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GĂ©rouville

Gérouville (en gaumais Djèrouvile) est une section et un village de la commune belge de Meix-devant-Virton située en Région wallonne dans la province de Luxembourg. La section comprend les localités de Gérouville, Limes et La Soye.

GĂ©rouville
GĂ©rouville
L’église Saint-André et la Grand Rue (parallèle à la Grand Route)
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Luxembourg Province de Luxembourg
Arrondissement Virton
Commune Meix-devant-Virton
Code postal 6769
Zone téléphonique 063
DĂ©mographie
Gentilé Gérouvillois(e)
Population 520 hab. (2009)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 37′ 10″ nord, 5° 25′ 37″ est
Localisation
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GĂ©rouville
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GĂ©rouville
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GĂ©rouville
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GĂ©rouville
Liens
Site officiel gerouville.be

    GĂ©ographie

    Ce gros village se trouve en Gaume, à mi-chemin entre Florenville et Virton. Il est traversé par la route nationale 88 reliant Florenville et Athus (Aubange). La Thonne (ou Tone), un affluent de la Chiers, prend sa source au sud.

    Localités environnantes

    Rose des vents La Soye Rose des vents
    Limes N
    O GĂ©rouville E
    S

    Histoire

    La localité a une très ancienne histoire. En 1258, par une charte accordée conjointement par Henri de Bouillon, abbé d’Orval (propriétaire des lieux) et Arnould, comte de Chiny, un bourg nouveau est créé au lieu-dit Gérousart, dans la forêt d’Ardenne. Il reçoit le titre de ville (Gérouville) qu’il perdra lorsque ces libertés moyenâgeuses seront supprimées (en 1793).

    Gérouville fut ensuite une commune belge à part entière jusqu’à la fusion des communes de 1977.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France, Gérouville est prise le par les Allemands de l'Aufklärung-Abteilung 68[1], unité de reconnaissance de la 68. Infanterie-Division.

    « Le Tilleul » devenu aubette

    Patrimoine

    L’église Saint-André, du XVIIe siècle, possède un mobilier fabriqué dans les ateliers d’Orval au XVIIIe siècle. Le presbytère et l’ancien four banal appartenaient également à l’abbaye.

    Le monument dit « le tilleul » est en fait le tronc d’un arbre séculaire, planté lors de la création du bourg (1259), qui s’est abattu le matin du . Ce qui reste du pied du tronc (14 mètres de circonférence) fut conservé par un particulier et récemment replacé comme monument au centre du village.

    750 ans

    En 2008, afin de fĂŞter les 750 ans du village, un verre commĂ©moratif d'Orval a Ă©tĂ© crĂ©Ă©, la sĂ©rie Ă©tant limitĂ©e Ă  5 000 pièces. Plusieurs manifestations ont eu lieu cette annĂ©e (pièces de théâtres, théâtre de rue, vols en montgolfière...). Un pâtĂ© gaumais de 100 cm de diamètre a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©parĂ© grâce Ă  la collaboration du boulanger et du boucher du village.

    DĂ©mographie

    Au , la population Ă©tait de 520 habitants.

    Le graphique suivant reprend la population résidente au 1er janvier de chaque année[2].

    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    Notes et références

    1. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 177.
    2. « Chiffres de la population résidente au 1er janvier, par année 1990‑2010 », sur le site de l’INS (consulté le ).

    Voir aussi

    Liens externes

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