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Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés

La fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés (FAP), reconnue d'utilité publique le , a pour mission de permettre à toute personne démunie d'accéder à un logement décent et à une vie digne, quels que soient le montant de ses ressources et sa situation sociale.

Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés
Cadre
Forme juridique Fondation reconnue d'utilité publique
But Lutter contre l'exclusion en combattant le mal-logement
Zone d’influence France
Fondation
Fondation 1992
Fondateur Abbé Pierre
Identité
Siège Paris, Île-de-France
Président Laurent Desmard
Vice-présidents Dominique Jeanningros
Aminata Koné
Secrétaire Marie-Hélène Le Nedic
Trésorier Christian Alibay
Délégué général Christophe Robert
Financement La Fondation Abbé-Pierre vit de la générosité du public.
Membres 266 bénévoles
Employés 140
Slogan « Être Humain »
Site web Site officiel


L’abbé Pierre, son fondateur, en a été le président d’honneur jusqu'à sa mort le .

Depuis, la fondation est le relais actif et engagé de sa démarche vers une société plus juste et plus humaine.

Ainsi, la fondation Abbé-Pierre finance et accompagne des associations qui luttent contre le mal-logement et l'exclusion. Elle soutient près de neuf cents projets par an (845 en 2016), en France et à l'étranger, intervenant principalement dans la construction de logements très sociaux, le combat contre l'habitat indigne, l'aide et l'accueil des personnes sans abri, le conseil et l'accompagnement juridiques des personnes mal logées, la sensibilisation de l'opinion et l'interpellation des pouvoirs publics. Elle est présente sur l'ensemble du territoire français via neuf agences régionales, trente Boutiques Solidarité et quarante Pensions de famille[1].

Origine et création

Origine d'un combat

Marie-Joseph Henri Grouès, né le 5 août 1912 à Lyon, est le cinquième d'une famille catholique de huit enfants, issu d’un milieu assez aisé[2]. Très tôt, il souhaite mener une vie monastique au service des démunis[3].

Après ses études secondaires au collège des Jésuites et une année à la Faculté de Lettres, il entre chez les Capucins en 1931 à 19 ans[2]. Il renonce à son héritage familial et fait vœu de pauvreté[4]. Il effectue son noviciat à Saint-Etienne (Loire) et à Crest (Drôme), où il étudie la philosophie et la théologie[2]. Il devient prêtre 8 ans plus tard[3] et est ordonné le 24 août 1938[5].

Mobilisé par l’armée française en 1940 où il est notamment sous-officier pendant la campagne de France[2], il en sort la même année pour raisons de santé[3]. Il est alors nommé vicaire à la cathédrale de Grenoble, une région où la Résistance est très présente[3].

En 1942, il rejoint un réseau de résistants[3]. Alors qu’il participe à la création d'un maquis dans le Vercors, il choisit le pseudonyme « abbé Pierre »[2]. Il cache des jeunes qui refusent de se rendre en Allemagne[4] ainsi que des Juifs et des résistants ou les aide à passer en Suisse[2]. Il fonde également un journal clandestin[4].

Au sein de la résistance, il rencontre Lucie Coutaz, qui deviendra plus tard son assistante[3]. Elle sera à ses côtés pendant plus de 40 ans et fondera, avec lui, les Compagnons d’Emmaüs[3].

Le 1 septembre 1949, un homme, qui vient de tenter de se suicider, se présente chez l’abbé Pierre[4]. Georges Legay est désespéré. Il cherche une aide financière que l’abbé Pierre ne peut lui offrir[6]. Celui-ci lui répond : « Je ne peux rien te donner. Mais, toi qui n'as rien, au lieu de mourir, viens m'aider à aider »[4].

L’abbé fonde Emmaüs avec Lucie Coutaz pour aider les personnes sans-abris et les plus démunies dans sa maison à Neuilly-Plaisance[7]. Georges Legay devient le premier compagnon d’Emmaüs[8].

Le mouvement Emmaüs se développe partout en France avec la création des premières communautés autour du concept « d’aider à aider »[6].

En 2021, l’association Emmaüs rassemble en France 288 structures qui interviennent dans les domaines de l’action sociale, l’insertion, etc[9].

L'insurrection de bonté

Après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de maisons sont détruites[6]. Des personnes vivent dans des cabanes ou des voitures abandonnées, faute de toit[6].

