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Front national belge

Le Front national belge est un ancien parti politique belge francophone d'extrĂȘme droite, fondĂ© en 1985 par Daniel FĂ©ret. Ce parti est issu de trois groupuscules : le Mouvement social nationaliste, l'Union pour une nouvelle dĂ©mocratie et le groupe Delta. Entre 1989 et 1991, il a Ă©tĂ© rejoint par la majoritĂ© des dirigeants du Front de la jeunesse (FJ) - Belgique et du Parti des forces nouvelles.

Front national belge
Image illustrative de l’article Front national belge
Logotype officiel.
Présentation
Président Daniel Féret
Fondation 1985
Disparition 2012
Positionnement ExtrĂȘme droite
Idéologie Nationalisme
Populisme de droite
Couleurs noir, jaune et rouge

Son nom est calqué sur l'ancien nom du Rassemblement national français sans qu'il n'existe pour autant de lien entre les deux partis.

De maniÚre générale, ce parti n'a eu que peu de succÚs en Belgique francophone, atteignant son maximum entre 2004 et 2006.

Entre sa crĂ©ation et 2007, le parti est contrĂŽlĂ© de maniĂšre absolue par Daniel FĂ©ret, ce qui provoque une multitude de dissidences. À la suite des ennuis judiciaires de son fondateur Ă  partir de 2007, le parti Ă©clate dĂšs novembre 2008 avec la crĂ©ation par les dĂ©putĂ©s wallons Charles Pire et Charles Petitjean, de la FNW (FĂ©dĂ©ration des nationalistes wallons) rejoint par la quasi-totalitĂ© des Ă©lus provinciaux et communaux du FN. Ensuite, il y eut une tentative d'unification en 2011 sous la prĂ©sidence de Charles Pire, sans participation de la FNW prĂ©sidĂ©e par l'ancien parlementaire libĂ©ral Charles Petitjean mais avec Nation, avec le parrainage de Marine Le Pen qui, outre une caution politique, rĂšgle temporairement les problĂšmes liĂ©s Ă  l'usage du nom et du sigle du parti français.

Toutefois, la mort de Charles Pire en 2012 laisse le parti qu'il tentait de réunifier sans direction. Le FN français met alors fin à l'autorisation d'usage du nom et du sigle.

Programme

Le programme électoral du Front National belge est principalement axé sur le thÚme de l'immigration et l'insécurité. Il dit respecter les Droits de l'Homme.

L'idéologie du Front national belge est considérée, par ses adversaires en particulier, comme populiste, réactionnaire, et nationaliste.

Le Front National belge a un programme quasi identique Ă  ceux des autres partis d'extrĂȘme droite.

À ses dĂ©buts, il est singularisĂ© par un anti-amĂ©ricanisme, une dĂ©nonciation de l'« hyper-capitalisme » (il prĂŽne alors un « capitalisme populaire »), la lutte contre le communisme et les syndicats[1], prĂŽnant la rĂ©duction du droit de grĂšve et l'instauration d'un sevice minimum et voulant les doter de la personnalitĂ© juridique. En 1994, lors des Ă©lections communales, le FN belge s'attaque dans un tract Ă  la « secte des francs-maçons »[2].

AprÚs la dépénalisation de l'IVG en Belgique, en , le Conseil national du FN dénonce un « complot dénataliste en cours », sans plus de précision[3].

FN belge et FN français

Daniel Féret a adopté le nom Front national pour surfer sur la vague dont bénéficiait Jean-Marie Le Pen et son FN, la notoriété du FNB provenant notamment de la publicité indirecte qui lui était faite à travers le Front national français (aujourd'hui appelé Rassemblement national). Le FN français a un temps apporté son soutien au FN belge, avant de se tourner vers le Vlaams Belang et de retirer celui-ci.

Le logo et le sigle du FNB, jusqu'à son changement de nom, étaient des copies conformes du parti français homonyme, propriétaire légal du sigle FN en Belgique[4], qui lui dénie officiellement toute parenté.

Les deux partis sont actuellement en froid et n'entretiennent plus de contacts entre eux.

Aléas judiciaires

Il existe de nombreuses associations qui ont pour vocation de combattre ce parti. D'ailleurs, tant les médias francophones que les partis politiques francophones appliquent envers le FN le procédé du « cordon sanitaire » : ainsi durant la campagne précédant les élections communales et provinciales (), le FN n'aura bénéficié d'aucune présence dans les médias.

En , la dotation du parti est suspendue pour plusieurs mois et la Commission de contrÎle des dépenses électorales est saisie pour des défaillances constatées dans la gestion de la comptabilité du parti[5].

La présidente du RN français avait engagé des actions en justice pour stopper l'utilisation de la marque Front National en Belgique, actions qui se sont terminées par la victoire de son homonyme français sur la Belge en 2016 devant la Cour d'appel de LiÚge, contraignant le parti a changer de nom et devenir AGIR en 2017.

Factions internes et dissidences

Front nouveau de Belgique

Daniel Féret, fondateur et président « à vie » ainsi que son entourage proche ont occupé longtemps plusieurs postes importants au sein du parti et contrÎlaient celui-ci de maniÚre étroite. Ce contrÎle exclusif a souvent provoqué des problÚmes et des tensions qui provoquÚrent, entre 1985 et 2005, plus de trente dissidences[6] telles que celles de Marguerite Bastien (création du Front nouveau de Belgique en 1997, avec le soutien de Roger Nols) ou de Francis Detraux (création de Force nationale en 2004, avec une bonne partie de la direction wallonne du FN).Les administrateurs en sont Charles Pire (député wallon) et Juan Lemmens (ancien député FN). (M.B du ). En , tandis que les inculpations contre Daniel Féret et son entourage se multiplient[7], le président du FN doit faire face à une fronde du bureau politique du parti qui le destitue et désigne Michel Delacroix comme président faisant fonction, tandis que Féret affirme que l'action du bureau était illégale et dépose plainte[8].

Deux clans se disputent la tĂȘte du parti, l'un proche de l'ancien prĂ©sident - qui s'accroche aux statuts du parti qui lui assurent la prĂ©sidence jusqu'en - et l'autre du prĂ©sident faisant fonction, Michel Delacroix.

En , le clan Delacroix subit un coup sérieux lorsque les médias reçoivent, et diffusent, une vidéo montrant Delacroix chantant une chanson antisémite[9] - [5], probablement diffusée par des proches de Daniel Féret[10]. Le scandale est tel que Michel Delacroix remet sa démission de sa fonction de président du FN et de l'ensemble de ses fonctions exécutives[9]. Peu aprÚs, c'est le clan Féret qui fait la une, lorsque parait une interview du député Patrick Cocriamont, un proche de Daniel Féret, dans laquelle il tient des propos révisionnistes, antisémites et racistes qui entraßnent une plainte du Mrax[10].

Le Nouveau FN

En , l'élection du nouveau président oppose deux candidats, Charles Petitjean et Daniel Huygens, un proche de Patrick Sessler. Daniel Huygens est élu président[11] - [12] - [13], et Charles Petitjean avec Charles Pire quittent le parti en s'efforçant de renforcer la FNW. La FNW qui rassemble les élus provinciaux et la plupart des élus communaux du Front national[14].

À la suite de son Ă©chec personnel Ă  Charleroi lors des Ă©lections de et Ă  la dĂ©bĂącle de , Huygens a dĂ©missionnĂ© de la prĂ©sidence du FN. Le Vice-prĂ©sident, Patrick Sessler, en a fait de mĂȘme.

À la veille des Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es de , un accord Ă©lectoral a Ă©tĂ© conclu entre les deux principaux groupes se rĂ©clamant du Front national, rassemblĂ©s en « Bureaux » autour, d'une part, du dĂ©putĂ© Patrick Cocriamont et, d'autre part, de l'ancien dĂ©putĂ© wallon Daniel Huygens, qui avait succĂ©dĂ© au sĂ©nateur Michel Delacroix.

Cet accord avait été conclu dans les locaux du Parlement européen de Bruxelles, sous le parrainage du député Bruno Gollnisch, vice-président du FN français, chargé des relations internationales.

Il prévoyait notamment l'obligation pour les deux nureaux de fusionner dans les trois mois qui suivraient l'élection, en rassemblant de maniÚre équitable les différentes tendances.

