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Ferdinand Heim

Ferdinand Karl Theodor Heim, né le à Reutlingen en royaume de Wurtemberg et mort le à Ulm en royaume de Wurtemberg, est un Generalleutnant allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ferdinand Heim
Ferdinand Heim

Naissance
Décès
Origine Allemand
Allégeance Empire allemand
RĂ©publique de Weimar
Troisième Reich
Arme Deutsches Reichsheer
Reichswehr
Wehrmacht, Heer
Grade Generalleutnant
Années de service 1914 – 1944
Commandement XXXXVIII. Panzercorps
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Opération Barbarossa
opération Fall Blau
Bataille de Stalingrad

Biographie

Heim a servi comme officier d'artillerie dans le XIIIe corps pendant toute la Première Guerre mondiale. À la suite de l'armistice de 1918, il reste dans l'armée en tant qu'officier de carrière, atteignant le grade de colonel en , juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale.

Le , alors que la sixième armée est stationnée dans la presqu'île du Cotentin, dans l'attente de l'invasion de la Grande-Bretagne, Heim est nommé chef d'état-major du général Walter von Reichenau. Par la suite, il a joué un rôle prépondérant dans la planification de l'invasion allemande de l'Union soviétique (l'opération Barbarossa).

Ă€ partir du , il commande la 14e Panzerdivision qui se distingue Ă  Kharkov et Ă  Rostov. En consĂ©quence, il est nommĂ©, le , commandant du 48e Panzerkorps qui Ă©tait stationnĂ© dans la rĂ©gion de Stalingrad. Ce corps d'armĂ©e servait de rĂ©serve mobile au groupe d'armĂ©es B, il protĂ©geait donc les arrières de la VI. Armee en cas d'attaque soviĂ©tique. Le les Russes lancent l'opĂ©ration Uranus sur les flancs de la VI. Armee qui n'Ă©taient protĂ©gĂ©s par des armĂ©es roumaines notoirement sous Ă©quipĂ©es, qui n'avaient pas Ă©tĂ© renforcĂ©es malgrĂ© leurs rapports sur le renforcement des armĂ©es russes qui leur faisaient face. Les dĂ©fenses roumaines s'effondrent en moins d'une journĂ©e face Ă  la puissance de l'offensive soviĂ©tique. Le 48e Panzerkorps, avec une division panzer en sous-effectifs et une division blindĂ©e roumaine qui formait le gros de ses forces, ne parvient pas Ă  stopper les unitĂ©s russes, d'autant qu'on donne Ă  Heim des ordres changeants et contradictoires. Les 220 000 hommes de la VI. Armee, encerclĂ©s, reçoivent de Hitler l'ordre de tenir jusqu'au bout mais capitulent, Ă  bout de forces, le . Heim sera le "bouc-Ă©missaire de Stalingrad" : en janvier 1943, sur l'ordre d'Hitler, il est renvoyĂ© de l'armĂ©e, arrĂŞtĂ© et placĂ© en cellule d'isolement Ă  la prison de Moabit Ă  Berlin, avant d'ĂŞtre finalement libĂ©rĂ© en avril 1943 et transfĂ©rĂ© dans un hĂ´pital militaire Ă  Ulm.

Après-guerre, Heim a affirmĂ© que le seul document justifiant son arrestation Ă©tait l'ordre de Hitler - aucun jugement, aucun acte d'accusation, aucun motif. Il apprit officieusement, que Hitler avait refusĂ© de jeter le blâme sur les Roumains, il lui fallait donc un bouc Ă©missaire allemand mais les commandants d'armĂ©e et de groupes d'armĂ©es Ă©tant trop prĂ©cieux « ... la seule personne qui lui restait Ă©tait le commandant de corps, et c'Ă©tait moi. Â»

Heim a Ă©tĂ© informĂ© en mai 1943 que sa radiation de l'armĂ©e allemande avait Ă©tĂ© rĂ©voquĂ©e et qu'il avait Ă©tĂ© reclassĂ© comme retraitĂ©. En aoĂ»t 1944, Heim est rappelĂ© en service pour prendre le commandement de la festung (forteresse) Boulogne, avec ordre de la « dĂ©fendre jusqu'au bout Â». Il Ă©tait chargĂ© de prĂ©parer une forte ligne de dĂ©fense, mais Ă  son arrivĂ©e, il ne peut que constater que rien n'avait Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et il n'y avait aucun des spĂ©cialistes requis pour cette tache. La garnison mal prĂ©parĂ©e et mal Ă©quipĂ©e subit une intense campagne de bombardement et un assaut de grande envergure (opĂ©ration Wellhit), Heim et ses troupes capitulèrent devant la 3e division d'infanterie canadienne le [1].

Après-guerre

Fait prisonnier de guerre, il séjourna dans différents camps de prisonniers dont celui de Island Farm au Pays-de-Galles. Il retourna en Allemagne le . Il meurt à Ulm le à 82 ans[2].

Promotions

Fahnenjunker-Unteroffizier
Fähnrich
Leutnant
Oberleutnant
Hauptmann
Major
Oberstleutnant
Oberst
Generalmajor
Generalleutnant

DĂ©corations

La Croix de chevalier de la Croix de fer est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.

Références

Citations
Source

Bibliographie
  • (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbĂĽndeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).
Liens externes
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