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Forsane Alizza

Forsane Alizza (en arabe : ÙŰ±ŰłŰ§Ù† Ű§Ù„ŰčŰČÙ‘Ű©), Ă©galement baptisĂ© « Les Cavaliers de la fiertĂ© », est un groupuscule radical islamiste, crĂ©Ă© en aoĂ»t 2010 Ă  Nantes, en France, par Mohamed Achamlane et dissout le Ă  la demande du ministre de l'intĂ©rieur Claude GuĂ©ant, qui considĂ©rait cette organisation comme incitant Ă  la « lutte armĂ©e », et en vertu de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privĂ©es[1] - [2].

Activités

Articulé autour d'un noyau dur estimé à une quinzaine de personnes, le groupuscule Forsane Alizza a commencé à faire parler de lui à l'occasion d'événements médiatisés.

Avant 2010 le mouvement s'appelait Sirat Alizza (« la voie de la fierté »)[3]

En juin 2010, les membres de ce groupuscule manifestent dans un restaurant McDonald’s de Limoges pour dĂ©noncer les liens qui existaient, selon eux, entre l’enseigne de restauration rapide et « la fondation juive ». Au mois de septembre 2010, ils avaient Ă©galement demandĂ© Ă  leurs membres de piĂ©tiner le Code pĂ©nal en signe de protestation envers un internaute qui a brĂ»lĂ© et urinĂ© sur le Coran[4], toujours Ă  Limoges, en criant des slogans hostiles Ă  l’encontre de l’État d’IsraĂ«l. Ces deux actions avaient Ă©tĂ© filmĂ©es et mises en ligne sur Internet. Le fondateur du groupe avait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  quatre mois de prison avec sursis et 2 000 â‚Ź d’amende pour provocation Ă  la discrimination raciale[5].

En août 2010, l'association est créée[6].

Le 17 septembre 2010, les Cavaliers de la fierté manifestent devant le tribunal de grande instance de Limoges pour protester contre la menace d'un pasteur américain de brûler le Coran et contre « des interpellations de femmes portant le voile intégral »[7]. Soupçonnés par la police de propager « une théorie de promotion de la lutte armée pour des motifs religieux », les membres prÎnent l'instauration en France du califat et l'application de la charia[8].

Le 18 septembre 2010, des groupes identitaires organisent une manifestation anti-islamiste appelé les « Assises de l'islamisation » . Forsane Alizza tente d'organiser une contre-manifestation. Elle ne rassembla que quelques dizaines de personnes. Les vidéos du site contre cette manifestation sont antisémites, machistes et homophobes[9]

Le 20 septembre 2010 dans une Ă©mission de Radio France Maghreb, Mohamed Achamlane dĂ©clare : « Parlons-en, du 11 septembre : les familles des victimes sont les premiĂšres Ă  dĂ©noncer ces accusations. On a dit que c’était des musulmans qui Ă©taient Ă  l’origine de ces attentats, mais personne n’y croit. Absolument personne. Il y a des scientifiques qui se sont penchĂ©s sur la question, il y a eu des preuves qui ont Ă©tĂ© mises au jour. Mais force est de constater que les journalistes s’obstinent Ă  faire de la propagande et Ă  diffuser des mensonges sur un support qui est la tĂ©lĂ©vision et que l’on paie. Ça nous coĂ»te trĂšs cher pour qu’on soit discriminĂ©s et insultĂ©s. Le 11 septembre c’est pas les musulmans
. Dans deux ans ça va ĂȘtre les Ă©lections prĂ©sidentielles. Je suis sĂ»r, on est sĂ»rs et certains, et je suis pas tout seul, on est des milliers de musulmans Ă  penser ça, et des millions Ă  travers le monde, on est sĂ»rs et certains qu’il va y avoir, et ça commence dĂ©jĂ , des Ă©ventuels attentats qui pourraient survenir. On n’est pas dupes »[3].

Le groupement Forsane Alizza « entretient des relations constantes avec des mouvements islamistes implantés à l'étranger ou des personnes impliquées dans des actes de terrorisme »[7]. Il serait, en particulier, « proche de l'organisation britannique interdite al-Muhajiroun qui s'est distinguée pour avoir fait l'apologie des attentats du 11 septembre 2001 et avoir qualifié Tony Blair de « cible légitime » pour tout musulman. Lors de certaines manifestations, les membres de Forsane Alizza arborent les drapeaux et banderoles aux couleurs de l'organisation britannique[5].»

Le 9 avril 2011 Forsane Alizza, sous le nom « Collectif autour de l'unicité Tawhid » (Cadut) a lancé un appel à manifester contre la loi qui interdit le port du voile intégral, le niqab qui doit entrer en vigueur lundi 11 avril. le collectif rassemble des Anglais, Belges et Français, son but avoué est d'imposer la charia (droit musulman) en France. Selon la préfecture de police de Paris, le Cadut entendait rassembler 100 à 200 personnes. Le collectif s'est rendu sur la place de la Nation. La police a procédé à l'interpellation de 61 membres supposés du groupuscule, dont 19 femmes[10].