Début 1954, la France connaît une série de drames liés à la rigueur de l’hiver (il fait jusqu’à −20 °C à Paris). Dans la nuit du 30 janvier, une femme est retrouvée morte dans la rue, tenant dans la main son avis d’expulsion. Cette tragédie pousse l’abbé Pierre à attirer l'attention des politiques[6].

Si les parlementaires refusent d’abord de l’entendre, les médias relaient son appel[6]. RTF (Radiodiffusion Télévision Française) lui offre une tribune. Le , l’abbé Pierre rédige avec le journaliste de La Croix, Georges Verpraet, un texte qu’ils lisent à l’antenne de Radio-Luxembourg[10] - [8]. Il débute son discours ainsi : « Mes amis, au secours... Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée[11]... Chaque nuit, ils sont plus de deux mille recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain...[4]».

Il incite tous les Français à donner des couvertures, de la nourriture et du temps afin de sauver la vie de dizaine de milliers de personnes[12]. L’appel médiatique est entendu et suscite un vaste élan de générosité[6], surnommé "l’insurrection de la bonté"[12]. Il marque le début d’une lutte contre la misère sans précédent en France, et constitue l’un des plus grands élans de générosité de son histoire[13]. Couvertures, vêtements, chèques… Les dons arrivent en masse[14]. L’acteur Charlie Chaplin lui remet même 2 millions de francs pour la cause[14].

Après cet événement, l’abbé Pierre parcourt le monde et s’engage dans une lutte mondiale contre la misère[15]. Il rencontre notamment Jawaharlal Nehru, Albert Einstein et Dwight Eisenhower[6].

En 2007, la loi « abbé Pierre », sur le droit opposable au logement, est votée[16].

Création

Tout commence à Pont-Saint-Esprit, dans le Gard, en octobre 1987, lors des premières Rencontres humanitaires internationales organisées dans le cadre de l’année mondiale des personnes sans-abris à l’initiative de l’Organisation des Nations unies. Placées sous le haut patronage de l’abbé Pierre, ces journées réunissent des parlementaires, des élus locaux, des responsables d’associations et des représentants de l’État, tous concernés par le problème du logement des personnes en difficulté.

À la suite de ces journées, l’Association pour la création de la Fondation Abbé Pierre (Afap) est officiellement créée par l’abbé Pierre, avec l'aide d'André Chaudières, Raymond Étienne et Corrado Simioni, tous quatre fondateurs. Ses statuts sont déposés en . À l’initiative du projet, André Chaudières, directeur du groupe Logement pour tous et ancien président de la SA HLM Emmaüs, déclare alors : « Le financement de cette fondation sera assuré par des dons et lorsqu’elle sera reconnue d’utilité publique, par des legs. »

Trois ans après, le décret du , publié au Journal officiel du [17], reconnaît la Fondation Abbé Pierre comme établissement d’utilité publique et consacre la naissance juridique de la Fondation Abbé Pierre pour le logement des personnes défavorisées[13].

Actions

Mal-logement

Néologisme francophone, le terme de « mal-logement », désormais courant dans le débat public, a été inventé par la Fondation Abbé Pierre lors de la parution de son premier rapport, en 1995[18].

Pour la Fondation, cela définit la situation de personnes privées de domicile personnel (sans-domicile, vivant dans un habitat de fortune, ou hébergées de manière contrainte chez des tiers) et de celles vivant dans des conditions de logement très difficiles (logement insalubre, humide, surpeuplé, sans eau, sans chauffage, sans sanitaires…)[19].

Chaque année, la Fondation Abbé Pierre publie son Rapport annuel sur « L’État du mal-logement en France »[20]. L’occasion de faire un recensement, de dresser un état des lieux et d’attirer l’attention du public et des politiques sur des situations dramatiques, comme en 2014, où la Fondation dénombre plus de 600 000 enfants souffrant de mal-logement en France[21].

En 2019, elle appelle à l’ouverture de places en centre d’hébergement[22] alors que 700 enfants dorment dans la rue à Paris et 20 000 mineurs vivent à l'hôtel en Ile-de-France avec leur famille[22].

En 2020, près de 4,3 millions de personnes vivent en situation de surpeuplement « modéré », c'est-à-dire qu'il leur manque une pièce par rapport à la norme d'occupation[23].

