François Nicolas Madeleine Morlot
François-Nicolas-Madeleine Morlot est un homme d'Église et une personnalité politique français né le à Langres (Haute-Marne) et mort le à Paris.
François-Nicolas-Madeleine Morlot | |
Biographie | |
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Naissance | Langres (France) |
Ordination sacerdotale | |
Décès | 7e arrondissement de Paris |
Cardinal de l'Église catholique | |
Créé cardinal |
par le pape Pie IX |
Titre cardinalice | Cardinal-prĂŞtre de Ss. Nereo ed Achilleo |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination Ă©piscopale | par Charles Forbin-Janson |
Fonctions épiscopales | Évêque d'Orléans Archevêque de Tours Archevêque de Paris |
Autres fonctions | |
Fonction laĂŻque | |
SĂ©nateur du Second Empire | |
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Cardinal, il occupe notamment les positions d'évêque d'Orléans, d'archevêque de Tours puis de Paris.
Biographie
François-Nicolas-Madeleine Morlot naît sous la Révolution française le à Langres dans le département de la Haute-Marne[1].
Il suit ses études au collège de Langres puis au grand séminaire de Dijon (Côte-d'Or) et devient précepteur chez le marquis de Saint-Seine[1].
Ordonné prêtre le sous la Seconde Restauration, il est pendant plusieurs années vicaire à la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon, vicaire général en et chanoine du chapitre de la cathédrale en .
Sous la monarchie de Juillet, le , il est nommé évêque d'Orléans (Loiret) par le roi de France Louis-Philippe Ier, confirmé par le pape Grégoire XVI le ; il reçoit la consécration épiscopale le , à Paris, des mains d'Alexis Basile Alexandre Menjaud, évêque de Nancy.
En , il devient archevĂŞque de Tours (Indre-et-Loire)[2].
Sous le Second Empire, en , il est créé cardinal-prêtre avec le titre de Saint-Nérée et Achille.
Après l’assassinat de Marie Dominique Auguste Sibour, poignardé à l'issue d'une cérémonie le , il devient archevêque de Paris où il fait construire plusieurs églises (Notre-Dame de Clignancourt, Saint-Augustin, Saint-Bernard de la Chapelle, La Trinité, Saint-François-Xavier). Il consacre le , l'église Saint-Jean-Baptiste de Belleville.
Il est élu sénateur du Second Empire le et occupe cette fonction jusqu'à sa mort[3].
Il est nommé grand officier de la Légion d'honneur le [4].
Homme conciliant, il s'efforce de ne pas prendre parti entre l'empereur Napoléon III et le pape Pie IX sur la question romaine.
Le cardinal Morlot meurt le à Paris à l'âge de 67 ans[2] ; il est inhumé à la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Armoiries
D'azur, à la croix dentelée d'argent, cantonnée de quatre étoiles d'or[5].
DĂ©corations
- Ordre Ă©questre du Saint-SĂ©pulcre de JĂ©rusalem :
- Chevalier le [6]
Notes et références
- Aussourd 1986, p. 16.
- Aussourd 1986, p. 17.
- « Ancien sénateur du Second Empire. MORLOT François-Nicolas-Madeleine », sur www.senat.fr (consulté le ).
- « Cote LH/1942/14 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Rietstap 1884.
- Jean-Pierre de Gennes, Les chevaliers du Saint-SĂ©pulcre de JĂ©rusalem, volume 2, Paris, MĂ©moires & Documents, , p. 446
Voir aussi
Bibliographie
- Roger Aussourd, « La carrière de Mgr Morlot, évêque d'Orléans sous Louis-Philippe », Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, t. 9, no 71,‎ , p. 16-18 (lire en ligne, consulté le ).
- Anselme Tilloy, La vie et la mort de son Ă©minence le cardinal Morlot, archevĂŞque de Paris : sa biographie, sa maladie, sa mort, Paris, A. Bourgeois de Soye, , 36 p. (lire en ligne).
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887« et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
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