Famille de la langue des signes britannique
La famille de la langue des signes britannique est une famille de langue des signes issue historiquement d'une variété prototype de la langue des signes britannique (BSL).
Langues
La famille de la langue des signes britannique comprend les langues des signes suivantes :
- la langue des signes britannique moderne de Grande-Bretagne ;
- la langue des signes australienne utilisée en Australie ;
- la langue des signes néo-zélandaise utilisée en Nouvelle-Zélande ;
- la langue des signes nord-irlandaise utilisée en Irlande du Nord[1] ;
- la langue des signes sud-africaine utilisée en Afrique du Sud ;
- la langue des signes indienne utilisée en Inde ;
- la langue des signes pakistanaise utilisée au Pakistan ;
- la langue des signes papouasienne utilisée en Papouasie-Nouvelle-Guinée ;
- la langue des signes népalaise utilisée au Népal ;
- la langue des signes maritime du Canada à l'est du Québec[2].
BANZSL
Il existe beaucoup de similitudes structurelles entre les langues des signes australienne, britannique et néo-zélandaise ainsi qu'une forte intelligibilité mutuelle. Les linguistes utilisent parfois le sigle BANZSL (British, Australian and New-Zealand Sign Language) pour se référer à elles comme à un groupe, tout en reconnaissant chacune comme une langue distincte[3].
Caractéristiques
Les langues de cette famille ont la particularité d'utiliser, comme code manuel alternatif pour encoder les mots de la langue orale des entendants, un alphabet bimanuel[4].
Il n'y a pas de réelle intelligibilité mutuelle entre les langues de la famille de la langue des signes britannique et les langues des signes appartenant à d'autres familles de langues.
Notes et références
- En Irlande du Nord, trois langues des signes sont utilisées : la britannique, l'irlandaise et la nord-irlandaise.
- Le Québec utilise la langue des signes québécoise et le Canada à l'ouest du Québec la langue des signes américaine, toutes deux appartenant à la famille de la langue des signes française.
- Ethnologue.com.
- Ces codes alternatifs ne font pas partie de la structure interne d'une langue des signes naturelle et ne sont pas nécessaires dans une conversation entre locuteurs d'une langue des signes appartenant à la même communauté.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) T. Johnston, « BSL, Auslan and NZSL: Three signed languages or one? », dans Anne E. Baker, Beppie van den Bogaerde, Onno Alex Crasborn, Cross-linguistic Perspectives in Sign Language Research : Selected Papers from TISLR 2000, Signum Verlags GmbH, , 333 p. (ISBN 3927731889 et 9783927731882, présentation en ligne), p. 47-69.
- (en) David McKee et Graeme Kennedy, « Lexical Comparison of Signs from American, Australian, British, and New Zealand Sign Languages. », dans Karen Emmorey, Harlan L. Lane, The Signs of Language Revisited : An Anthology To Honor Ursula Bellugi and Edward Klima, Psychology Press, , 600 p. (ISBN 1410604977 et 9781410604972, présentation en ligne, lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- « Australian Sign Language », sur Ethnologue.com (consulté le ).
- (en) « Deaf sign language », sur Ethnologue.com : site de linguistique avec une liste des langues des signes et leurs codes SIL (ISO 639-3) ;
- (en) « Gallaudet University Library » : site de l'Université Gallaudet avec des listes des langues des signes classées par pays et par nom ;