En 2022, selon la Fondation, 4,1 millions de personnes sont mal ou non logées en France[24]. Parmi elles, l’Hexagone compte au moins 330 000 personnes sans domicile fixe[25]. Ce chiffre a doublé en 10 ans[25]. Plus de 22 000 personnes vivent dans des squats ou des bidonvilles[26], dont près de 6 000 mineurs[27]. 1,2 million de locataires présentent une situation d’impayés[27].

Au total, 12,1 millions de personnes sont fragilisées par leur logement[28] (impayés, surpeuplement, précarité énergétique, copropriété en difficulté, loyers excessifs)[29]. Le mal-logement touche ainsi 8 % de la population[30].

Logement social

L’association s’engage aussi pour la construction de logements sociaux. Ainsi, en 2008, la Fondation Abbé Pierre lance un programme de construction de 2000 logements "très sociaux" destinés aux ménages touchant des revenus inférieurs au Smic[31].

Elle dénonce aussi la baisse du nombre de logements sociaux autorisés chaque année[11] et alerte sur la baisse de leur construction (95 000 HLM agréés en 2021 contre 125 000 en 2017)[32]. La Fondation lance d’ailleurs un appel à l'Etat pour qu'il investisse davantage dans la politique du logement et demande la construction de 150 000 logements sociaux chaque année en France[33].

En 2022, 2,2 millions de ménages sont en attente d'un logement social[29].

Précarité énergétique

Si la Fondation milite depuis des années contre la précarité, elle s’investit aussi dans la lutte contre la précarité énergétique car de nombreux Français se privent de chauffage à cause de son coût[23].

Agir

L'action de la Fondation Abbé Pierre s'articule autour de plusieurs grandes missions liées au logement :

  • accueillir les personnes en grande précarité via son réseau de Boutiques Solidarité et de Pensions de famille[34]. Depuis sa création, la fondation Abbé-Pierre s’est préoccupée de la situation des personnes mal logées et a orienté son action prioritairement en direction des plus fragiles, les personnes vivant à la rue. Nées au début des années 1990, les Boutiques Solidarité sont des accueils de jour assurant à toute personne en difficulté, de manière inconditionnelle et anonyme, accueil, écoute et orientation. Tenues par des hôtes partageant le quotidien des résidents, les Pensions de famille proposent des logements individuels à des personnes très isolées, en voie de désocialisation, afin de favoriser leur réinsertion ;
  • construire des logements très sociaux. Depuis 2005, la fondation Abbé-Pierre apporte un important soutien financier à la création de logements très sociaux, des logements financés par le prêt locatif aidé d’intégration (PLAI) via plusieurs programmes successifs : 1 500 logements très sociaux, 2 000 toits pour 2000 familles et Toits d’abord[35] lancé en 2012 ;
  • réhabiliter les logements indignes (très dégradés, insalubres, présentant un danger pour la santé ou la sécurité des habitants). En 2017, on estime que 600 000 ménages vivent dans des taudis en France[36] ;
  • conseiller, accompagner et informer sur leurs droits les personnes en situation de mal-logement ou menacées d’expulsion. C’est le rôle de l’Espace Solidarité Habitat, structure ouverte par la fondation en 2000 en Île-de-France, et d’une plate-forme téléphonique : Allô Prévention Expulsion.

Interpeller

Chaque année depuis 1995, la fondation Abbé-Pierre rend un rapport sur l’état du mal-logement en France présenté le 1er février, jour de l'anniversaire de l'appel lancé par l’abbé Pierre pendant l'hiver 1954. Établi à partir d’observations, d’enquêtes et d’études sur le terrain, ce document témoigne auprès de l’opinion et des pouvoirs publics des difficultés rencontrées par des centaines de milliers de familles pour accéder à un logement digne ou s’y maintenir[37].

