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Fosse n° 12 des mines de Béthune

La fosse no 12 de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Annequin. Il s'agit du puits d'aérage de la fosse no 9, ses proportions sont relativement modestes. Une cité de cinq maisons soit dix logements est construite à proximité de la fosse, le long de la route nationale. Un terril no 224 est établi à l'est du puits, lui aussi de petite taille.

Fosse no 12 des mines de Béthune
La fosse no 12 vers 1909.
La fosse no 12 vers 1909.
Puits d'aérage n° 12
Coordonnées 50,489039, 2,709658[BRGM 1]
Début du fonçage
Profondeur 520 mètres
Arrêt 1964 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1965
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Annequin
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Béthune
Groupe Groupe de Béthune
Ressources Houille
Concession Bully-Grenay

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 12 des mines de Béthune
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 12 des mines de Béthune

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 9 fermant le , son puits d'aérage n'a plus aucune utilité, il est remblayé en 1965. Les installations sont détruites, plus tard, le terril est exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 12, le seul vestige d'exploitation minière est constitué par les cinq maisons de la cité.

La fosse

Fonçage

Le fonçage du puits no 12 débute au sud d'Annequin, à l'ouest de Noyelles-lès-Vermelles, le . L'orifice du puits est situé à l'altitude de 36 mètres[JC 1]. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 153 mètres[JC 1]. Le fonçage s'arrête lorsque le puits a atteint la profondeur de 520 mètres[A 1].

La fosse est située le long de la route nationale reliant Lens à Béthune[note 1], à 1 750 mètres au sud-sud-ouest de la fosse no 9, à trois kilomètres à l'ouest de la fosse no 4, et à 2 820 mètres au nord-ouest de la fosse no 3[note 2]. Par ailleurs, la fosse no 12 est relativement proche des limites de la concession avec celle de Nœux[1].

Exploitation

La fosse no 12 dispose d'installations modestes, puisqu'il s'agit du puits d'aérage de la fosse no 9.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 9 ferme le , l'aérage cesse donc la même année à la fosse no 12. Le puits est remblayé en 1965, et toutes les installations sont détruites[B 1] - [2].

Reconversion

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[3]. Le site est une friche envahie par la végétation.

  • Puits no 12, 1909 - 1965.
    Puits no 12, 1909 - 1965.
  • Le puits dans son environnement.
    Le puits dans son environnement.
  • Le puits dans son environnement.
    Le puits dans son environnement.
  • Le puits dans son environnement.
    Le puits dans son environnement.
  • Le puits dans son environnement.
    Le puits dans son environnement.
  • Le puits dans son environnement.
    Le puits dans son environnement.

Le terril

Le terril 12 de Béthune.
50° 29′ 18″ N, 2° 42′ 45″ E

Le terril no 224, dit 12 de Béthune, résulte de l'exploitation de la fosse. De faible taille et volumétrie, il a été exploité[4] - [5]. Une casse automobile est installée sur une partie du terril.

La cité

Cinq maisons, soit dix logements, forment la cité de la fosse no 12. Elles sont situées le long de la route nationale.

  • Des habitations d'ingénieurs.
    Des habitations d'ingénieurs.
  • Des habitations groupées par deux.
    Des habitations groupées par deux.
  • Des habitations groupées par deux.
    Des habitations groupées par deux.
  • Des habitations groupées par deux.
    Des habitations groupées par deux.

Notes et références

Notes
  1. Les fosses nos 3 et 7 - 7 bis des mines de Béthune sont également situées le long de l'axe routier reliant Lens à Béthune, ainsi que les fosses nos 12 bis et 1 des mines de Lens.
  2. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris,
  1. Gosselet 1911, p. 132

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 135. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris, , p. 132. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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