Génicourt-sur-Meuse
Génicourt-sur-Meuse est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Génicourt-sur-Meuse | |
Église Sainte-Marie-Madeleine. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Meuse - Voie Sacrée |
Maire Mandat |
Jean-François Pérotin 2020-2026 |
Code postal | 55320 |
Code commune | 55204 |
Démographie | |
Gentilé | Génicourtois [1] |
Population municipale |
292 hab. (2020 ) |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 12″ nord, 5° 26′ 17″ est |
Altitude | Min. 203 m Max. 360 m |
Superficie | 7,99 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dieue-sur-Meuse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Urbanisme
Typologie
Génicourt-sur-Meuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,6 %), prairies (24,1 %), forêts (14,7 %), zones urbanisées (4,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2020, la commune comptait 292 habitants[Note 3], en augmentation de 6,57 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le fort du XIXe siècle appartenant au système Séré de Rivières.
- L'église Sainte-Marie-Madeleine[14] achevée en 1524. Elle présente un ensemble particulièrement homogène de décors architectural, peint et sculpté du début de la renaissance lorraine. Elle a été construite par Nicole d'Apremont et son mari, Philippe de Norroy, représentés sur le vitrail du fond de l'abside. Équipée d'un clocher-donjon à meurtrières surveillant la Meuse. Autel et retable en pierre de 1530 et ensemble de douze fresques Renaissance[15].
- Les vestiges du château de Génicourt, datant du XIIe siècle.
Héraldique
Blason | De gueules à la Marie Madeleine d'argent aux cheveux d'or portant un pot d'onguent du même issant de la pointe et accostée de deux billettes d'argent ; au chef dentelé d'or chargé d'un écusson de sable à la tiercefeuille d'or accosté de deux corbeaux de gueules. |
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Détails | Armoiries composées par R. A. Louis et D. Lacorde proposées à la commune en 2014 et en attente d'adoption. La représentation de Marie Madeleine est celle du volet droit du Triptyque Braque de Rogier van der Weyden (Musée du Louvre), et non celle de la statue attribuée à Ligier Richier à droite de l'autel de l'église du lieu, statue de gauche. |
Voir aussi
Bibliographie
- Michel Hérold, L'église de Génicourt-sur-Meuse et ses vitraux, dans Congrès archéologique de France. 149e session. Les Trois-Évêchés et l'ancien duché de Bar. 1991, p. 121-138, Société française d'archéologie, Paris, 1995
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Marie-Claire Burnand - La Lorraine gothique - p. 377-381 - Picard - Paris - 1989 - (ISBN 2-7084-0385-0).
- Michel Hérold, « L'église Saint-Genicourt-sur-Meuse et ses vitraux », Congrès archéologique de France, vol. 191, no 49,‎ , p. 121-138 (lire en ligne).