Le , en présentant son dix-septième rapport sur « l'état du mal-logement en France », la fondation témoignait d'une situation qui n'a cessé de se dégrader pendant vingt ans pour devenir insupportable, revenant sur deux décennies de politique du logement. Afin qu’un véritable changement de cap soit porté au plus haut niveau de l’État, la fondation a invité, le même jour, les principaux candidats à l’élection présidentielle à s’engager solennellement en faveur d’un « contrat social pour une nouvelle politique du logement » élaboré aux côtés des forces vives du pays (associations, experts, acteurs du logement, syndicats, collectivités locales…)[38]. Ce contrat s’appuyait sur les quatre engagements majeurs de la Mobilisation générale pour le logement lancée par la fondation le . Cette action engagée avec de nombreux partenaires de la société civile a pris fin le .

Cependant, l’action de la Fondation ne s’est pas arrêtée à cette date. Cinq ans après, lors de la présentation de son vingt-deuxième rapport L'État du mal-logement en France[39] le , la fondation Abbé-Pierre « juge durement le quinquennat de François Hollande, estimant qu’il n’a pas rempli ses objectifs » pour lutter contre ce fléau[40]. Elle reçoit à nouveau les principaux candidats à l’élection présidentielle, dont Emmanuel Macron, et réitère son interpellation face à une situation de plus en plus alarmante : quatre millions de mal logés en France et douze millions de personnes souffrant par extension de la crise du logement (surpeuplement, précarité énergétique, copropriétés en difficulté…)[40].

En 2019, la fondation organise la première cérémonie des « Pics d’Or » récompensant, de façon satirique, les équipements urbains anti-SDF[41]. Les catégories sont : « Fallait oser » (dispositif le plus décomplexé) ; « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » (dispositif le plus contradictoire) ; « Ni vu ni connu » (installation déguisée) ; Pic de l’arrêté anti-mendicité « Bouge de là » ; « Le Clou » (dispositif le plus agressif) et, pour l'étranger, le prix « C’est pas mieux ailleurs ». Une deuxième édition de cette manifestation a lieu en 2020[42].

Solidarité internationale

En 2017, la Fondation entame des actions de solidarité internationale dans vingt-deux pays pour permettre à des familles démunies de trouver ou de se construire un toit, le plus souvent après les grandes catastrophes naturelles qui frappent notre planète. Dès que cela est possible, la Fondation participe également à l’éducation des enfants et à la formation des populations locales afin de développer la construction de logements dignes et une économie de proximité qui assurent des conditions de vie pérennes à tous.

Ainsi, en , au lendemain du tsunami en Asie du Sud-Est, la fondation Abbé-Pierre, en liaison avec Emmaüs International, s’est mobilisée pour venir en aide à trois mille familles parmi les plus touchées du sud de l’Inde, en liaison avec les communautés Emmaüs installées dans la région : construction d’abris provisoires et fourniture d’objets de première nécessité (nattes, ustensiles de cuisine, filets de pêche, vêtements, outils...).

Politique

Le , la fondation Abbé-Pierre interpelle les candidats à l’élection présidentielle en leur soumettant un plan intitulé Sans-domicile : objectif zéro !. Comme son nom l’indique, ce document propose un ensemble de solutions pour loger durablement d’ici cinq à dix ans les 143 000 personnes actuellement sans domicile en France. Un chiffre inquiétant qui a augmenté de 50 % en dix ans (de 2001 à 2012)[43].

Entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen et Emmanuel Macron, la fondation Abbé-Pierre appelle implicitement dans une tribune avec soixante autres associations à faire barrage à la candidate FN[44].

Organisation

La Fondation Abbé Pierre est répartie sur l'ensemble du territoire français. Elle est constituée d'une délégation générale située à Paris et de neuf agences régionales (Île-de-France, Hauts-de-France, Bretagne, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, La Réunion-Océan indien, Occitanie, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine).

En 2022, les équipes sont constituées de 150 salariés et de 200 bénévoles[45].

Direction

La Fondation est dirigée par un président, Laurent Desmard (qui fut par ailleurs le secrétaire particulier de l'abbé Pierre de 1999 jusqu'à sa mort en 2007), un délégué général, Christophe Robert, et une déléguée générale adointe, Sonia Hurcet. Ses orientations sont arrêtées par un conseil d'administration constitué par douze membres bénévoles de la société civile.

Des représentants des ministères chargés du Logement et de l'Intérieur siègent également au conseil d'administration de la Fondation.

