Feissons-sur-Isère
Feissons-sur-Isère, anciennement Feissons-sous-Briançon, est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Feissons-sur-Isère | |
L'église Saint-Eusèbe durant l'été 2018. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
DĂ©partement | Savoie |
Arrondissement | Arrondissement d'Albertville |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées d'Aigueblanche |
Maire délégué Mandat |
François Dunand 2019-2020 |
Code postal | 73260 |
Code commune | 73112 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Feissonais |
Population | 570 hab. (2016 ) |
Densité | 47 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 45° 33′ 37″ nord, 6° 28′ 17″ est |
Altitude | Min. 394 m Max. 2 482 m |
Superficie | 12,1 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Moûtiers |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | La Léchère |
Localisation | |
GĂ©ographie
Feissons-sur-Isère est une commune de la basse vallée de la Tarentaise, située sur la rive droite de l'Isère, à l'exception du lieu-dit Feissonnet, en face des territoires de Rognaix et La Léchère. La commune se situe le long de la route nationale 90 menant d'Albertville, en amont, à Moûtiers, en amont.
Toponymie
Le toponyme moderne associe l'ancien nom de la paroisse et de la commune, « Feissons », au syntagme « -sur-Isère », en lien avec la topographie. Il fait suite à l'ancien nom de Feissons-sous-Briançon[1] (ou Fessons), qui permettait de le situer par rapport à Briançon.
La paroisse est mentionnée, selon l'abbé Joseph-Antoine Besson, en 1140 sous la forme Fesson, puis vers la fin du XIIe siècle, Ecclesia de Feissone ou de Fessone[2]. Au XIVe siècle, Cartulaire Sabaudiae donne Ecclesia de Feisser inferiori[2]. Aux siècles suivants, les archives communales d'Albertville mentionnent Faisson (XVIIe siècle), puis Fessons-sous-Briançons (1729)[2].
Le toponyme Feissons est, pour l'abbé Gros, une variante de Faysson appartenant à la « famille de Fagus » (hêtre)[2]. L'abbé indique qu'il « conviendrait d'écrire Faysson ou plus simplement Fesson »[2].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Fèysson, selon la graphie de Conflans[3].
Histoire
La commune fusionne avec La Léchère et Bonneval au pour devenir une commune nouvelle qui garde le nom La Léchère[4] - [5].
Politique et administration
DĂ©mographie
Les habitants sont appelés les Briançonnais[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].
En 2016, la commune comptait 570 habitants[Note 1], en diminution de 2,4 % par rapport Ă 2010 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Feissons est une ancienne maison forte, du XIIIe siècle, qui se dresse au nord-est du bourg. Au Moyen Âge, il fut le centre de la seigneurie de Feissons, érigée en comté en 1680 ; subsistent un donjon cylindrique du XIIIe siècle et un corps de logis du XVIe siècle.
- Église Saint-Eusèbe, reconstruite en 1725, consacrée le . Retable baroque de 1698.
HĂ©raldique
Blason | De gueules à la croix d'argent chargée en cœur d'une tour carrée de sable, ajourée de deux pièces d'argent et à la base alésée en barre[10]. |
|
---|---|---|
Détails | Adopté par la municipalité. Commune fusionnée avec La Léchère le 1er janvier 2019. |
Voir aussi
Bibliographie
- Rumeur sur la Savoie ou memorandum sur l'affaire « Mugnier » 1838, adaptation de Jacques Garieri d'après un manuscrit diffusé dans la région après l'événement, Impr. Bonneau Albertville, 1987
- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 322-324. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
- « Feissons-sur-Isère », Accueil > Ressources > Communes, le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- Chanoine Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 187.
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- Commune nouvelle : La Léchère, Bonneval-Tarentaise et Feissons-sur-Isère se disent « oui » , Le Dauphiné libéré, 30 octobre 2018
- Louis Laugier, « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de La Léchère », Recueil des actes administratifs spécial n°73-2018-127,‎ , p. 22-24 (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Feissons-sur-Isère sur le site armorialdefrance.fr