Communes de la Meurthe : Journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département, volume 1, Nancy, Chez A. Lepage, 1853.
- Œuvre de François Benoist, capucin de la Province de Lorraine, dit Benoît Picart
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, formations dialectales, volume 2, Librairie Droz, Genève, 1991.
- Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN 2-87754-091-X et 978-2-87754-091-9, OCLC 890475393, lire en ligne).
- Jean Hubert, « Maurice Toussaint. Répertoire archéologique du département de la Meuse (période gallo-romaine) . Bar-le-Duc, Imprimerie Contant-Laguerre, 1946. », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 106, no 2,‎ , p. 387–387 (lire en ligne, consulté le ).
- Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative, (lire en ligne), p. 217.
- Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, (lire en ligne), p. 68.
- Maurice Toussaint, La Lorraine Ă l'Ă©poque gallo-romaine
- Registres des délibérations du conseil municipal de Gézoncourt
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Arrêté préfectoral n° 2022/810 du 9 décembre 2022 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Meurthe-et-Moselle, p. 178.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 1-278-24895-1 et 978-1-278-24895-0, OCLC 936241814, lire en ligne).
- « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
- De l'eau au moulin
- Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, p. 112, (lire en ligne)
- GĂ©zoncourt et environs
- « Église romane Saint-Lambert », notice no PA00106041, base Mérimée, ministère français de la Culture.