En application de cet accord, le Bureau politique réunifié du Front national s'est réuni pour la premiÚre fois au mois de , sous la présidence de Patrick Cocriamont. Ce Bureau se compose de membres des deux anciens bureaux, qui ont donc fusionné. Des représentants du Mouvement NATION, qui est désormais associé au FN, siÚgent également au sein de ce nouveau Bureau politique réunifié avec une opposition de Charles Petitjean et de plusieurs membres du bureau. Charles Pire par contre est preneur de cette association.

Les querelles entre factions aboutissent, dĂ©but Ă  une prise de pouvoir par Charles Pire, qui se rĂ©clame du soutien de Marine Le Pen et de sa ligne politique considĂ©rĂ©e comme plus dĂ©mocratique. Il a d'ailleurs signĂ© avec elle une convention permettant au FN d'utiliser le nom, le sigle et la flamme tricolore. À ce moment Charles Pire est toujours et ce depuis l'origine du parti secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNW (FĂ©dĂ©ration des nationalistes wallons) dont il a Ă©tĂ© l'initiateur en , signant de nombreux communiquĂ©s, rĂ©digeant la charte, le programme de la FNW. Il ne dĂ©missionnera que peu de temps avant son dĂ©cĂšs.

Perte des droits de propriété de la marque et éclatement

DĂ©mocratie nationale

Un vote du Bureau politique, considéré comme illégitime par Patrick Cocriamont, nomme Charles Pire président du FN[15].

Marco Santi et Patrick Cocriamont créent alors un nouveau parti, Démocratie nationale[16], sauf si l'aval du FN présidé par Marine Le Pen est accordé.

Lors de l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du FN qui a eu lieu Ă  Jumet[17] - alors qu'elle devait initialement se tenir Ă  Courcelles mais a fait l'objet d'un arrĂȘtĂ© d'interdiction du bourgmestre -, Charles Pire a vu son Ă©lection comme prĂ©sident confirmĂ©e par un vote des membres.

DĂšs la mort de Charles Pire, survenu le , Marine Le Pen interdit au FN rĂ©unifiĂ© d'utiliser le sigle, la flamme et le nom de Front national, sous la menace de procĂ©dures en justice profĂ©rĂ©es par son avocat. Les autres groupements se rĂ©clamant du FN ont reçu le mĂȘme message[16] avec une rĂ©serve Ă©noncĂ©e ci-avant.

L'avenir en Belgique du mouvement que Charles Pire avait tenté de réunifier est incertain : certains membres de son entourage ont créé un nouveau parti, la NWA[18].

L'ancien vice-président bruxellois du FN, Eddy De Smedt, a quant à lui rejoint le Mouvement Nation[19].

Marco Santi et Patrick Cocriamont prĂ©sentent leur parti crĂ©Ă© en 2011, DĂ©mocratie nationale, comme le continuateur du FN. À la suite d'un accord avec Le FN français le devant le tribunal de premiĂšre instance Ă  LiĂšge, le Front national devient DĂ©mocratie nationale[20].

Agir

Le , la Cour d'appel de LiĂšge a confirmĂ© un jugement rendu en premiĂšre instance qui interdisait au Front national belge conduit par le conseiller communal Salvatore Nicotra d'utiliser sa marque et son sigle, sous peine d'astreinte. L'arrĂȘt de la Cour d'appel confirme en outre le jugement de premiĂšre instance qui avait reconnu au FN français la propriĂ©tĂ© de sa marque et de son logo. Il en est de mĂȘme pour la flamme noir et rouge sur fond jaune, utilisĂ©e en Belgique par Charles Pire mais cĂ©dĂ©e ensuite comme marque au FN français. La Cour souligne que le dĂ©pĂŽt de la marque est valable et qu’elle est la propriĂ©tĂ© de Marine Le Pen, qui peut interdire aux partis belges de l’utiliser[21] - [22] - [23].

Cependant, des candidats se réclamant de son héritage se sont présentés aux élections communales et provinciales d' et ont été élus sous les sigles et dans les communes que voici : FN-BELGE : Charleroi : 5,78 % et deux élus[24]. LEPEN : Chùtelet : 5,41 % et un élu[25]. LEPEN : Fleurus : 7,11 % et un élu[26]. FNW : La LouviÚre : 4,05 % et un élu[27].

