FetLife
FetLife est un service de rĂ©seautage social qui met en relation des personnes partageant un intĂ©rĂȘt pour le BDSM et d'autres pratiques fĂ©tichistes.
Adresse | fetlife.com |
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Ăcrit en | Ruby on Rails |
Type de site | RĂ©seau social |
Langue | Anglais |
Inscription | Requise |
Nombre d'inscrits | 9 860 143[1] |
SiĂšge social | Vancouver Canada |
Propriétaire | BitLove, Inc. |
Lancement | 2008 |
Ătat actuel | actif |
FetLife se distingue lui-mĂȘme de ses concurrents en se dĂ©finissant comme un rĂ©seau social plutĂŽt quâun site de rencontre. Fetlife nâest destinĂ© Ă aucune orientation sexuelle particuliĂšre, mais il est devenu une rĂ©fĂ©rence dans la communautĂ© BDSM.
Histoire
Fetlife a été lancé en par John Kopanas, un ingénieur en informatique à Montréal au Québec, également connu sous son nom d'utilisateur John Baku. Frustré par ses tentatives de trouver des femmes intéressés par une diversité de pratiques sexuelles, incluant le fétichisme et le BDSM, cet informaticien crée en 2007 un site appelé "FriendsWithFetishes" qui, traduit littéralement, signifie "AmisAvecFétiches". Pendant qu'il travaillait sur la version 2.0 de FriendsWithFetishes, il décide finalement de lancer séparément un autre site nommé Fetlife[2] - [3] - [4].
Le site a une histoire mouvementĂ©e. Il voit un regain d'intĂ©rĂȘt pendant la frĂ©nĂ©sie engendrĂ©e par le livre et le film Fifty Shades of Grey (Cinquante nuances de Grey) du dĂ©but des annĂ©es 2010, provoquant des restrictions temporaires sur les nouvelles inscriptions. Le site est Ă©galement citĂ© dans des affaires criminelles, comme Ă©tant utilisĂ© par des criminels pour identifier et prendre contact avec leurs futures victimes[2] - [5] - [6] - [7] - [8].
Durant lâĂ©tĂ© 2016, FetLife modifie sa politique dâadhĂ©sion. Alors quâil a Ă©tĂ© pensĂ© Ă tort que le site deviendrait accessible uniquement par invitation, les administrateurs de FetLife ont ajoutĂ© une option afin de vĂ©rifier les comptes en utilisant un systĂšme de vĂ©rification par SMS (qui a Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ© au systĂšme dâinvitation). De plus, initialement, tout membre avait la possibilitĂ© de crĂ©er un groupe consacrĂ© Ă n'importe fĂ©tiche auquel il se sentait proche. Cependant, en Janvier 2017, Fetlife dĂ©sactive temporairement la possibilitĂ© de crĂ©er de nouveaux groupes. Au mĂȘme moment il est dĂ©cidĂ© la suppression de centaines de groupes existants, incluant notamment ceux contenant les mots sang, aiguilles, viol et inceste. La possibilitĂ© de crĂ©er de nouveaux groupes est rĂ©tablie rapidement aprĂšs[9].
Critiques
En 2012, Fetlife se retrouve au cĆur dâune controverse au regard de sa politique selon laquelle les utilisateurs sâengagent de ne pas « faire dâaccusations criminelles contre les autres membres dans un forum public ». Cette politique est dĂ©sapprouvĂ©e par de nombreux utilisateurs, qui pensent indispensable de pouvoir avertir et donner l'alerte[10] - [11] - [12] - [13] - [14].
Un compte est requis pour consulter les informations sur le site, mĂȘme si lâadhĂ©sion est gratuite. Le site nâest pas indexĂ© par les moteurs de recherches et, pour cette raison, certaines critiques ont fait valoir que Fetlife se prĂ©sente lui-mĂȘme comme Ă©tant plus privĂ© quâil ne lâest en rĂ©alitĂ©[13].
Notes et références
- Au 23 avril 2021.
- (en) Niko Bell, « What just happened to kink social network FetLife is a bad sign for web freedom », Daily Xtra,â (lire en ligne)
- (en) Andrea Zanin, « Facebook for the kinky: Montreal-based FetLife.com networks fetishists of the world », Montreal Mirror,â (lire en ligne)
- Simon Clair, « FetLife : le Facebook en guĂȘpiĂšre de cuir », Les Inrocks,â (lire en ligne)
- (en) « 'Nobody saw this coming': Arrest in Chinese scholar's disappearance stuns U. of I. community », Chicago Tribune,â (lire en ligne)
- (en) « What we know about the FetLife fetish site », CNN,â (lire en ligne)
- (en) Britni de la Cretaz, « Is it Safe for Abduction Fetish Sites to Exist on the Internet? », Rolling Stone,â (lire en ligne)
- (en) Associated Press in Chicago, « Illinois kidnapping: sexual fetish site with âAbduction 101â linked to suspect », The Guardian,â (lire en ligne)
- (en) Sirin Kale, « Kinky Social Network Fetlife Deletes Thousands Of Fetishes to Stay Online », Vice Media ,â (lire en ligne)
- (en) Katie J.M. Baker, « Kink Community Tells Sexual Assault Victims Itâs All Their Fault », Jezebel,â (lire en ligne)
- (en) Rachel R. White, « The Story of âNoâ: S&M Sex Clubs Sprout Up on Ivy Campuses, and Coercion Becomes an Issue », Observer Media,â (lire en ligne)
- (en) David Z. Morris, « How Kink's Largest Social-Networking Site Fails Its Users », The Atlantic,â (lire en ligne)
- (en) Anaiis Flox, « FetLife Is Not Safe For Users », Sex and the 405,â (lire en ligne)
- (en) Jill D. Weinberg, Consensual Violence : Sex, Sports, and the Politics of Injury, Oakland, California, University of California Press (ISBN 978-0-520-29065-5, lire en ligne), p. 71â72