En 2023, la direction de la Fondation est composée de :

  • Président : Laurent Desmard ;
  • Président d'honneur : Raymond Etienne (décédé le 17 avril 2023)[46] ;
  • Vice-présidents : Aminata Koné, Marie-Hélène Le Nedic[46] ;
  • Délégué général : Christophe Robert ;
  • Trésorier : Christian Alibay[46] ;
  • Secrétaire : Dominique Ayrault[46] ;
  • Déléguée générale adjointe : Sonia Hurcet ;
  • Directrice administrative et financière : Ghzala Jebrani ;
  • Directeur de la communication : Yves Colin ;
  • Directeur de l'animation territoriale : Frédérique Mozer[47] ;
  • Directeur des études : Manuel Domergue ;
  • Directrice des missions sociales : Frédérique Kaba ;
  • Directeur des ressources et donateurs : Michel Raynaud[47] ;
  • Directrice des ressources humaines : Marie-Pierre Alerini-Donnary.

La Fondation Abbé Pierre fait également partie de la branche « Action sociale et Logement » du mouvement Emmaüs.

Un comité d’amis et de parrains est constitué en 2006. Il compte aujourd'hui dix-huit membres : Agnès b., Marie-Christine Barrault, Abdelatif Benazzi, Louis Besson, Patrick Bosso, Rachida Brakni, Cali, Éric Cantona, Jean-Marie Cantona, Jean-Pierre Duport, Sofiane Zermani dit Fianso, Blanche Gardin, Marek Halter, Henri Lauret, Nolwenn Leroy, Jean Reno, Nicolas de Tavernost, Philippe Torreton[48].

Financement

La Fondation Abbé Pierre est financée à plus de 95 % par la générosité des particuliers et des entreprises (dons, legs, mécénat d’entreprises).

Agréments

La Fondation Abbé Pierre reçoit en 2006 les félicitations de la Cour des comptes pour sa gestion des « ressources collectées »[49]. En 2022, à l’issue de son contrôle, la Cour des Comptes confirme que la Fondation Abbé Pierre assure pleinement sa mission sociale de protection des personnes mal logées.