Un nouvel arrĂȘt rendu le par la Cour d'appel de LiĂšge interdit Ă  l'association sans but lucratif Front national belge d'utiliser ce nom comme dĂ©nomination sociale et de recourir aux marques propriĂ©tĂ© du Front national français[28]. Le dĂ©tenteur de l'ASBL Front national belge, par ailleurs prĂ©sident du FN dit canal historique que Charles Pire avait quittĂ©, transforme son nom en AGIR[29].

Historique

  • 1985 : CrĂ©ation du Front national par le docteur Daniel FĂ©ret.
  • 1987 : Élections lĂ©gislatives et provinciales: 7 596 voix Ă  la Chambre (0,1 %)
  • 1988 : Élections communales : le FN obtient un Ă©lu Ă  Molenbeek-Saint-Jean.
  • 1989 : Élections rĂ©gionales bruxelloises : le FN obtient deux Ă©lus.
  • 1991 : Le FN fusionne en son sein les restes du Parti des forces nouvelles (PFN), un groupuscule nĂ©onazi.
  • 1991 (novembre) : Élections lĂ©gislatives et provinciales : le FN obtient deux conseillers provinciaux et un dĂ©putĂ© national, Georges Matagne, un ancien de la direction du PFN.
  • 1994 : Élections europĂ©ennes : Daniel FĂ©ret est Ă©lu dĂ©putĂ© europĂ©en. Élections communales et provinciales : le FN obtient plusieurs dizaines d'Ă©lus.
  • 1995 : Élections lĂ©gislatives et rĂ©gionales : le FN obtient deux siĂšges de dĂ©putĂ©s fĂ©dĂ©raux et huit siĂšges de dĂ©putĂ©s rĂ©gionaux - six Ă  la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale, deux Ă  la RĂ©gion wallonne. Clash interne, le parti se divise en deux camps. CrĂ©ation ensuite d'un FN-bis qui prendra le nom de Front nouveau de Belgique (FNB).
  • 1999 : Élections lĂ©gislatives, rĂ©gionales et europĂ©ennes : le FN obtient un siĂšge de dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral et trois siĂšges de dĂ©putĂ©s rĂ©gionaux.
  • 2000 : Élections communales et provinciales : le FN obtient six siĂšges de conseillers communaux et un siĂšge de conseiller provincial.
  • 2003 : Élections lĂ©gislatives : le FN obtient un siĂšge de dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral et deux siĂšges de sĂ©nateurs : un Ă©lu direct (Francis Detraux) et un cooptĂ© (Michel Delacroix).
  • 2004 : Élections rĂ©gionales : le parti obtient quatre siĂšges de dĂ©putĂ© au Parlement wallon et quatre au Parlement bruxellois.
  • 2006 : (avril) À la suite d'un long procĂšs pour infraction Ă  la loi antiraciste, le prĂ©sident Daniel FĂ©ret est condamnĂ© Ă  dix ans d'inĂ©ligibilitĂ© et Ă  une prestation d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Il est remplacĂ© au Parlement bruxellois par Guy Hance et au Parlement de la CommunautĂ© française par sa compagne Audrey Rorive
  • 2007 : le bureau politique vote l'exclusion Daniel FĂ©ret, et Ă©lit Michel Delacroix nouveau prĂ©sident du Front national. La nouvelle ligne se dĂ©finit comme plus libĂ©rale[30], et bĂ©nĂ©ficie du soutien de Jean-Marie Le Pen[31] (ce qui n'Ă©tait pas le cas de la ligne de Daniel FĂ©ret).
  • 2008 : (novembre) dĂ©mission de Delacroix, prĂ©sident ff, Ă  la suite de la diffusion d'une vidĂ©o antisĂ©mite.
  • 2008 : (dĂ©cembre) Daniel Huygens est Ă©lu prĂ©sident.
  • 2009 (juin) : Aux Ă©lections rĂ©gionales de 2009, le FN perd l'ensemble de ses Ă©lus Ă  Bruxelles et en Wallonie.
  • 2009 : (octobre) Patrick Cocriamont reprĂ©sente le FN lors de la crĂ©ation de l'Alliance europĂ©enne des mouvements nationaux Ă  Budapest. Cette alliance rassemble diffĂ©rents partis nationalistes d'Europe comme le Front national français, le Jobbik et le Mouvement social – Flamme tricolore[32].
  • 2010 : Le FN belge, divisĂ© jusque-lĂ  en deux groupes, comprenant chacun un des deux Ă©lus fĂ©dĂ©raux restant au parti, se rĂ©unifie sous l'Ă©gide de Bruno Gollnisch, numĂ©ro 2 du FN français. Le Mouvement NATION et le Front Des Bruxellois s'allient au FN dans le cadre des Ă©lections anticipĂ©es organisĂ©es au mois de juin.
  • 2010 (juin) : Aux Ă©lections fĂ©dĂ©rales de 2010, le FN perd ses deux seuls Ă©lus restant Ă  la Chambre des reprĂ©sentants (Patrick Cocriamont) et au SĂ©nat (Michel Delacroix).
  • 2012 : Marine Le Pen entame des actions judiciaires devant les tribunaux pour que le FN belge ne puisse plus utiliser ni le symbole Ă  la flamme, ni le nom de son homonyme français.
  • 2012 : Marine Le Pen gagne devant les tribunaux.
  • 2012 : Le FN belge fait appel de la dĂ©cision.
  • 2014 (juin) : Une circulaire de la ministre de l'IntĂ©rieur JoĂ«lle Milquet refuse le dĂ©pĂŽt de listes FN pour les Ă©lections lĂ©gislatives.
  • 2015 : Le FN fĂȘte ses 30 ans, en prĂ©sence de Daniel FĂ©ret et de Salvatore Nicotra, qui ne sont plus prĂ©sidents du parti.
  • 2016 (dĂ©cembre) : Le FN belge est condamnĂ© devant la Cour d'appel de LiĂšge a devoir changer de nom et de logotype.
  • 2017 (janvier) : Le FNB change de nom et devient AGIR, dont le prĂ©sident redevient Salvatore Nicotra.
  • 2018 (octobre) : AGIR prĂ©sente des listes aux Ă©lections communales dans 11 communes, seul son prĂ©sident est Ă©lu, Ă  Fleurus, conseiller communal.
  • 2019 (mai) : AGIR n'obtient aucun Ă©lu aux lĂ©gislatives.