Lors d'une conférence de presse, le 27 janvier 2012, Mohamed Achamlane a déclaré que son groupement « se préparait physiquement pour d'éventuelles agressions »[5].

Depuis la dissolution, des membres confirment que le mouvement s'orientait vers des actions dures. « Oui, je me suis prĂ©parĂ© au combat, on voulait dĂ©fendre notre religion et nos sƓurs qui veulent porter le niqab en toute libertĂ©, par exemple. Pour ĂȘtre discret, il y avait un discours « on » pour rassurer les mĂ©dias, les politiques, etc. Mais « off », entre nous, nous parlions de l'Afghanistan, de Ben Laden
 On regardait certaines vidĂ©os. Il fallait se tenir prĂȘt au combat, Ă  tout moment. »[11]

Le 29 fĂ©vrier 2012, le groupuscule est dissous par le ministre de l’intĂ©rieur Claude GuĂ©ant.

Idéologie

Ils se rĂ©clament d'un islamisme radical, empruntant sa rhĂ©torique au salafisme djihadiste (qui conjugue salafisme et jihadisme). Leur idĂ©ologie est la mĂȘme que celle de Sayyid Qutb. Leurs hĂ©ros sont Oussama ben Laden et les organisations proche d'Al-QaĂŻda. Selon eux, celui qui juge avec des lois autres que celles qu'Allah a rĂ©vĂ©lĂ©es est un tĂąghoĂ»t. Ils tentent de dresser les musulmans contre le rĂ©putĂ© ennemi que serait la sociĂ©tĂ© française et notamment :

  • Les citoyens français qualifiĂ©s de kouffar, infidĂšles et mĂ©crĂ©ants ;
  • L'État français qualifiĂ© de TĂąghoĂ»t, terme gĂ©nĂ©rique qui inclut Satan et les idoles ;
  • Les Juifs (et plus particuliĂšrement la LDJ et les sionistes).

Ils sont davantage actifs dans la lutte virtuelle sur Internet que dans l'action rĂ©elle, ce que le sociologue Gilles Kepel qualifie de cyberjihad[12]. Les vidĂ©os mettent en scĂšne des affrontements avec les kouffar et le TĂąghoĂ»t poussant les limites lĂ©gales[13] et rĂȘvant d'un procĂšs pour en faire une tribune. Le procĂ©dĂ© est comparable Ă  celui d'Al-Qaida. La seule diffĂ©rence rĂ©side dans le fait que l'organisation s'en tient au virtuel sans passer Ă  l'acte[14].

Principaux membres présumés

  • Mohammed Achamlane est un Ă©mir autoproclamĂ© d'origine marocaine nĂ© Ă  Nantes en novembre 1977[15]. Son pĂšre est marocain, sa mĂšre est bretonne, il a quatre enfants[16]. Il est le crĂ©ateur et porte-parole de Forsane Alizza. Il se fait appeler Cortex ou Cheikh Abou Hamza, du nom de l'oncle maternel du prophĂšte de l'islam Mahomet[17]. À 35 ans, il est mariĂ©, pĂšre de deux enfants et vit du RSA et des allocations dans un pavillon Ă  Bouguenais, prĂšs de Nantes. Le 6 aoĂ»t 2011 Ă  Aulnay-sous-bois, il brĂ»le un Code pĂ©nal en signe de protestation contre l'application de la loi interdisant le port du voile intĂ©gral. Il prĂ©vient que « la violence dont les musulmans font l'objet chaque jour va se transformer en bain de sang si cela continue sur cette voie (
). Si Allah veut, nous serons de vĂ©ritables moudjahidins. »[18] En 2015, il est condamnĂ© Ă  9 ans de prison pour terrorisme. Il ciblait notamment des Hyper Cacher. Il est libĂ©rĂ© le 15 janvier 2020[19].
  • Christy Aillet, l'Ă©pouse de Mohammed Achamlane, n'a aucun lien prouvĂ© avec l'organisation. Cependant, le Nouvel Obs signale que deux sites trĂšs proches de Forsane Alizza, dont le « Collectif Tawhid », ont comme contact une certaine Christie Aillet[20].
  • Baroudi Bouzid : arrivĂ© en France dans les annĂ©es 70 dans une famille de huit enfants, employĂ© dans une entreprise de chaudronnerie, pĂšre de cinq enfants, Bouzid dit avoir achetĂ© un Coran en français Ă  l’ñge de 18 ans . Il a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  deux ans de prison, dont un an ferme, pour privation de soins. Les plus jeunes enfants, cloĂźtrĂ©s dans un appartement aux vitres occultĂ©es, prĂ©sentaient de graves carences de croissance. Selon les mĂ©decins, leur Ă©tat de santĂ© rĂ©sultait d’une conception moyenĂągeuse de la religion[21]. Le magistrat Albert LĂ©vy s'apprĂȘtait en mars 2012, Ă  le renvoyer devant le tribunal correctionnel[22].
  • Nassir Mokhtari, 27 ans et Boumediene Nebah, 31 ans, ont Ă©tĂ© reconnus coupables de « provocation Ă  la discrimination nationale, raciale, religieuse par parole, Ă©crit, image ou moyen de communication au public par Ă©lectronique » pour avoir organisĂ© en 2010 une intrusion dans un McDonald's et haranguĂ© la foule avec des propos antisĂ©mites[23]
  • Samir Ameur prĂ©side le Collectif autour de l’unicitĂ© du Tawhid (Cadut), une association basĂ©e Ă  Bagnols-sur-CĂšze. Sur le site internet de l'association, dĂ©nuĂ© de toute rĂ©fĂ©rence violente, le Cadut se prĂ©sente comme une ONG rĂ©coltant des fonds pour la Somalie au nom de la zakĂąt, la charitĂ©, un des piliers de l’islam. Ce serait une des sources de financement de Forsane Alizza[24].
  • Willie Brigitte figure parmi les 26 membres dont les noms figurent sur l’arrĂȘtĂ© actant la dissolution de Forsane Alizza. C'est un Français converti Ă  l’islam, condamnĂ© Ă  neuf ans de prison pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Ce jihadiste passĂ© par l’Afghanistan est soupçonnĂ© d’avoir planifiĂ© un attentat en Australie[24].
  • Radoine El Atallati est assistant ingĂ©nieur en expĂ©rimentation animale. Auparavant, il a travaillĂ© Ă  l’Institut de recherche biomĂ©dicale des armĂ©es. Selon l’arrĂȘtĂ© ministĂ©riel, il fait partie des membres actifs de Forsane Alizza. Sur les rĂ©seaux sociaux, on le retrouve sous les pseudo Rhadwan06 ou Rhadwan31 en train de relayer ou de commenter les informations du groupe islamiste[24].
  • Reda Bekhaled . le 18 septembre 2014, il est mis en examen pour tentative d'attentat dans une soirĂ©e-dĂ©bat sur l'antisĂ©mitisme organisĂ©e au siĂšge de la rĂ©gion RhĂŽne-Alpes pour marquer les 70 ans du Conseil reprĂ©sentatif des institutions juives de France (Crif). Dans une conversation tĂ©lĂ©phonique interceptĂ©e le 5 septembre, il dĂ©clare « C'est pour mi-septembre... il faut tout prĂ©parer pour le 16, et aprĂšs c'est Ă  vue »[25].
  • En octobre 2022, Khalil Ed Dahri, « radicalisĂ© de longue date » et ayant appartenu Ă  Forsane Alizza, aprĂšs de multiples condamnations pour trafic de stupĂ©fiants, est reconnu coupable de prĂ©paration individuelle Ă  la commission d’un acte de terrorisme. Il est condamnĂ© Ă  une peine de dix ans de prison ferme dont les deux tiers incompressibles[26].

Arrestations des principaux membres du groupe

Le 30 mars 2012, la police organise un vaste coup de filet dans les milieux islamistes de plusieurs villes françaises dont Lyon, Marseille, Nice et Toulouse. Dans cette derniĂšre ville, les militants de Forsane Alizza sont particuliĂšrement visĂ©s dans le quartier du Mirail Ă  Toulouse. Dix-sept membres sont mis en garde Ă  vue. Leur chef, Mohamed Achamlane, est notamment arrĂȘtĂ© dans sa ville de Nantes. À son domicile, les policiers dĂ©couvrent trois fusils d'assaut de type Kalachnikov, une grenade et un pistolet automatique Glock[27].

Le 2 avril, treize de ces dix-sept membres sont présentés aux juges pour une éventuelle mise en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et acquisition, détention et transport d'armes. Le procureur de Paris, François Molins, retient contre eux le « projet intellectuel » d'enlever un magistrat. Ce magistrat est le juge d'instruction de Lyon Albert Lévy [28] - [29] - [30] - [31] - [32] - [33] - [34] - [35].

Le 3 avril, Mohamed Achamlane et deux comparses de la région de Nantes sont transférés à Paris en vue de leur mise en examen par les juges antiterroristes Nathalie Poux et Marc Trévidic[36].