Notes et références

  1. « Site officiel Fondation Abbé-Pierre « Nos comptes » », sur fondation-abbe-pierre.fr.
  2. « Assemblée nationale : L'abbé Pierre », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  3. « L’abbé Pierre, une vie à lutter contre la pauvreté et l’exclusion », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  4. Michèle Longour, « L'abbé Pierre : ami des sans-logis et voix des sans-voix », sur Réussir sa vie : des pistes de réflexion pour construire son projet de vie (consulté le )
  5. «Derrière sa silhouette frêle, l'Abbé Pierre avait une force phénoménale», sur LEFIGARO, (consulté le )
  6. « Emmaüs : l’histoire d’un acteur social et économique », sur bigmedia.bpifrance.fr (consulté le )
  7. « Il y a 15 ans, l’abbé Pierre décédait : sa vie résumée en cinq dates », sur Le Télégramme, (consulté le )
  8. La Rédaction, « L'abbé Pierre : biographie courte, jeunesse, citations, Emmaüs », sur www.linternaute.fr, (consulté le )
  9. « En 1954, l’appel de l’abbé Pierre en faveur des sans-abri », sur Sud Ouest,
  10. « L'appel de l'abbé Pierre le 1er février 1954 - texte complet », sur lavie.fr (consulté le )
  11. « Mal logement et rapport 2022 de la Fondation Abbé Pierre : le bilan sévère du quinquennat Macron », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le )
  12. La Rédaction, « L'abbé Pierre : biographie courte, jeunesse, citations, Emmaüs », sur www.linternaute.fr, (consulté le )
  13. Fondation Abbé-Pierre, Un combat en héritage, éditions Actes Sud, .
  14. Michèle Longour, « L'abbé Pierre : ami des sans-logis et voix des sans-voix », sur Réussir sa vie : des pistes de réflexion pour construire son projet de vie (consulté le )
  15. « En 1954, l’appel de l’abbé Pierre en faveur des sans-abri » Accès libre, sur Sud Ouest,
  16. « Assemblée nationale : L'abbé Pierre », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  17. « Décret du 11 février 1992 portant reconnaissance d'une fondation comme établissement d'utilité publique - Légifrance - NOR : INTA9200047D, JORF n°39 du 15 Février 1992 », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  18. Anne-Ahl Durand, « Qui sont les 4 millions de mal-logés en France ? », sur LeMonde.fr, .
  19. « Centre d'observation de la société », sur observationsociete.fr, .
  20. « Mal logement et rapport 2022 de la Fondation Abbé Pierre : le bilan sévère du quinquennat Macron », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le )
  21. « La crise a fait basculer 440.000 enfants dans la pauvreté en France », sur LEFIGARO, (consulté le )
  22. « 700 enfants à la rue chaque soir à Paris, s'indignent les associations », sur LEFIGARO, (consulté le )
  23. Par Le Parisien avec AFP Le 30 janvier 2020 à 11h22 et Modifié Le 30 Janvier 2020 À 12h12, « Un Français sur cinq touché par la crise du logement, selon la fondation Abbé Pierre », sur leparisien.fr, (consulté le )
  24. « Mal logement et rapport 2022 de la Fondation Abbé Pierre : le bilan sévère du quinquennat Macron », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le )
  25. « Le mal-logement s'est aggravé en France avec la crise selon la fondation Abbé Pierre », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  26. Le Point magazine, « Mal-logement : la Fondation Abbé-Pierre tacle le bilan d’Emmanuel Macron », sur Le Point, (consulté le )
  27. « Le mal-logement « n’a jamais été une priorité du quinquennat », selon la fondation Abbé Pierre », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  28. « Mal logement : un bilan quinquennal difficile à défendre », sur Le Moniteur,
  29. « Logement : la fondation Abbé-Pierre livre un bilan sévère du quinquennat », sur Franceinfo, (consulté le )
  30. « Rapport de la Fondation Abbé Pierre : des ménages “à bout de souffle” », sur L'Union sociale pour l'habitat (consulté le )
  31. « Fondation Abbé Pierre : l'habitat durable pour tous », sur www.maisonapart.com (consulté le )
  32. « Mal-logement : le rapport accablant de la fondation Abbé Pierre fustige le quinquennat de Macron », sur midilibre.fr (consulté le )
  33. « Bretagne : selon la Fondation Abbé Pierre, 2021 a été une année noire pour le logement HLM », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  34. « Accueillir et loger », sur fondation-abbe-pierre.fr.
  35. « Toits d'Abord », sur fondation Abbé-Pierre (consulté le )
  36. « 600 000 taudis », sur lemonde.fr.
  37. « État du mal-logement », sur fondation Abbé-Pierre (consulté le )
  38. « 19e rapport annuel sur l'état du mal-logement », sur fondation-abbe-pierre.fr.
  39. « 22e rapport annuel sur l'état du mal-logement en France - 2017 », sur fondation-abbe-pierre.fr.
  40. « Mal-logement : la fondation Abbé-Pierre juge durement le quinquennat », sur lemonde.fr, .
  41. Delphine Bancaud, « Quels sont les pires dispositifs anti-SDF "primés" par la fondation Abbé-Pierre », sur 20minutes.fr, .
  42. Delphine Bancaud, « La fondation Abbé-Pierre dévoile ses "Pics d’or"… Quels sont les dispositifs anti-SDF les plus scandaleux ? », sur 20minutes.fr, .
  43. « Zéro SDF, "yes we can" », sur liberation.fr, .
  44. « "Le pire est malheureusement possible!" : l’appel de 61 associations et ONG avant le second tour », sur lejdd.fr, .
  45. « Fondation Abbé Pierre - Associations et fondations Infodon », sur Infodon, (consulté le )
  46. « Le Conseil d'Administration | Fondation Abbé Pierre », sur www.fondation-abbe-pierre.fr (consulté le )
  47. « La direction des équipes | Fondation Abbé Pierre », sur www.fondation-abbe-pierre.fr (consulté le )
  48. « Notre comité d'amis et parrains », sur fondation-abbe-pierre.fr (consulté le ).
  49. « Intervention du premier président de la Cour des comptes - conférence de presse - », sur ccomptes.fr, .

Voir aussi

Bibliographie

  • Thierry Delahaye, Fondation Abbé-Pierre, Editions Actes Sud, (ISBN 978-2-330-02825-1, lire en ligne)
  • Axelle Brodiez-Dolino, Emmaüs et l’abbé Pierre, Presses de Sciences Po, , 431 p. (ISBN 978-2-7246-1391-9)

Liens externes

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