Franciade Fleurus Duvivier
Franciade Fleurus Duvivier, né le à Rouen, mort le à Paris, est un officier général et homme politique français.
Député français | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 54 ans) Paris |
SĂ©pulture |
Caveau des gouverneurs (d) |
Nationalité | |
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Activités |
Grade militaire |
Général de division (à partir de ) |
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Archives conservées par |
Service historique de la DĂ©fense (GR 7 YD 1208)[1] |
Biographie
Né à Rouen le 19 messidor an II, il est le fils de François Marie Duvivier, premier commis des subsistances militaires, et de Julie Ursule Lefebvre[2]. Il entra second à l'École polytechnique (Promotion X1812 dont il était sergent-major) en 1812; il fit ses premières armes en 1814 lors de la défense de Paris contre les alliés qui cernaient la ville, il commandait une section de huit pièces. Sorti de l'École quatorzième de sa promotion, il passa à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Au sortir de cette École il devint successivement lieutenant, capitaine, chef du génie en Corse, aux Îles d'Hyères, à Saint-Pierre (Martinique).
En 1830, il suivit l'expédition d'Alger comme capitaine du génie et fut nommé commandant de l'un des deux bataillons de zouaves, où on incorpora les 5 000 volontaires parisiens qui arrivaient des barricades. Le commandant Duvivier fut chargé de les discipliner. Ce fut plus tard le 67e de ligne. Avec eux, en 1831, Duvivier couvrit la retraite des troupes françaises à l'expédition de Médéah. Il se signala au passage du col de Mouzaïa (1831), fut chargé de divers commandements en Afrique : Commandant supérieur de Bougie en 1833, lieutenant-colonel en 1834, il commanda les spahis, à Bône ; en 1833 et 1836, il remplit à Alger les fonctions d'agha des Arabes.
À la fin de 1836, il fut de l'expédition de Constantine, attaqua avec 400 hommes la porte de Coudiat Aty ; il serait entré dans la ville s'il eût été soutenu.
L'année suivante on l'envoya avec 400 hommes, à Guelma, fonder une ville au milieu de populations exaltées par l'échec des Français devant Constantine. Il remplit sa mission. Nommé colonel, il assista à la prise de Constantine, occupa, en 1838 et 1839, le camp de Blidah qu'il fit fortifier, et obtint le grade de général de brigade. Pendant la guerre sainte proclamée par Abd el-Kader, il repoussa constamment, avec une poignée de braves, les attaques incessantes des Arabes.
En 1840, il enleva, à la tête de sa brigade, la position la plus difficile de Mouzaïa, le passage du Téniah. Chargé d'occuper Médéah, il engagea 900 Français contre 5 000 Arabes, commandés par l'Émir et tua 500 de ces derniers. En 1841, il demanda et obtint son retour en France, et se livra à l'étude dans la retraite. Il fit paraître plusieurs savants ouvrages.
Chargé, le , par le gouvernement provisoire, de l'organisation de 24 bataillons de garde nationale mobile, il résigna ces fonctions pour être représentant du peuple à l'Assemblée nationale pour le département de la Seine. Il défendit vaillamment, en , l'hôtel de ville de Paris contre les insurgés, mais reçut une balle dans le pied. Mal soignée, la blessure s'infecta rapidement et le général en mourut.
Il a publié des écrits estimés sur l'Algérie. En outre, il avait entrepris d'intéressantes recherches sur les rapports entre le tamazight avec le phénicien.
Henri-Alexandre Frère a donné une Biographie de Duvivier, couronnée par l'Académie de Rouen. Charles Mullié indique que le général Duvivier était le Paul-Louis Courier de l'armée, on l'avait surnommé le général à pamphlets.
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- « Acte de naissance n° 609 du 21 messidor an II », sur Archives Départementales de la Seine-Maritime (consulté le )
Sources
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Franciade Fleurus Duvivier » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
- « Franciade Fleurus Duvivier », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- « Franciade Fleurus Duvivier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :