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Forêts pluviales des basses terres de Bornéo

Les forêts pluviales des basses terres de Bornéo forment une écorégion terrestre définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appartient au biome des forêts de feuillus humides tropicales et subtropicales de l'écozone indomalaise.

Forêts pluviales
des basses terres de Bornéo
Écorégion terrestre - Code IM0102[1]
Description de cette image, également commentée ci-après
Géographie et climat
Superficie[3] :
425 583 km2
min.max.
Altitude[3] :m1 943 m
Température[3] :22 °C29 °C
Précipitations[3] :59 mm750 mm
Conservation
Statut[5] :
Vulnérable
Aires protégées[6] :
9,3 %
Anthropisation[6] :
35,3 %
Espèces menacées[6] :
213
Ressources web :

Localisation

Description de l'image Ecoregion IM0102.svg.

Située dans les zones de basse altitude de l'île de Bornéo, la région est l'un des plus riches exemples de forêts pluviales au monde et sa biodiversité rivalise avec celle de la Nouvelle-Guinée et de l'Amazonie. Elle compte plus de 10 000 espèces végétales, dont 267 espèces de Diptérocarpacées (parmi lesquelles 155 sont endémiques de l'île) et sont connues pour accueillir la plus grande fleur du monde (jusqu'à 1 m de diamètre), Rafflesia arnoldii. Ces forêts abritent notamment l'orang-outan de Bornéo, sévèrement menacé, ainsi que des populations non négligeables de rhinocéros de Sumatra et d'éléphant d'Asie et possèdent une avifaune exceptionnellement riche.

Malheureusement, une part importante de l'écorégion a été récemment convertie en plantations de palmiers à huile ou défrichée à des fins commerciales.

Références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, R. Abell, T. Allnutt, C. Carpenter, L. McClenachan, J. D’Amico, P. Hurley, K. Kassem, H. Strand, M. Taye et M. Thieme, The Global 200 : A representation approach to conserving the earth's distinctive ecoregions, Washington DC, Conservation Science Program, World Wildlife Fund-US, (lire en ligne)
  3. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  4. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
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