Le 10 avril 2012, une « source proche de l’enquĂȘte » confie que ces militants avaient aussi pris pour cible le quotidien LibĂ©ration. Ils n'auraient pas supportĂ© que le quotidien ait hĂ©bergĂ© par solidaritĂ©, en novembre dernier dans ses locaux, la rĂ©daction de Charlie Hebdo dont le siĂšge avait Ă©tĂ© rĂ©duit en cendres par une bombe incendiaire. Ils envisageaient de rĂ©server Ă  LibĂ© le mĂȘme sort que celui que venait de subir l'hebdomadaire satirique[37]. Une autre cible Ă©tait envisagĂ©e, le Bloc identitaire, un mouvement identitaire[38].

Le 2 juillet 2012, trois membres supplĂ©mentaires sont arrĂȘtĂ©s en Île-de-France[39].

En septembre 2014, deux frĂšres affiliĂ©s au groupuscule Forsane Alizza, Karim et Reda Bekhaled, sont arrĂȘtĂ©s Ă  Vaulx-en-Velin. Les policiers pensent « avoir dĂ©jouĂ© un probable attentat »[40].

Le 10 juillet 2015, le chef du groupe islamiste Forsane Alizza, Mohamed Achamlame est condamnĂ© Ă  neuf ans de prison ferme, assortie d’une pĂ©riode de sĂ»retĂ© des deux tiers et d’une interdiction de droits civiques pendant cinq ans, par le tribunal correctionnel de Paris pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste[41] ».

Veuve d'un membre du Forsane Alizza, Maximilien Thibaut, la Française Mélina Boughedir est condamnée à la perpétuité en Irak le pour avoir rejoint Daech[42]

Notes et références

  1. Stéphanie Le Bars, « Claude Guéant dissout un groupe islamiste radical », sur LeMonde.fr, Le Monde Interactif, (consulté le )
  2. Fichier PDF du décret de dissolution
  3. Marianne le 27 septembre 2010
  4. « Strasbourg: relaxe pour l'internaute qui avait brûlé et uriné sur le Coran », Le Parisien, 9 mai 2011
  5. Dix-neuf interpellations dans les milieux islamistes radicaux
  6. Le Figaro 22 janvier 2012 L'association Forsane Alizza, créée en août 2010
  7. Christophe Cornevin, « "Si Allah veut, nous serons de vĂ©ritables moudjahidins" », Le Figaro,‎ , p. 8-9
  8. Forsane Alizza, un groupuscule dissous en février 2012
  9. Quatre Vingt Treize, page 241. Gilles Kepel, Gallimard, Paris, 2012
  10. L'express le 9 avril 2011
  11. Le Point 7 avril 2012 Interview d'un ancien membre
  12. Quatre Vingt Treize, p. 240 Ă  250. Gilles Kepel, Gallimard, Paris, 2012
  13. actu défense
  14. Quatre Vingt Treize, page 246. Gilles Kepel, Gallimard, Paris, 2012
  15. Un provocateur au discours virulent, leparisien.fr, 31 mars 2012
  16. « Forsane Alizza, un groupe dissous en février », sur LeMonde.fr, Le Monde Interactif, (consulté le )
  17. « Le chef du groupe islamiste Forsane Alizza est sorti de prison 5 ans aprÚs sa condamnation », sur LExpress.fr, (consulté le )
  18. , nouvelobs.com, 3 avril 2012
  19. Baroudi Bouzid, un despote domestique, 4 avril 2012
  20. Forsane Alizza : le juge lyonnais instruisait le dossier Bouzid, rtl.fr, 4 avril 2012
  21. , Le Figaro, 20 octobre 2011
  22. , Libération, le 31 mars 2012
  23. Le terroriste Khalil Ed Dahri, interpellĂ© en 2020 Ă  Épinal, condamnĂ© Ă  dix ans de prison ferme, vosgesmatin.fr, 31 octobre 2022
  24. Achamlane : « Prosternez-vous devant vos cochons ! », lefigaro.fr, 4 avril 2012
  25. Forsane Alizza : le point sur l'enquĂȘte
  26. , europe1.fr, 3 avril 2012
  27. Portrait de Forsane Alizza, groupuscule islamiste, bfmtv.com, 3 avril 2012
  28. Le chef de Forsane Alizza devant les juges, Libération, le 3 avril 2012
  29. Forsane Alizza voulait s'en prendre à Libération, Le Figaro, 10 avril 2012
  30. Les salafistes de Forsane Alizza visaient d'autres cibles, Le Parisien, 10 avril 2012
  31. Terrorisme: trois membres présumés de Forsane Alizza interpellés en Ile-de-France, Le Nouvel Obs, 3 juillet 2012
  32. https://www.20minutes.fr/lyon/1521091-20150120-lyon-attentat-dejoue-metropole
  33. « Le chef du groupe islamiste Forsane Alizza condamné à neuf ans de prison ferme », lemonde.fr, (consulté le )
  34. « Ce que l'on sait de Mélina Boughedir, la Française condamnée en Irak pour appartenance à l'Etat islamique », francetvinfo.fr, (consulté le )
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