Présidents

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Le Front national ne dispose plus, depuis les élections législatives fédérales de , d'aucun représentant, que ce soit au Parlement fédéral ou dans les parlements des entités fédérées.

Chambre des représentants de Belgique
Année Voix % SiÚges
1985 3 738 0,1
0 / 212
1987 7 596 0,1
0 / 212
1991 64 992 1,1
1 / 212
1995 138 496 2,3
2 / 150
1999 90 401 1,5
1 / 150
2003 130 012 1,98
1 / 150
2007 131 385 1,97
1 / 150
2010 33 591 0,51
0 / 150
SĂ©nat
Année Voix % Nombre d'élus directs
1985[33] 4 201 0,07
0 / 105
1987 Pas de listes
1991 60 876 1,00
0 / 105
1995 Pas de listes
1999 92 924 1,50
0 / 40
2003 147 305 2,25
1 / 40
2007 150 461 2,27
1 / 40
2010 Pas de listes
Parlement wallon
Année Voix % SiÚges
1995 96 574 5,11
2 / 75
1999 75 262 3,95
1 / 75
2004 160 130 8,12
4 / 75
2009 57 374 2,86
0 / 75
Parlement européen
Année nombre de voix % des voix nombre de siÚges
1994 175 732 2,9 %
1 / 25
1999 94 848 1,52 %
0 / 25
2004 181 351 2,79 %
0 / 24
2009 87 706 1,33 %
0 / 22

Notes et références

  1. Manuel Abramowicz, « Les croisades du Front national », chapitre IV du livre Les rats noirs. L'extrĂȘme droite en Belgique francophone, Ă©ditions Luc Pire, Bruxelles, 1996, p. 45-77
  2. Op. Cit. Manuel Abramowicz, Les rats noirs
 p. 65
  3. Op. Cit. Manuel Abramowicz, Les rats noirs... p. 49
  4. « Entrepreneurs | Office Benelux de la Propriété intellectuelle », sur boip.int (consulté le )
  5. Martine Vandemeulebroucke, « Quelles sanctions contre le sĂ©nateur FN ? », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  6. Étude de Manuel Abramowicz publiĂ©e sur le site RĂ©sistanceS en 2005
  7. « Justice: Faux », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  8. Article de RTL Info, DHnet, Le Vif, encore Le Vif.
  9. « Delacroix dĂ©missionne, une enquĂȘte est ouverte », sur La Libre.be (consultĂ© le )
  10. Hugue DorzĂ©e, « L'autre voix antisĂ©mite du FN », Le Soir,‎ 14/112008 (lire en ligne).
  11. « Daniel Huygens Ă©lu Ă  la tĂȘte du FN », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  12. « DPG Media Privacy Gate », sur myprivacy.dpgmedia.be (consulté le )
  13. EDA, « Daniel Huygens, nouveau président du FN », sur lavenir.net (consulté le )
  14. Front national : l'implosion finale dans Le Vif du 5 décembre 2008.
  15. « Le Front National belge à nouveau au bord de la scission », sur DHnet (consulté le )
  16. Le Front national belge est interdit !, RĂ©sistanceS, 19 janvier 2012
  17. Scandaleuse information de Télé-Sambre
  18. « Décision de Marine Le Pen d'interdire l'utilisation du sigle FN en Belgique et création de la NWA »
  19. « Bienvenue en Corée du Nord : la ville de Verviers interdit un tractage de NATION ! », sur NATION, (consulté le )
  20. Jugement rendu à l'audience du 14 février 2012 devant le Tribunal de premiÚre instance à LiÚge - 7e Chambre.
  21. « Le FN belge condamné à ne plus utiliser le sigle du FN français », sur lavenir.net (consulté le )
  22. « Le FN français interdit l’utilisation de son nom en Belgique, l’extrĂȘme-droite belge fait appel », sur lavenir.net (consultĂ© le )
  23. Methode, « Mme Le Pen coupe les vivres aux amis belges », sur La Libre.be (consulté le )
  24. « Elections 2012 - Communales - Votes Nominatifs Commune de CHARLEROI - A », sur resultats-wl.rtbf.be (consulté le )
  25. « Elections 2012 - Communales - Votes Nominatifs Commune de CHÂTELET - A », sur resultats-wl.rtbf.be (consultĂ© le )
  26. « Elections 2012 - Communales - Votes Nominatifs Commune de FLEURUS - A », sur resultats-wl.rtbf.be (consulté le )
  27. « Elections 2012 - Communales - Votes Nominatifs Commune de LA LOUVIÈRE - A », sur resultats-wl.rtbf.be (consulté le )
  28. « Le FN belge a trois mois pour changer de dénomination sociale », sur La Libre.be (consulté le )
  29. Journal RésistanceS.be, « Le Front national belge va continuer d'AGIR », sur resistances-infos.blogspot.com, (consulté le ).
  30. Manuel Abramowicz, « Le putsch anti-Féret a réussi », article publié sur le site RésistanceS, 25 novembre 2007
  31. « Le FN touche le fond », Le Vif.be, 29 octobre 2007
  32. Bruno Gollnisch annonce « une alliance européenne des mouvements nationaux », site officiel du Front national, . Consulté le 6 février 2010.
  33. « DB élection - Resultats », sur ibzdgip.fgov.be (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Serge Dumont, Les brigades noires : l'extrĂȘme-droite en France et en Belgique francophone, EPO, Bruxelles-Anvers, 1983.
  • GwenaĂ«l BreĂ«s, L'affront national: le nouveau visage de l'extrĂȘme droite en Belgique, EPO, Bruxelles-Anvers, 1991 (rĂ©Ă©dition en 1992). PrĂ©face de Maxime Steinberg.
  • Manuel Abramowicz, Les rats noirs. L'extrĂȘme droite en Belgique francophone, Luc Pire, Bruxelles, 1996.

Articles connexes

Liens externes

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